La proposition d'Olymel/Westco ne permet pas à Nadeau Ferme Avicole de
rappeler la majorité des travailleurs mis à pied
SAINT-FRANÇOIS-DE-MADAWASKA, NB, le 3 févr. /CNW/ - La proposition d'Olymel/Westco ne permettra que le retour au travail de 50 des 165 employés mis à pied par Nadeau Ferme Avicole.
Le directeur de Nadeau Ferme Avicole, Yves Landry, est déçu par l'annonce faite par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, vendredi dernier, à l'effet qu'il n'interviendra pas pour clarifier les modalités de l'arrêté original, qui désigne Nadeau Ferme Agricole comme l'usine néo-brunswickoise pour transformer les poulets de la province. "L'arrêté ministériel fait état de 'transformation', et non 'd'abattage à forfait'", souligne-t-il.
M. Landry ajoute que la proposition d'Olymel/Westco consiste uniquement à faire "l'abattage à forfait" de leurs poulets. La majorité des emplois se trouvent dans le transport, l'emballage, l'entretien et la commercialisation, toutes des tâches que Nadeau Ferme Avicole assumait avant qu'Olymel/Westco ne décide d'envoyer 80 % des poulets produits au Nouveau-Brunswick à l'extérieur de la province. Toutes ces tâches et autres emplois qui y sont rattachés se retrouveront au Québec, a-t-il poursuivi. "La proposition d'Olymel/Westco signifierait donc que seulement 50 travailleurs retrouveraient du travail, soit bien en dessous des 165 travailleurs mis à pied quand ils ont décidé d'envoyer la majorité des poulets vivants produits au Nouveau-Brunswick chez Olymel, au Québec", a dit M. Landry.
Les emplois néo-brunswickois deviennent des emplois québécois, souligne M. Landry.
M. Landry se dit aussi surpris du refus du gouvernement d'intervenir : "Le communiqué émis par le gouvernement faisait allusion à une analyse objective de l'industrie, selon laquelle, si les poulets produits dans la province étaient traités chez Nadeau Ferme Avicole, on y retrouverait le niveau d'embauche qui existait avant les mises à pied". Il est clair, ajoute M. Landry, que l'arrêté visait à rétablir les niveaux d'embauche tels qu'ils existaient avant l'envoi des poulets vers le Québec.
M. Landry affirme que la compagnie apprécie l'offre du gouvernement de faciliter la médiation des négociations et il confirme que Nadeau a fait parvenir une lettre au ministère pour exprimer sa volonté de discuter de la proposition d'Olymel/Westco (du 22 janvier) et de la contre proposition de Nadeau Ferme Avicole (du 25 janvier). Toutefois, Nadeau dit-il, a aussi demandé que les discussions de la médiation portent sur les facteurs qui sont des sources d'instabilité dans le secteur de la volaille, sur la recherche de solutions à plus long terme et sur des stratégies visant à retablir la stabilité dans le système de gestion de l'approvisionnement dans la province.
Renseignements: Yves Landry, directeur, Nadeau Ferme Avicole Ltée, (506) 992-2192
Partager cet article