La Société canadienne de physiologie de l'exercice et ParticipACTION
partagent de nouvelles données de recherche pour informer les Canadiens des
niveaux d'activité physique recommandés
La recherche démontre que même une augmentation minime de l'activité peut être bénéfique
TORONTO, le 12 mai /CNW/ - Une nouvelle recherche effectuée par la Société canadienne de physiologie de l'exercice (SCPE) indique qu'on peut retirer des avantages mesurables au plan de la santé à des seuils d'activité plus bas qu'on ne le croyait préalablement. Cependant, les Canadiens devraient essayer de dépasser ces seuils minimaux d'activité, car plus l'activité physique est variée, plus elle est intense et plus elle dure longtemps, meilleurs seront les résultats pour la santé.
La SCPE et ParticipACTION, le porte-parole national de l'activité physique et de la participation aux sports au Canada, utilisent cette nouvelle recherche, effectuée sur une période de trois ans et financée par l'Agence canadienne de la santé publique, pour faire connaître à tous les Canadiens la quantité et le type d'activité physique dont ils ont besoin pour être en santé. Les recommandations à l'égard de l'activité physique doivent être claires, car selon le Bulletin 2010 de Jeunes en forme Canada, seulement 27 pour cent des parents savent quelle quantité d'activité leurs enfants devraient cumuler chaque jour.
"Nous espérons que ces nouvelles données inciteront les Canadiens inactifs ou sédentaires de tous âges à ajouter davantage d'activité physique dans leur vie, sachant qu'ils pourront en retirer des avantages au plan de la santé à des seuils plus bas qu'on ne le croyait préalablement", indique le Dr Mark Tremblay, président du Comité des directives en matière d'activité physique de la SCPE. "De plus, tous les Canadiens peuvent améliorer leur santé en augmentant la fréquence, la durée, l'intensité et la variété de leur activité physique. Un peu c'est bien, mais plus c'est indéniablement mieux."
En résumé, voici les nouvelles recommandations en matière d'activité physique :
Enfants et jeunes (âgés de 5 à 17 ans) TEMPS - Au moins 60 minutes, et jusqu'à plusieurs heures, d'activité physique modérée chaque jour. - Pour les enfants et les jeunes très inactifs ou sédentaires, il est possible de retirer des avantages au plan de la santé en n'effectuant que 30 minutes d'activité physique modérée chaque jour. - Un peu d'activité vaut mieux que pas du tout, mais en faire plus c'est encore mieux. TYPE ET FRÉQUENCE - L'activité physique devrait être à prédominance aérobique, comme la marche rapide, le patin ou le vélo. - Elle devrait inclure des activités vigoureuses, comme la course et le soccer, au moins trois jours par semaine. - Elle devrait inclure des activités visant à renforcer les muscles et les os, comme le saut à la corde, les sauts ou les jeux en plein air, au moins trois jours par semaine. - Elle devrait être cumulée au moyen du jeu, du sport, du travail, du transport, des loisirs, de l'éducation physique ou d'exercices planifiés, et ce, avec la famille, à l'école ou dans la collectivité. Adultes (âgés de 18 à 65 ans) TEMPS - Au moins 150 minutes par semaine d'activité physique d'intensité modérée. Ce qui peut être atteint de plusieurs façons - par exemple, au moyen de périodes de 30 minutes, cinq jours par semaine. - L'activité peut être répartie sur plusieurs courtes périodes d'au moins 10 minutes chacune. - Si l'activité est vigoureuse, 90 minutes d'activité par semaine permettront de retirer des avantages au plan de la santé. En général, plus l'activité dure longtemps et plus elle est intense, plus elle sera bénéfique. TYPE ET FRÉQUENCE - L'activité physique devrait être à prédominance aérobique, comme la marche rapide, la natation ou le ratissage des feuilles mortes. - Voici des exemples d'activités vigoureuses : le jogging, le hockey ou la danse aérobique. - Elle devrait inclure des activités visant à renforcer les muscles et les os, comme l'entraînement avec poids, les sauts et le tennis, de deux à quatre fois par semaine. - Elle devrait inclure des activités visant la flexibilité, comme les étirements musculaires, les arts martiaux et le yoga, de quatre à sept jours par semaine. Aînés (âgés de plus de 65 ans) TEMPS - Au moins 150 minutes par semaine d'activité physique d'intensité modérée. Ce qui peut être atteint de plusieurs façons - par exemple, au moyen de périodes de 30 minutes, cinq jours par semaine. - L'activité peut être répartie sur plusieurs courtes périodes d'au moins 10 minutes chacune. - Si l'activité est vigoureuse, 90 minutes d'activité par semaine permettront de retirer des avantages au plan de la santé. En général, plus l'activité dure longtemps et plus elle est intense, plus elle sera bénéfique. Cependant, seuls les aînés qui sont déjà actifs devraient prendre part à des activités vigoureuses. TYPE ET FRÉQUENCE - L'activité physique devrait être à prédominance aérobique, comme la marche rapide, le vélo ou l'aquaforme. - Voici des exemples d'activités vigoureuses : le jogging, la nage rapide ou la danse rapide. - Elle devrait inclure des activités visant à renforcer les muscles et les os, comme l'entraînement avec poids, les sauts et le tennis, deux fois par semaine. - Elle devrait inclure des activités visant la flexibilité et l'équilibre, comme les étirements musculaires, la marche dans des sentiers accidentés et le yoga, de quatre à sept fois par semaine afin de prévenir les chutes et de favoriser le maintien de l'autonomie.
