La réforme Bolduc : la FECQ émet ses réserves
MONTRÉAL, le 7 août 2014 /CNW Telbec/ - Ce matin, le ministre de l'éducation, monsieur Yves Bolduc, dévoilait ses intentions pour l'année en cours. La Fédération étudiante collégiale du Québec est ravie que le ministre soit sensible aux problématiques du réseau. Toutefois, la révision de la formule de financement est insuffisante pour, à elle-seule, maintenir la vitalité des cégeps en régions.
«J'ai bien peur que le ministre prenne ici le problème du mauvais côté. S'il veut affronter la baisse de l'effectif étudiant, il doit d'abord s'assurer que les salles de cours en régions cessent de se vider. À quoi bon mieux financer les services aux étudiants s'il n'y a personne pour les utiliser?» s'interroge Alexis Tremblay, président de la FECQ.
Dans un deuxième temps, la FECQ trouve intéressant d'entamer une réflexion sur la formation collégiale, ce qui n'a pas été fait depuis 1993. D'ailleurs, la Fédération consultera cette année ses membres au sujet de la révision des programmes.
«Évidemment, nous allons participer activement aux comités de travail. Cependant, l'enjeu prioritaire devrait être la mise en place d'un programme de mobilité étudiante. C'est le premier pas à franchir si nous voulons relancer le réseau collégial et revitaliser nos cégeps en régions.» affirme monsieur Tremblay.
Depuis longtemps, la Fédération considère que la répartition équitable de l'effectif étudiant sur le territoire québécois est une solution élémentaire pour affronter les défis démographiques.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 65 000 étudiants provenant de 20 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 25 ans, elle contribue à l'amélioration des conditions de vie et d'études des collégiens.
SOURCE : Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
Émilie Joly, vice-présidente et attachée de presse, Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), courriel : [email protected], téléphone : (514) 358-6364.
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