La recherche universitaire : essentielle pour le Québec
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CONFERENCE DES RECTEURS ET DES PRINCIPAUX DES UNIVERSITES DU QUEBEC (CREPUQ)31 janv, 2013, 16:04 ET
MONTRÉAL, le 31 janv. 2013 /CNW Telbec/ - La contribution des universités au développement de la société québécoise est inestimable. Toutefois, le Québec ne pourra se maintenir parmi les sociétés du savoir s'il laisse la position relative de ses universités se détériorer et s'il ne soutient pas adéquatement la recherche universitaire. C'est le message central qui sera livré demain par la présidente du conseil de la CREPUQ et rectrice de l'Université de Sherbrooke, Mme Luce Samoisette, lors de la rencontre préparatoire au Sommet sur l'enseignement supérieur qui se tient à Rimouski.
Malheureusement, la recherche au Québec traverse présentement une période difficile avec des compressions de 13 % au Fonds de recherche du Québec-Santé (FRQS) et au Fonds de recherche du Québec - Société et Culture (FRQSC), et de 30 % au Fonds de recherche du Québec - Nature et Technologies (FRQNT). De plus, sans les ressources financières adéquates, les universités ne pourront recruter les 2000 professeurs requis d'ici 2018-2019 pour assurer l'accessibilité de l'enseignement et le développement de la recherche.
« C'est toute la base de notre système de recherche qui est affaiblie : les bourses aux étudiants, le soutien au démarrage de carrière en recherche, le regroupement de chercheurs, le développement de la recherche intersectorielle. Dans ce contexte la nouvelle Politique nationale de la recherche et de l'innovation devra marquer un tournant et permettre à la société québécoise de se fixer des objectifs ambitieux», a expliqué Mme Samoisette.
Les chefs d'établissement souhaitent que le gouvernement maintienne le cap sur l'objectif identifié par la première ministre du Québec lors du discours du 31 octobre 2012, d'augmenter les investissements publics et privés en recherche et développement à 3 % du PIB en priorisant la recherche universitaire.
La société québécoise a fait le choix stratégique de confier l'essentiel de la recherche publique aux universités. Ce choix comporte de multiples avantages : il rapproche la recherche de la formation, favorisant la préparation d'une relève scientifique; il permet de concentrer nos infrastructures et de développer des expertises autour de créneaux porteurs; il favorise le partage des ressources et la collaboration entre universités; et il augmente l'autonomie et la résilience de notre système de recherche.
Soulignons également l'effet structurant de la présence des universités québécoises, leur soutien au développement des régions par les liens étroits qui sont créés avec les diverses collectivités. Ces effets bénéfiques touchent tous les aspects de la vie collective (éducation, social, communautaire, scientifique et santé).
La contribution la plus importante des universités : ses diplômés
Pour la CREPUQ, « L'enseignement et la recherche universitaires sont indissociables. Il est essentiel de soutenir adéquatement l'un et l'autre. Les chefs d'établissement réclament un financement adéquat, stable et prévisible, qui leur permettra de donner leur pleine mesure au soutien du développement social, culturel, scientifique, technologique et économique du Québec », ajoute le président-directeur général de la CREPUQ, M. Daniel Zizian.
Malgré les immenses progrès accomplis depuis 1960, le taux de scolarisation universitaire du Québec accuse toujours du retard par rapport à celui de l'Ontario et du Canada dans son ensemble. Un écart important sépare encore le Québec de l'Ontario au chapitre de la scolarisation universitaire. En 2006, 16,5 % de la population québécoise âgée de 15 ans et plus détenait un grade universitaire, contre 20,5 % pour l'Ontario. Pour que le Québec compte en proportion le même nombre de diplômés que l'Ontario, il faudrait avoir décerné 264 000 grades universitaires de plus. Une richesse collective que le Québec n'a pas les moyens de perdre.
Le mémoire est disponible à l'adresse : http://www.universites-avenir.ca/contribution-des-universites-a-la-societe-quebecoise/
La CREPUQ regroupe les 19 établissements universitaires du Québec. Elle agit comme porte-parole auprès du gouvernement et des milieux intéressés par l'enseignement et la recherche universitaires. Elle est également un outil de coordination et de concertation entre les universités, un centre de recherche au service des administrations universitaires, un agent coordonnateur de services communs, ainsi qu'un centre de ressourcement et de réflexion pour ses membres.
SOURCE : CONFERENCE DES RECTEURS ET DES PRINCIPAUX DES UNIVERSITES DU QUEBEC (CREPUQ)
Chantal Pouliot, directrice des communications
Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec
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