La présence de la famille pendant la réanimation accroît la satisfaction et le professionnalisme English
Nouvelles fournies par
Fondation canadienne pour l'amélioration des services de santé07 août, 2014, 00:05 ET
Une approche audacieuse présentée à la 6e Conférence internationale sur les soins axés sur le patient et la famille, tenue du 6 au 8 août 2014 à Vancouver (C.-B.)
VANCOUVER, le 7 août 2014 /CNW/ - Une nouvelle approche audacieuse de South Health Campus (SHC) des Services de santé Alberta à Calgary a relancé les discussions sur les avantages de la présence de la famille pendant la réanimation.
SHC a constaté que la présence de la famille au chevet comporte des avantages évidents pour toutes les parties, à savoir la famille, le patient et l'équipe de soins, de dire Joanne Ganton, directrice des soins axés sur le patient et la famille à SHC.
Mme Ganton présentera l'expérience de SHC à la 6e Conférence internationale sur les soins axés sur le patient et la famille : « Partnerships for Quality and Safety » qui se tiendra du 6 au 8 août 2014 à Vancouver, en Colombie-Britannique. La conférence est organisée par l'Institute for Patient- and Family-Centered Care, en partenariat avec la Fondation canadienne pour l'amélioration des services de santé (FCASS) et Providence Health Care de la Colombie-Britannique.
L'idée de la présence de la famille soulève de nombreuses objections. Certains prétendent que la réanimation est un événement bien trop traumatisant pour que la famille y assiste ou qu'il n'y a tout simplement pas assez d'espace dans la chambre, alors que d'autres affirment même qu'un membre de la famille pourrait s'évanouir et devenir ainsi patient.
Or, l'Association américaine des infirmières et infirmiers en soins intensifs cite plus d'une dizaine d'études et d'enquêtes montrant que les consommateurs de soins de santé sont en désaccord : la plupart pensent les membres de la famille devraient se voir offrir la possibilité d'être présents lors des procédures d'urgence telles que la réanimation.
Les patients qui survivent indiquent qu'ils sentaient la présence de leurs proches et que cela les réconfortait. Les membres de famille disent souvent que le fait d'être dans la salle les rassure. Ils ont l'impression de participer aux soins et ils peuvent constater par eux-mêmes que tout est fait pour leur être cher.
« Lorsque vous êtes là, le patient peut sentir votre présence, votre voix, votre contact », dit Mme Ganton, « ce qui peut être aussi puissant que toute intervention médicale. »
Mme Ganton ajoute que la présence de la famille diminue également les plaintes et les préoccupations, car les membres de la famille n'ont pas à se démener pour obtenir de l'information sur ce qui s'est passé pendant la réanimation.
« Pour cet hôpital, les patients et les familles devraient être de véritables partenaires dans les soins », dit Stephen Samis, vice-président, Programmes, Fondation canadienne pour l'amélioration des services de santé. « Il se crée ainsi un environnement qui donne la priorité aux besoins du patient, qui améliore la communication de l'équipe soignante en situation de crise et qui fait de la famille un partenaire dans les soins. »
Depuis que SHC a adopté les lignes directrices en juin 2013, la plupart des familles qui étaient à l'hôpital au moment de la réanimation ont accueilli favorablement la possibilité de rester dans la salle. Cette pratique est en place dans plusieurs autres services d'urgence des établissements de Services de santé Alberta.
« La présence de la famille est une philosophie et une pratique qui commencent à prendre racine dans les hôpitaux pour adultes, puisqu'elle est déjà favorisée depuis longtemps dans les hôpitaux pour enfants, » dit Valrie Stewart, facilitatrice clinique, Soins axés sur le patient et la famille, SHC, qui présentera d'ailleurs un exposé avec Joanne Ganton à la conférence de Vancouver. « À South Health Campus, la famille est bienvenue non seulement dans les unités de réanimation, mais aussi dans les unités de patients hospitalisés, les services de tests de diagnostic, les interventions effractives, les soins intensifs, les salles d'urgence et même, maintenant, dans la salle de réveil post-anesthésique. »
SOURCE : Fondation canadienne pour l'amélioration des services de santé
Elissa Freeman, Pour la Fondation canadienne pour l'amélioration des services de santé, Cell. : 416.565.5605, [email protected]; Holly Roy, Relationniste de presse, Ouest canadien, Cell. : 780.991.2323, [email protected]
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