La région boréale canadienne et l'intérieur australien sont à l'avant-garde de la conservation
BALTIMORE, le 23 juill. 2013 /CNW/ - Le Canada et l'Australie renferment deux des plus grandes régions écologiques intactes de la planète, soit les forêts boréales de la zone subarctique du Canada, et la savane tropicale et les déserts de l'intérieur de l'Australie. Les mesures prises par les peuples autochtones de ces deux pays pour protéger l'environnement naturel offrent des modèles de conservation d'autres régions du monde.
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Les expériences vécues et les mesures prises dans ces deux pays pour préserver leurs régions boréale et intérieure, écologiquement différentes, mais toutes aussi importantes l'une que l'autre pour la planète, sont à l'ordre du jour d'un important congrès de cinq jours à Baltimore. Pew Charitable Trusts commandite un symposium inaugural. Le International Congress for Conservation Biology, qui commence lundi le 22 juillet, réunit des centaines de scientifiques de partout dans le monde.
Un nouveau rapport, intitulé Conserving the World's Last Great Forest Is Possible, rédigé conjointement par le International Boreal Conservation Science Panel et plusieurs universitaires réputés, sera rendu public lors du symposium. Le rapport fait état non seulement de nouvelles recherches scientifiques selon lesquelles il faudrait maintenir le statut protégé d'au moins la moitié des grandes régions écologiques intactes, mais aussi comment les groupes autochtones du Canada sont en voie de mettre au point des plans d'utilisation des terres pour de grandes parties des zones forestières boréales du pays.
De même, l'Australie compte maintenant 58 Indigenous Protected Areas couvrant près de 50 million d'hectares (plus de 120 millions d'acres) — une superficie plus grande que celle de la Californie — et près de 700 aborigènes employés dans le cadre de son Indigenous Ranger Program. Outre la conservation, ces zones préservent la culture traditionnelle, ramènent les propriétaires aborigènes à la terre et permettent le développement des compétences et de l'emploi.
L'intégrité de la forêt boréale canadienne et de l'intérieur australien offrent une occasion unique de maintenir et de conserver de façon proactive de grands écosystèmes fonctionnels et la biodiversité. Pourtant, ces régions sont vues par certains comme les dernières frontières de l'extraction incontrôlée des ressources naturelles. Les tensions en résultant sur l'équilibre entre l'intégrité écologique et la biodiversité d'une part, et les besoins économiques d'autre part, ont suscité de nouvelles idées et collaborations novatrices qui ont déjà eu des résultats spectaculaires, portant à un niveau inédit les initiatives de protection des sites partout dans le monde.
Au Canada, par exemple, plus de 526 000 kilomètres (130 millions d'acres) carrés de zones protégées ont été établies dans la région de la forêt boréale. De plus, les gouvernements provinciaux de deux des plus grandes provinces, l'Ontario et le Québec, se sont engagées ces dernières années à établir de nouvelles zones protégées supplémentaires totalisant quelque 800 000 kilomètres (près de 200 millions d'acres) carrés.
L'Australie a récemment établi quatre grandes Indigenous Protected Areas dans la rude région éloignée de Kimberley de l'Australie de l'Ouest, appartenant à des aborigènes le plus important du pays. Ces zones protègent 69 139 kilomètres (17 millions d'acres) carrés de littoral et de savane tropicale vierges et représentent le chapitre le plus récent de la saga de la conservation aborigène réussie en Australie.
« Les résultats obtenus dans ces régions écologiques exceptionnelles et d'importance mondiale représente une nouvelle frontière pour la conservation à l'échelle de la planète. Les réussites à ce jour constituent une inspiration pour quiconque est déterminé à trouver des solutions pratiques et efficaces au défi permanent mariage entre la conservation et les besoins économiques », dit Steven Kallick, directeur des programmes de conservation de la nature mondiaux de Pew, qui s'adressera au participants lors d'une séance pendant le congrès de Baltimore.
« Ce qui ressort clairement des expériences vécues au Canada et en Australie, c'est que les droits et conservation le leadership autochtones sont essentiels à la réussite réelle à long terme de la conservation », ajoute Barry Traill, directeur des activités de Pew en Australie et conférencier lui aussi.
Parmi les autres conférenciers sur les expériences canadienne et australienne, on compte Fritz Reid de Canards Illimités; Valérie Courtois, de L'Initiative boréale canadienne; Jeff Wells, de l'International Boreal Conservation Campaign; Aran O'Carroll, du Secrétariat de l'Entente sur la forêt boréale canadienne, et James Levitt, du Program on Conservation Innovation, Harvard Forest, de l'Université Harvard.
Lien relié Conserving the World's Last Great Forest Is Possible
SOURCE : The Pew Charitable Trusts
Paul Sheridan, 202-258-2304, [email protected]; Brandon MacGillis, 202-887-8830, [email protected]
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