La SAAQ lance une nouvelle campagne sur la drogue au volant
QUÉBEC, le 7 avril 2015 /CNW Telbec/ - La Société de l'assurance automobile du Québec lance une nouvelle campagne de sensibilisation qui utilise une touche humoristique pour lutter contre un problème de taille : la drogue au volant. Cette campagne, qui s'adresse principalement aux conducteurs de 16 à 24 ans, rappelle que les policiers sont capables de détecter les conducteurs sous l'effet de la drogue. Le message télévisé de 30 secondes sera diffusé sur certaines chaînes spécialisées et sur le Web.
Un problème grandissant
« La drogue au volant nous préoccupe beaucoup, affirme le ministre des Transports, M. Robert Poëti. En effet, un récent sondage révèle que 2 % des conducteurs québécois ont conduit un véhicule après avoir consommé de la drogue, ce qui représente environ 100 000 conducteurs. De plus, la présence de drogues licites ou illicites dans le sang a été constatée chez 31 % des conducteurs décédés dans un accident de la route de 2008 à 2012. La sécurité routière est une priorité et ces données nous incitent à intensifier nos actions de sensibilisation », soutient le ministre.
Par ailleurs, le nombre d'arrestations pour drogue au volant est en constante augmentation depuis cinq ans. En effet, 409 conducteurs ont été arrêtés en 2013, par rapport à 69 en 2009.
Des effets, peu importe la drogue
« Toutes les drogues agissent sur le cerveau et les effets produits sont incompatibles avec la conduite automobile, rappelle Mme Nathalie Tremblay, présidente et chef de la direction de la Société. La drogue au volant est une infraction criminelle et les policiers sont formés pour reconnaître un conducteur sous l'effet d'une drogue, et ce, peu importe laquelle », ajoute-t-elle.
Des tests fiables
Le policier qui soupçonne un conducteur d'avoir la capacité de conduire affaiblie par la drogue lui fait passer une série d'épreuves de coordination des mouvements sur le bord de la route. Ces tests sont fiables et difficiles à réussir sous l'effet de la drogue. En cas d'échec, le conducteur est emmené au poste, où un expert en reconnaissance de drogue le soumet à d'autres tests.
Le résultat de ces tests peut mener à des accusations en vertu du Code criminel. Comme pour l'alcool au volant, les sanctions sont sévères : amende, perte du permis de conduire, casier judiciaire, emprisonnement, etc.
Source :www.saaq.gouv.qc.ca
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SOURCE Société de l'assurance automobile du Québec
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