La plupart des détaillants canadiens sont prêts pour l'élimination graduelle de la pièce d'un cent English
TORONTO, le 30 janv. 2013 /CNW/ - La majorité des commerces de détail du Canada se dit prête à la disparition de la pièce d'un cent et entend utiliser les lignes directrices sur l'arrondissement du gouvernement fédéral, selon un sondage mené par le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) auprès de petites, moyennes et grandes entreprises de détail.
« Le 4 février, la plupart des détaillants canadiens seront fin prêts à faire face à l'élimination graduelle de la pièce d'un cent, » affirme Diane J. Brisebois, présidente-directrice générale du CCCD. « Bien que nous ayons appuyé cette initiative dès le début, nous sommes reconnaissants envers le gouvernement d'en avoir retardé la mise en œuvre jusqu'à ce jour, les détaillants ayant consacré la période supplémentaire qui leur a été accordée à mieux se préparer. »
Madame Brisebois a également laissé savoir que ces changements sont volontaires et qu'elle s'attend à ce que les détaillants prennent leurs décisions subséquentes de manière à servir le meilleur intérêt de leur clientèle. Bien que la majorité des détaillants suivra les lignes directrices fixées par le gouvernement fédéral, nombre d'entre eux continueront toutefois de rendre la monnaie exacte jusqu'à épuisement de leur réserve de pièces d'un cent. D'autres adopteront des approches différentes pour rendre la monnaie à leurs clients. Elle note également que l'arrondissement ne vise que les transactions en espèces et n'affecte aucunement les paiements effectués par voie électronique, tels que les transactions par carte de crédit ou carte de débit.
C'est à l'été 2012 que la Monnaie royale canadienne a cessé la production de la pièce d'un cent. Le CCCD a plaidé afin que l'élimination graduelle de la pièce d'un cent soit reportée après le fort achalandage du temps des Fêtes, ce que le gouvernement a accepté de faire. Le 4 février prochain, la Monnaie royale cessera la mise en circulation de la pièce d'un cent auprès des institutions financières et les encouragera également à lui retourner leur réserve restante de pièces d'un cent.
Le CCCD a mené un sondage auprès de ses membres, histoire de déterminer : leur état de préparation en vue de l'élimination graduelle de la pièce d'un cent; l'approche qu'ils entendent adopter en matière d'arrondissement; et les coûts éventuels qui de telles mesures nécessiteront. Le sondage a donc révélé que 55 pour cent des détaillants sont prêts à l'élimination graduelle. Il a également révélé que 74 pour cent des petits commerces de détail et 75 pour cent des entreprises moyennes de détail arrondiront manuellement les montants à la caisse. Toutefois, 63 pour cent des grandes entreprises modifieront leurs systèmes de point de vente. Il pourrait ainsi leur en coûter plus de 100 000 $ pour ce faire.
« Alors que les petits commerces de détail commenceront par arrondir manuellement la monnaie à rendre avant de déterminer les mesures appropriées à adopter - et ce, tant au chapitre des coûts que du service à la clientèle - cette approche n'est pas très pratique dans le cas de grands commerces de détail comptant des milliers d'employés, » d'ajouter Brisebois. « Évidemment, de tels changements représentent des coûts substantiels pour les détaillants soucieux de normaliser leurs opérations et de combler les besoins et les attentes de leur clientèle. »
Dans le but de fournir des réponses sur l'élimination graduelle de la pièce d'un cent, le CCCD a créé une page Web intitulée « La fin de la pièce d'un cent ». Cette dernière comprend une Foire aux questions, notamment sur le fonctionnement de la politique sur l'arrondissement du gouvernement, ainsi que des liens utiles pour accéder à de plus amples renseignements : http://www.cccd-rcc.org/fr/revendication/cent.asp.
Le Conseil canadien du commerce de détail (www.retailcouncil.org) est la voix des détaillants canadiens. Fondé en 1963, le CCCD est une association sans but lucratif qui représente plus de 45 000 magasins de détail de tous types, notamment des grands magasins, des magasins spécialisés, des magasins à escompte, des magasins indépendants, des chaînes spécialisées régionales et nationales et des commerces en ligne.
SOURCE : Retail Council of Canada
Jean-Guy Côté
Directeur Affaires publiques et relations gouvernementales
514-982-0267 poste 225
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