La prévalence des troubles d'anxiété chez les jeunes gais et lesbiennes
pourrait contribuer à prévenir le suicide selon une étude du Douglas
MONTRÉAL, le 25 janv. /CNW Telbec/ - Dans une étude exploratoire, des chercheurs de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas ont observé que les jeunes gais et lesbiennes étaient douze fois plus susceptibles de souffrir d'un troubles d'anxiété et étaient plus enclins à consulter un professionnel en santé mentale que l'étaient les jeunes hétérosexuels.
Cette étude, publiée ce mois-ci dans la Revue canadienne de psychiatrie, est la seule étude canadienne à se pencher sur l'orientation et l'identité sexuelle comme facteur de risque de suicide. Toutes les victimes de leur échantillon, indépendamment de leur orientation sexuelle, démontraient une psychopathologie similaire généralement associée au suicide. Cinquante cinq enfants et adolescents victimes de suicide et cinquante cinq sujets témoins de la collectivité ont été évalués à l'aide d'entrevue et de questionnaires menés auprès de proches sur des questions d'orientation et d'identité sexuelle de diagnostics psychopathologiques et d'utilisation de services.
Les auteurs
Mentions
L'étude a été financée par le Fonds de recherche en santé du Québec (FRSQ).
Les chercheurs tiennent à remercier chaleureusement toutes les familles pour leur contribution essentielle à leur étude.
Renseignements: Marie france Coutu, Service des communications et affaires publiques, (514) 761-6131, poste 2769, Cell. (514) 835-3236, [email protected]; Rédigé avec la collaboration de l'Association canadienne de psychiatrie
Partager cet article