La répression n'est pas la solution : le gouvernement doit abroger la loi spéciale et négocier de bonne foi avec les étudiants-es
MONTRÉAL, le 24 mai 2012 /CNW Telbec/ - Pour Québec solidaire, les événements des derniers jours démontrent que le gouvernement Charest a complètement erré en refusant de négocier avec les mouvements étudiants sur le fond des choses et en imposant une loi brimant sévèrement les libertés civiles. « La police procède à des arrestations de masse et qui plus est, démesurément musclées. Des milliers de citoyennes et citoyens des quartiers de Montréal et de d'autres villes et villages manifestent chaque soir avec des casseroles dans une cacophonie ferme et joyeuse. Nous en sommes! Des centaines de personnes signent la déclaration « Arrêtez-moi quelqu'un ». Nous l'avions dit le 22 mai : la loi 78 ne règlera rien du tout, bien au contraire. Elle va attiser des feux. Nous avions raison », affirme Françoise David, présidente et porte-parole de Québec solidaire.
« Le temps d'une négociation sérieuse est venu. Il est déjà très tard. Dans nos rues, dans nos quartiers, des familles entières, se lèvent et expriment une très grande colère à l'égard du gouvernement Charest. Il doit, et ça presse, abroger la loi 78 qui est jugée honteuse par les citoyens-nes et mouvements sociaux québécois et négocier un compromis honorable pour les deux parties sur la hausse des droits de scolarité », ajoute Amir Khadir, député de Mercier.
« Québec solidaire a maintenant 9000 membres. Dans le dernier mois seulement, plusieurs centaines de personnes ont adhéré à notre parti, y voyant une alternative véritable aux partis politiques traditionnels. Cela nous indique que nous allons dans la bonne direction en nous opposant de toutes nos forces à l'intransigeance du gouvernement Charest et à la répression politique et policière », conclut madame David.
David Dubois 514 208-0454
Partager cet article