MONTRÉAL, le 15 févr. 2022 /CNW Telbec/ - Déjà fragilisés avant le début de la pandémie de Covid-19, des pans entiers de métiers du secteur automobile souffrent actuellement d'une pénurie record de main-d'œuvre dans la province. Le site web spécialisé Auto-jobs.ca, considéré depuis 2005 comme la référence québécoise en matière d'affichage d'emplois et de recrutement dans ce domaine d'activités, n'a jamais reçu autant de demandes de postes à combler qu'en ce moment.
Quels sont les emplois les plus difficiles à pourvoir actuellement ? Si l'on en juge les affichages et les demandes en recrutement assisté sur Auto-jobs.ca, on remarque notamment que les mécaniciens et apprentis-mécaniciens (17,17%), les conseillers aux ventes (14,9%), les conseillers techniques (10,6%), les commis aux pièces et les réceptionnistes sont des professionnels très recherchés.
Selon Emmanuelle Bourque, directrice de comptes pour Auto-Jobs.ca, ce n'est que le haut de l'iceberg. « Tous les postes nécessitant peu de qualifications, comme les préposés au service, les commis aux réclamations ou aux pièces, ou encore les préposés au lavage et à l'esthétique, n'arrivent plus à trouver preneur. Et ne parlons même pas des carrossiers ni des débosseleurs, si compliqués à dénicher que les entreprises se tournent vers le recrutement international, avec des délais et un investissement financier importants à la clef. »
Les causes liées à cette pénurie marquée sont diverses. On peut invoquer en premier lieu des salaires plus bas que dans d'autres secteurs d'activités manuels. La construction, par exemple, dispose d'associations qui régissent les tarifs de chaque corps de métier. Mais ce n'est pas du tout le cas dans le domaine automobile, où on peut assister à des disparités salariales importantes entre une concession et de petits garages indépendants.
La règle voulant cependant que l'on paie peu dans le secteur automobile prévaut. Si un mécanicien pourra en effet aller chercher jusqu'à 38 dollars de l'heure, un apprenti-mécanicien débutera sa carrière à 17 dollars de l'heure. Les préposés de service, les commis et les secrétaires sont payés de 15 à 21 dollars de l'heure. Quant aux réceptionnistes, leur taux horaire varie de 15 à 17 dollars de l'heure.
« La situation est encore pire du côté des vendeurs, dont le gros du salaire est assuré par les ventes qu'ils réalisent, indique Emmanuelle Bourque, qui a déjà occupé de tels postes plus jeune. Il peut y avoir des périodes de vente plus fastes que d'autres, c'est sûr, mais si on ne vend pas pendant un moment, il est difficile de vivre avec un salaire de base très bas. »
D'autres éléments contribuent en plus du salaire au manque d'attractivité de ces professions. Parmi eux, on retrouve des conditions de travail peu avantageuses - les travailleurs automobiles disposent rarement d'assurances collectives, par exemple - et un manque de flexibilité par rapport au télétravail, même pour les positions administratives.
Il ne faut donc pas s'étonner d'assister à ce que certains observateurs appellent une Grande Démission dans le milieu automobile. Et faire face à ces enjeux quand on est un recruteur spécialisé, ce qui est le cas de l'équipe d'Auto-jobs.ca.
« Nous ne pouvons plus offrir de garanties comme c'était le cas auparavant, admet Marie-Hélène Talbot, directrice ventes et service client de la plateforme. Nous agissons par contre comme des conseillers, en faisant comprendre aux entreprises qu'il faut hausser les salaires, proposer des bonis à l'embauche et différents privilèges, comme des vacances plus flexibles. Nous travaillons aussi sur l'image de marque de nos clients, qui peuvent offrir d'agréables ambiances de travail et de belles opportunités d'avancement à des employés. »
Mme Talbot et son équipe d'Auto-Jobs.ca travaillent donc à la revalorisation d'un milieu dont la réputation est souvent malmenée.
« Nous sommes bien conscients qu'un préposé au lavage ne peut pas gagner 60 000 dollars par an, et qu'un petit garage ne pourra pas se permettre des assurances collectives. Mais à notre échelle, nous contribuons aux changements qui feront en sorte de réconcilier les travailleurs et les entreprises du secteur automobile. C'est notre métier, mais aussi un défi passionnant à relever ! » s'exclame-t-elle.
AUTO-JOBS.CA
Avec depuis 15 ans plus de 70 000 emplois affichés, 10 000 employeurs et 100 000 chercheurs actifs, Auto-jobs.ca est la référence en emploi de l'industrie automobile au Québec. On retrouve sur cette plateforme un gros volume d'affichage d'annonces d'emplois, du contenu spécialisé et une gamme complète de services de recrutement, de chasse de têtes et de marketing digital. Il fait partie, avec le site d'information juridique Droit Inc et plusieurs sites Web d'emplois nichés, du Groupe Velan Média.
Auto-jobs sur le web et les réseaux sociaux :
Web: https://www.auto-jobs.ca/
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SOURCE Auto-jobs.ca Inc.
Sources : Emmanuelle Bourque, Directrice de comptes, Auto-jobs.ca, Tel: 438-686-8063, Courriel: [email protected]; Marie-Hélène Talbot, Directrice ventes et service client, Groupe Velan Média Inc., Tel: 514 271-4884 poste 204, Courriel: [email protected]
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