La politique du salaire minimum : un enjeu pour des milliers de Québécoises et Québécois dont on parle trop peu durant la campagne électorale !
MONTRÉAL, le 30 août 2012 /CNW Telbec/ - Le Front de défense des non-syndiqués (FDNS) réclame des partis politiques leur position sur la politique du salaire minimum au Québec et particulièrement l'engagement d'accorder des augmentations substantielles dans les années à venir. Alors qu'en 2002, le taux du salaire minimum au Québec était le deuxième en importance au Canada; depuis le 1er mai 2012, il est en queue de peloton, au 8e rang. Mélanie Gauvin, porte-parole du FDNS, déplore que : « Plusieurs plates-formes de partis politiques ne comptent aucun engagement sur la hausse du salaire minimum au Québec. Ces augmentations relèvent pourtant de la responsabilité et de la volonté d'un gouvernement ».
En 2011, on comptait au Québec 194 200 personnes qui travaillaient au salaire minimum. Une étude récente de l'Institut de la statistique du Québec démontre aussi qu'une hausse du salaire minimum a une répercussion positive sur les salaires se situant au-dessus du nouveau taux de salaire minimum et peut toucher jusqu'à 20 % de l'ensemble des personnes salariées au Québec.
C'est pourquoi le FDNS désire rappeler aux différents partis que la politique du salaire minimum demeure un instrument privilégié, non seulement pour protéger les travailleuses et travailleurs contre de trop faibles salaires, mais aussi pour stimuler l'accroissement des revenus d'une partie importante de la population qui se trouve au bas de l'échelle salariale.
Selon Mélanie Gauvin porte-parole du FDNS : « Une personne qui travaille 40 heures par semaine devrait avoir un revenu de travail équivalant au seuil de faible revenu de Statistique Canada avant impôts pour une personne seule. En 2012, le taux général du salaire minimum au Québec devrait donc atteindre 11,20 $ l'heure ». Le FDNS presse donc les partis politiques à se positionner sur cette question et à indiquer clairement quelles sont leurs intentions.
Le Front de défense des non-syndiquéEs (FDNS) est une coalition qui regroupe plus de 25 groupes populaires et syndicaux. Son principal objectif est l'amélioration des conditions de vie et de travail des personnes non syndiquées. Le FDNS mène plusieurs actions contre la précarisation du travail et pour la hausse du salaire minimum.
SOURCE : Front de défense des non-syndiqué-es
Mélanie Gauvin, porte-parole le Front de défense des non-syndiquéEs;
514 270-7863 ou 514-795-0929
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