La sécurité publique est l'affaire de tous - « Le dossier des mesures d'apaisement de la circulation mérite un débat public ouvert et transparent » - Louise Harel
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle20 févr, 2012, 11:29 ET
MONTRÉAL, le 20 févr. 2012 /CNW Telbec/ - « Nous demandons que la Commission de la sécurité publique tienne des séances publiques de consultation relativement aux orientations à donner au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) dans l'important dossier des mesures d'apaisement de la circulation, a déclaré la chef de l'Opposition officielle, Mme Louise Harel, accompagnée de M. Réal Ménard, maire de l'arrondissement de Mercier/Hochelaga-Maisonneuve et vice-président de la Commission de la sécurité publique et de Mme Elsie Lefebvre, conseillère du district de Villeray et vice-présidente de la Commission des transports. Le recours à des mesures d'apaisement de la circulation doit donner lieu à un débat public ouvert, transparent et rigoureux où toutes les parties intéressées peuvent se faire entendre, parce que la sécurité publique est l'affaire de tous ».
« C'est d'autant plus vrai que dans nos arrondissements, les parents des conseils d'établissement, ainsi que les porte-parole de la santé publique, réclament que des mesures d'apaisement de la circulation, telles que les dos-d'âne, soient implantées. Ces dispositifs sont importants pour la sécurité de nos enfants, des personnes âgées et des familles », a-t-elle ajouté.
La position du SIM doit être publique
Pour sa part, M. Réal Ménard, déplore que les membres de la Commission sur la sécurité publique aient refusé, lors de la séance du 1er février dernier, d'accéder à sa requête de tenir des consultations publiques quant aux orientations à donner au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) dans le dossier des mesures d'apaisement de la circulation.
« Le point de vue du SIM nous importe énormément, rappelle-t-il. Le SIM aurait affirmé que les dos-d'âne engendraient une augmentation du temps de réponse des véhicules d'urgence, sans jamais le démontrer de façon scientifique et rigoureuse. Ces données doivent être déposées afin que nous puissions les mettre en perspective. La Commission sur la sécurité publique qui étudiera ces données ne peut donc se tenir à huis clos ».
Le maire de Mercier/Hochelaga-Maisonneuve considère que le Service de sécurité incendie de Montréal doit répondre aux questions suivantes :
- Quel est l'impact sur le délai de réponse, à travers l'ensemble de l'agglomération, des mesures d'apaisement de la circulation, pour les véhicules d'urgence ?
- Quel serait l'impact du retrait des dos-d'âne dans les corridors scolaires de l'agglomération de Montréal ?
- Existe-t-il des mesures d'apaisement de la circulation qui n'ont aucun impact sur le délai de réponse des appels urgents du SIM ?
- Pourquoi le SIM a-t-il seulement répertorié le nombre de dos-d'âne existant dans les quartiers de l'ancienne ville en négligeant de recenser ceux qui se trouvent dans les villes liées ?
La sécurité publique : un élément-clé pour retenir les familles à Montréal
Quant à Mme Elsie Lefebvre, elle a dit souhaiter que les travaux de la Commission de la sécurité publique se déroulent rapidement et que celle-ci émette des recommandations claires qui pourront contribuer aux travaux de la Commission des transports portant sur l'important dossier de la sécurisation des traverses piétonnes ».
« Il est clair que la sécurité publique doit être abordée de façon plus large, a-t-elle expliqué. La rétention des familles à Montréal passe par la mise en œuvre d'un environnement sécuritaire et paisible. Les mesures d'apaisement de la circulation - traverses piétonnes sécurisées, dos-d'âne, marquages, saillies de trottoirs, temps de traverse adaptés, etc. -, sont autant d'éléments qui contribuent au mieux-être des familles et qui vont permettre de diminuer le nombre d'accidents », a-t-elle conclu.
Rappelons que la problématique de la sécurité lors des déplacements est bien documentée par la Direction de la santé publique. Ainsi, sur l'île de Montréal, on compte chaque année plus de 12 000 blessés de la route (automobilistes, motocyclistes, piétons et cyclistes). Une moyenne de 5 piétons par jour sont blessés par une voiture. Près du quart des piétons (23 %) et des cyclistes (24 %) blessés ont moins de 18 ans. Enfin, chaque année, près de la moitié des piétons blessés au Québec sont heurtés sur l'île de Montréal.
Militza Jean, attachée de presse
Cabinet de la chef de l'Opposition officielle
Bureau : 514-872-2990
Pour prendre connaissance du libellé de la motion qui a été déposée au conseil, cliquez sur le lien suivant : http://www.visionmtl.com/userImgs/documents/conseil20fevrier2012/7.Motion_mesures_apaisement_circulation.pdf
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