La sauvegarde des maisons de chambre - « Accroissement et aggravation de l'itinérance : des mesures concrètes sont attendues » - Louise Harel

MONTRÉAL, le 19 avril 2012 /CNW Telbec/ - « La sauvegarde des maisons de chambre est un enjeu crucial pour Montréal », a affirmé Louise Harel, chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal. Malgré le Plan d'action ciblé en itinérance 2010-2013 de la Ville, qui prévoit 300 nouvelles unités, le parc s'amenuise. En effet, des maisons de chambre privées sont converties en d'autres types d'habitation ou sont à risque de l'être; sans compter celles qui ne rencontrent pas les normes de salubrité et qui doivent être fermées ».

Pour faire face au problème d'itinérance et au manque criant de maisons de chambre, le Conseil municipal doit réitérer sa demande aux gouvernements du Québec et du Canada et ce, de façon unanime, afin d'assurer un plus grand nombre de ces habitations en ville. « Les maisons de chambre, c'est plus qu'un toit sur la tête pour cette population vulnérable ou en transition. En plus d'être adapté à une clientèle très peu fortunée, c'est un lieu de réinsertion sociale, une porte d'entrée vers une amélioration sensible de leur condition de vie. Nous nous devons de réussir ce pari en obtenant le soutien financier nécessaire pour leur sauvegarde », a poursuivi Mme Lyn Thériault, conseillère municipale du district de Louis-Riel et vice-présidente de la Commission sur le développement social et la diversité montréalaise.

Dispersées dans plusieurs arrondissements dont Ville-Marie, Mercier─Hochelaga-Maisonneuve et le Plateau, il n'est pas encore possible d'obtenir un recensement à jour de ces unités. « Nous devons être au fait de l'état réel des maisons de chambres privées dont un grand nombre s'effritent ou sont illégales. Pour la saine gestion de ce parc locatif, et en vue d'adapter les programmes aux besoins de la clientèle itinérante, ce recensement est une nécessité », a poursuivi Mme Harel.

« Depuis le rapport de la Commission de la santé et des services sociaux sur l'itinérance au Québec, en 2009, nous sommes toujours en attente de solutions. Ce que les itinérants ont besoin, ce sont des gestes concrets et tangibles. La motion de l'Opposition officielle pour la sauvegarde du parc de maisons de chambres, déposée au dernier Conseil municipal, sera étudiée par la Commission sur le développement social et la diversité montréalaise. Entre temps, nous espérons que le gouvernement du Québec adopte enfin la Politique québécoise en itinérance que réclame le milieu depuis de nombreuses années », a conclu Mme Thériault.

Pour consulter la motion qui fut déposée au Conseil municipal du 19 avril 2012, suivez le lien suivant :
http://visionmtl.com/depot/motions/Motion_sauvegarde_parc_maisons_chambres.pdf

Militza Jean
Attachée de presse 
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