La reconnaissance formelle de 6 nouveaux cancers devient effective dans l'application de la loi en matière de maladies professionnelles chez les pompiers English
MONTRÉAL, le 11 avril 2025 /CNW/ - « À l'issue de plusieurs années de bataille et de négociations, le tableau des cancers reconnus comme maladies professionnelles chez les pompières et pompiers du Québec commence à s'allonger significativement ». C'est ainsi que s'est exprimé le président d l'Association des Pompiers de Montréal, Chris Ross, qui a salué l'action et la sensibilité du ministre du Travail, Jean Boulet, qui a piloté le dossier de la réforme de la Loi sur la santé & sécurité du Québec (Loi modernisant le régime de santé et sécurité du travail (LMRSST)) en la matière depuis les dernières années. Dans la foulée, monsieur Ross en a profité pour remercier le conseil des ministres du gouvernement Legault d'avoir ultimement permis que l'aval à cette reconnaissance soit publié dans la gazette officielle du Québec.
En quelques années, le nombre des cancers reconnus comme maladies professionnelles est graduellement passé de zéro à 9, et aujourd'hui à 15, avec l'ajout du cancer du cerveau, du cancer colorectal, de la leucémie, du cancer de l'œsophage, de celui sein et du cancer testiculaire. Ce nouvel état des choses s'avère aujourd'hui une victoire qui constituait, il n'y a pas si longtemps déjà, une étape jugée quasi-impossible à atteindre, de poursuivre le leader syndical.
« Bien que l'on soit encore derrière certaines provinces canadiennes, dont l'Alberta, la Saskatchewan, l'Ontario et certains territoires, le Québec a réalisé des pas de géant en la matière au nom de la justice et de la raison pour tous nos pompiers qui risquent leurs vies pour sauver celles des citoyens » a dit monsieur Ross en spécifiant que les cancers de toute nature sont devenus les tueurs silencieux dans la communauté des pompiers dont le métier a évolué à une vitesse vertigineuse depuis le début des années 2000, qui ont vu naître des technologies et techniques de construction plus risquées qu'à une autre époque, avec l'utilisation de matériaux de synthèse développant des fumées et des toxines qui affectent la santé des soldats du feu.
L'éclosion de cancers dont les délais de latence peuvent osciller entre 5 et 15 ans entraîne des maladies graves et mortelles : 90 % des décès de pompiers et pompières imputables aux maladies professionnelles au Québec surviennent, incidemment, chez les pompiers de Montréal.
Pour l'Association des Pompiers de Montréal, le partage d'une même vision demeure le gage ultime de réussite dans ce combat perpétuel, et c'est ce dont le ministre du Travail, monsieur Boulet, a continuellement fait preuve, tout au long du processus qui a mené à ce nouvel état de fait.
SOURCE Association des pompiers de Montréal

Source : Chris Ross, président, Association des Pompiers de Montréal; Contact : Alexandre Dumas, 514-898-4636 (cellulaire), [email protected]
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