La plupart des Canadiens s'opposent à la propriété étrangère dans le secteur des télécommunications, révèle un sondage English
Nouvelles fournies par
SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER22 août, 2013, 10:43 ET
OTTAWA, le 22 août 2013 /CNW/ - Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier demande aux conservateurs de Stephen Harper de tenir compte de l'opinion de la majorité des Canadiens et d'abroger la législation permettant aux entreprises étrangères de prendre le contrôle des télécommunications au Canada. Selon un récent sondage* de la firme de recherche Nanos, 33 % des Canadiens « s'opposent » et 17 % « s'opposent quelque peu » à la venue d'entreprises de télécommunications sans-fil appartenant à des intérêts étrangers dans le marché canadien pour se livrer à la concurrence.
« La crise actuelle de la politique des télécommunications provient du retrait par les conservateurs des restrictions à la propriété étrangère dans le budget omnibus infâme de l'année dernière », a affirmé le président du SCEP, Dave Coles. « En fait, c'est une véritable révision de la Loi sur les télécommunications, motivée par des considérations idéologiques, qui se cachait dans le projet de loi omnibus sur le budget de 450 pages. »
Cette modification a permis à des sociétés étrangères d'acquérir 100 pour cent des actifs des entreprises de télécommunications détenant jusqu'à 10 % du marché canadien. Elles peuvent ensuite se développer sans limite.
« L'opposition à la propriété étrangère des télécommunications au Canada va s'intensifier alors que les discussions abondent quant aux vastes conséquences pour les travailleurs canadiens, la sécurité et la culture nationales », a affirmé Dave Coles. « Par exemple, les entreprises de télécommunications offrent de plus en plus de services de télécommunications et de radiodiffusion, alors le fait d'ouvrir le secteur aux entreprises étrangères est un pas de plus franchi vers la propriété étrangère en radiodiffusion, ce qui va porter atteinte au contenu culturel canadien. »
Selon un document de négociation allemand ayant récemment fait l'objet d'une fuite, pour la première fois dans le cadre d'un accord commercial, les conservateurs ont inclus la libéralisation des télécommunications dans l'Accord économique et commercial global (AECG) en cours de négociation avec l'Union européenne.
« Ils veulent que l'AECG renferme des règles sur la propriété étrangère des télécommunications », a déclaré Dave Coles. « Cette mesure rendra pratiquement impossible pour un prochain gouvernement canadien de renverser leurs réformes récentes permettant à des multinationales étrangères de prendre le contrôle de l'industrie canadienne des télécommunications. Cela va limiter à jamais le droit des Canadiens de posséder, de protéger et de réglementer les secteurs de télécommunications et de communications au pays. »
*Le sondage téléphonique de la firme de recherche Nanos réalisé auprès de 2 000 Canadiens a été mené entre le 12 et le 19 août, et a été commandé par Bell et Telus qui ont récemment réclamé l'élimination de toutes les règles à la propriété étrangère des télécommunications. 27 % des répondants ont déclaré « soutenir » et 19 % ont déclaré « soutenir quelque peu » la propriété étrangère des télécommunications, alors que 5 % étaient incertains.
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER
DAVE COLES, 613-299-5628
Partager cet article