La santé publique d'abord
QUÉBEC, le 29 avril 2020 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle, M. Pierre Arcand, sonne l'alarme sur la situation préoccupante qui affecte Montréal dans la lutte à la Covid-19. Les urgences d'hôpitaux débordent, la situation dans les CHSLD n'est toujours pas sous contrôle et la transmission communautaire se poursuit. Ces signes inquiétants lèvent un certain doute sur le désir du gouvernement d'amorcer un déconfinement.
M. Arcand rappelle les 6 mesures annoncées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour procéder à un déconfinement sécuritaire :
- Maîtriser la transmission du virus ;
- Assurer l'offre de santé publique et de soins ;
- Minimiser le risque dans des environnements exposés, comme les établissements de santé de longue durée ;
- Mettre en place des mesures de prévention au travail, dans les écoles et dans d'autres lieux fréquentés ;
- Contrôler le risque de cas importés ;
- Responsabiliser les populations.
Ces conditions sont loin d'être remplies actuellement à Montréal. La situation est particulièrement critique dans les quartiers de Montréal-Nord, St-Michel Rivière-des-Prairies. La capacité de tester les personnes atteintes du virus est le nerf de la guerre pour gagner le combat., très peu de tests sont pourtant réalisés.
Depuis des semaines, les députés questionnent la santé publique ainsi que les acteurs du gouvernement pour comprendre pourquoi le nombre de tests a ralenti au fil des semaines. À l'aube d'un déconfinement, la capacité de tester devient encore plus importante pour s'assurer de pouvoir rapidement identifier les personnes infectées. Le gouvernement de François Legault promet de hausser les tests de dépistage, mais cette intention ne s'est toujours pas concrétisée.
« Notre préoccupation première est la santé et actuellement la situation est loin d'être sous contrôle. Avant même que le déconfinement soit amorcé, le réseau de santé montréalais est débordé. Il suffit de voir le taux d'occupation des urgences dans les hôpitaux montréalais. Les autorités peuvent-elles nous assurer qu'elles seront en mesure de prendre toutes les personnes infectées en charge une fois que nous reprendrons graduellement l'ouverture des commerces et des entreprises ? Nous sommes énormément préoccupés et la faible capacité de tester présentement nous inquiète pour la suite des choses. Tous les pays qui ont entrepris un déconfinement ont augmenté le nombre de tests. Au Québec, aucune stratégie de dépistage n'a été présentée. »
Pierre Arcand, chef de l'opposition officielle.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Frédéric Labelle, Responsable des relations avec les médias, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 438 831-0549
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