LA POPULATION ÉTUDIANTE DU CÉGEP DU VIEUX MONTRÉAL DÉNONCE LA DÉCISION DE
L'ADMINISTRATION DE FERMER SES PORTES À L'OPÉRATION NEZ ROUGE
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Association générale étudiante du Cégep du Vieux Montréal (AGECVM)05 déc, 2010, 14:55 ET
MONTRÉAL, le 5 déc. /CNW Telbec/ - L'Association générale étudiante du Cégep du Vieux Montréal a appris aujourd'hui, par la voie des médias, que l'administration du collège claquait la porte au nez de l'Opération Nez rouge, dont le siège d'activités est situé au Cégep. « L'administration adopte une attitude irresponsable en fermant ses portes à l'Opération Nez rouge. Nous devons trouver un moyen de les accommoder. » s'indigne Dominique Bordeleau, porte-parole de l'AGECVM.
Lors du vote de grève, les étudiant-e-s réuni en Assemblée générale avaient pris soin de voter le maintient des activités qui ne relèvent pas de l'enseignement, tel le service de garderie. « On s'en va manifester à Québec, et personne n'avait prévu perturber les activités de l'Opération Nez rouge! » s'exclame Laurent Cornelissen, porte-parole de l'AGECVM.
Les étudiant-e-s du Cégep du Vieux Montréal assistent donc, pour la troisième fois cette session à la fermeture «préventive» du Cégep du Vieux Montréal. En effet, la direction du Cégep avait mis la communauté collégiale en lock-out pendant cinq jours à l'occasion de la grève de deux jours votée pour les 23 et 24 novembre derniers, ainsi que pour la tenue de la Coupe Mémorable, le plus grand tournoi d'improvisation étudiante en Amérique du Nord.
« Encore une fois, la direction refuse de négocier ou de discuter avec les étudiant-e-s avant de prendre des décisions qui touchent la communauté. Pourtant, il est clair que nos activités de protestation sont restées pacifiques tout au cours de l'année et n'ont aucunement menacé la sécurité du Cégep. Nous sommes désolé-e-s que les bénéficiaires de l'Opération Nez rouge ait à payer le prix pour les mauvaises décisions de l'administration. » soulignent les portes-parole de l'AGECVM.
L'AGECVM regroupe près de 7700 cégépiens et cégépiennes et milite activement pour un réinvestissement public massif en éducation comme dans le reste des services sociaux, dans une optique de gratuité, d'accessibilité et de qualité.
Renseignements:
Dominique Bordeleau, 514-291-4930
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