La révision des primes au rendement des cadres de la fonction publique ne va pas assez loin, selon le SEFPO

TORONTO, le 17 août 2012 /CNW/ - La promesse faite par le premier ministre McGuinty cette semaine de passer en revue les primes payées aux cadres du secteur public est un pas dans la bonne direction, mais ne règle pas les rangs gonflés du personnel de direction, a déclaré le président du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario.

« Les primes sont un problème et nous sommes heureux de voir que des mesures seront prises »,  a ajouté Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO. « Mais l'annonce du premier ministre ne prend pas en compte le fait que le nombre de cadres est monté en flèche dans la Fonction publique de l'Ontario. »

Plus tôt cette semaine, le premier ministre McGuinty a déclaré à des journalistes qu'il était prêt à demander un examen complet du processus d'attribution des primes touchées par les milliers de cadres de la FPO. « Si tout le monde obtient un bonus, ça devient une partie du salaire, pas une prime au rendement », a déclaré McGuinty. « Je pense que nous avons besoin de réexaminer l'ensemble du processus d'attribution des primes au rendement. »

Thomas a fait remarquer que le vrai problème est l'augmentation en flèche du nombre de cadres versus le nombre d'employés qui est hors de toute proportion. Il a indiqué qu'il existe de nombreux cas dans la Fonction publique provinciale où un cadre supervise le travail d'une demi-douzaine d'employés - parfois d'un plus petit groupe.

« La FPO est envahi par les cadres », a-t-il ajouté. « Dans les deux dernières années, pour chaque poste de première ligne que le gouvernement a comblé, il a engagé trois superviseurs / membre du personnel d'encadrement et un cadre supérieur. Ça ne fait qu'aggraver le problème du déficit; ça ne le résout pas. »

Thomas a déclaré que le moment de cette annonce est bizarre, juste après l'annonce des plans du gouvernement visant à geler les salaires des enseignants et d'autres travailleurs du secteur public, et dans certains cas à réduire les salaires et d'autres avantages acquis.

« Mes membres sont des employés des premières lignes du service public - pas des cadres », a déclaré Thomas. « Nous perdons des emplois et on nous demande de rester au point zéro pendant que messieurs McGuinty et Dwight Duncan distribuent des chèques de prime à leurs cadres. Il y a quelque chose de fondamentalement injuste dans ce système ».

SOURCE : Ontario Public Service Employees Union (OPSEU)

Warren (Smokey) Thomas
Président du SEFPO
613-329-1931