La SCCI avertit le public d'engager uniquement des représentants en
immigration autorisés par le gouvernement du Canada
TORONTO, le 16 avr. /CNW/ - Hier, la GRC a porté des accusations de fraude contre un consultant en immigration non agréé de Windsor, motivant ainsi la Société canadienne de consultants en immigration (SCCI) à avertir les consommateurs qui veulent engager un représentant en immigration rémunéré d'avoir uniquement recours à un représentant autorisé par le gouvernement du Canada.
Francesco Salvatore (Sam) Burgio fait face à onze chefs d'accusation de fraude après que des clients ont prétendument versé à son entreprise des milliers de dollars pour présenter leurs demandes d'immigration et n'ont reçu aucun service en contrepartie. La SCCI avait révoqué l'adhésion de M. Burgio en 2006.
"Cela aurait dû servir de signal d'alerte à quiconque considérait l'engager", a déclaré M. John Ryan, président du conseil et chef de la direction par intérim de la SCCI. "La plupart des gens n'envisageraient jamais de consulter un médecin ou un avocat qui n'a pas de permis pour exercer sa profession, et les consommateurs doivent se rendre compte que le recours à un consultant en immigration non agréé est tout aussi imprudent et malavisé. Les consommateurs peuvent facilement vérifier le statut d'un consultant, étant donné que la SCCI affiche sur son site Web une liste à jour de tous ses membres en règle et des anciens membres."
Seuls les membres de la SCCI, du barreau d'une province ou d'un territoire ou de la Chambre des notaires du Québec sont autorisés à conseiller ou à représenter, contre rémunération, des clients relativement à des questions d'immigration devant le gouvernement du Canada.
L'adhésion à la SCCI est importante, étant donné que les membres de la SCCI sont tenus de satisfaire à des exigences rigoureuses en matière de formation continue et de respecter un code de déontologie strict. De plus, la SCCI a mis en œuvre des mesures de protection exhaustives à l'intention des consommateurs en offrant un processus de plaintes et de discipline, en exigeant que ses membres souscrivent une assurance contre les erreurs et les omissions et en veillant au maintien d'un fonds d'indemnisation des clients.
Malheureusement, les consultants en immigration non agréés, appelés aussi des "agents fantômes", exploitent des échappatoires juridiques qui leur permettent de continuer d'offrir des services d'immigration, sachant que le risque est faible que des mesures soient prises contre eux par les autorités chargées de l'application de la loi.
"La SCCI réclame depuis longtemps des modifications législatives qui visent l'imposition de sanctions contre les individus qui se font passer pour des agents canadiens agréés en immigration. Nous attendons avec impatience les modifications promises par l'honorable Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme."
La Société canadienne de consultants en immigration est l'organisme de réglementation professionnel des consultants canadiens agréés en immigration (CCAI). Établie en 2004, la SCCI compte actuellement plus de 1 700 membres. Elle a pour mandat de protéger les consommateurs qui ont recours à des services de consultation en immigration. À cet égard, la SCCI est responsable de la formation, de l'administration des examens de normes de compétences et de la bonne conduite professionnelle de ses membres. La SCCI exige aussi que tous ses membres souscrivent une assurance erreurs et omissions et contribuent à un fonds d'indemnisation. La meilleure façon de trouver un CCAI est de communiquer avec la ligne de référence aux CCAI, en composant le numéro sans frais 1-877-311-7926.
Renseignements: Nancy Tibbo, (416) 572-2800; sans frais: 1-866-308-2742; courriel: [email protected]
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