À titre de comparaison, les Guides d'activité physique canadiens existants indiquent que les enfants et les jeunes devraient faire au moins 90 minutes d'activité physique par jour, que les adultes devraient faire de 30 à 60 minutes d'activité physique modérée à vigoureuse et que pour les aînés, le nombre de minutes d'activité physique modérée la plupart des jours de la semaine devrait être de 30 à 60.
"En tant que chefs de file dans le domaine de l'activité physique, nous croyons avoir la responsabilité d'informer la population au sujet de la recherche qui a vu le jour depuis la création des Guides d'activité physique canadiens", déclare Mme Audrey Hicks, présidente de la SCPE. "Nous espérons pouvoir collaborer avec l'Agence canadienne de la santé publique dans la révision des directives canadiennes existantes en matière d'activité physique, afin de refléter les données actuelles."
La recherche canadienne est déjà utilisée par l'Organisation mondiale de la santé et par le Royaume-Uni afin de mettre à jour d'autres directives en matière d'activité physique, à l'échelle nationale et internationale.
"L'activité physique est un moyen par lequel les Canadiens de tous âges ont la possibilité d'améliorer leur santé", allègue Mme Kelly Murumets, présidente et chef de la direction de ParticipACTION. "Nous suggérons aux gens d'essayer une grande variété d'activités, jusqu'à ce qu'ils trouvent quelque chose qu'ils aiment et qu'ils continueront à pratiquer - car tous les Canadiens méritent de vivre une vie active et en santé."
La nouvelle recherche est disponible sous forme d'une série thématique de sept articles de revue spécialisée publiée dans l'International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, au www.ijbnpa.org/series/canada_physical_activity. ParticipACTION a aussi créé des fiches d'information accessibles pour résumer la recherche; elles sont disponibles à www.participACTION.com.
À propos de la Société canadienne de la physiologie de l'exercice
La SCPE est un organisme bénévole formé de professionnelles et de professionnels qui s'intéressent à la recherche scientifique en physiologie de l'exercice, en biochimie de l'exercice, en condition physique et en santé. La SCPE (anciennement l'Association canadienne des sciences du sport) a été fondée à l'occasion des Jeux panaméricains de Winnipeg, au Manitoba, en 1967, à la suite de quatre années d'efforts de coopération entre l'Association médicale canadienne et Éducation physique et santé Canada (anciennement l'Association canadienne pour la santé, l'éducation physique, le loisir et la danse). Pour obtenir de plus amples informations, veuillez visiter le site www.csep.ca/Francais
À propos de ParticipACTION
ParticipACTION est le porte-parole national de l'activité physique et de la participation aux sports au Canada. Originalement créé en 1971, ParticipACTION a été relancé en 2007 pour aider à prévenir la crise de l'inactivité et de l'obésité menaçant le Canada. À titre d'organisme national sans but lucratif engagé à inspirer et à appuyer les Canadiens à mener une vie saine et active, ParticipACTION travaille de concert avec ses partenaires, notamment des organismes liés au sport, à l'activité physique et aux loisirs, ainsi que des commanditaires corporatifs et les gouvernements, pour inciter les Canadiens à bouger davantage et pour les appuyer dans cette démarche. ParticipACTION bénéficie du soutien généreux de Sport Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada. Pour obtenir de plus amples informations, veuillez visiter le site Web www.participACTION.com.
Renseignements: Pour obtenir plus d'informations, prendre des arrangements pour une entrevue ou pour parler à un porte-parole, veuillez communiquer avec: Stephanie Babin, HKDP Communications et affaires publiques, [email protected], Bureau: (514) 395-0573 poste 238
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