La Société canadienne du cancer salue l'annonce d'investissements supplémentaires pour le dépistage du cancer colorectal
MONTRÉAL, le 30 nov. 2016 /CNW Telbec/ - La Société canadienne du cancer (SCC) - Division du Québec tient à saluer l'annonce faite aujourd'hui par le Dr Gaétan Barrette, de consacrer 14,7 millions de dollars supplémentaires au déploiement d'un système organisé de dépistage du cancer colorectal, le PQDCCR1. Annoncé en 2010, le déploiement du PQDCCR se fait toujours attendre au Québec, la seule province au pays qui n'a pas encore instauré ce programme.
Depuis trois ans, la SCC réclamait publiquement un échéancier clair pour la livraison de ce programme fort attendu. « Le cancer colorectal tue plus que les cancers du sein et de la prostate réunis. C'est en fait le tueur numéro un par cancer chez les non-fumeurs. En 2016, 6700 Québécois recevront un diagnostic de cancer colorectal. En injectant dans le réseau des sommes supplémentaires nécessaires au déploiement du PQDCCR, le ministère de la Santé facilitera l'accès à la coloscopie pour les patients présentant des symptômes et ceux ayant obtenu un résultat positif au test de recherche de sang dans les selles », affirme Suzanne Dubois, directrice générale de la SCC.
Le Programme québécois de dépistage du cancer colorectal a, pour la première fois, un échéancier plus précis puisque le Dr Barrette a affirmé que le lancement officiel du programme se ferait début 2018. « En 2010, le gouvernement libéral annonçait pour la première fois l'arrivée prochaine du PQDCCR. Près de sept ans plus tard, il était temps que le réseau de la santé se donne les moyens d'effectuer 25 000 coloscopies de plus par année, tel qu'annoncé aujourd'hui par le ministre. Surtout que le dépistage précoce permet de détecter et d'enlever des masses précancéreuses (polypes) avant qu'elles deviennent un cancer, permettant ainsi d'éviter des centaines de cancers et une multitude de traitements éprouvants et coûteux. L'important, c'est de pouvoir intervenir tôt ou avant que le cancer ne se développe, car dépisté tôt, le cancer colorectal a une survie à cinq ans de plus de 90 % », ajoute Mélanie Champagne, directrice des Questions d'intérêt public à la SCC.
En l'absence d'un programme organisé qui prend en charge les personnes, une ordonnance du médecin est nécessaire pour obtenir un test de recherche de sang dans les selles. Or, selon un sondage commandé par la SCC, seulement un Québécois sur cinq âgé de 50 à 74 ans a entendu parler de dépistage du cancer colorectal par un professionnel de la santé et seulement une personne sur deux du même âge affirme qu'il est probable qu'elle passe un test de dépistage au cours des deux prochaines années. Selon la SCC, tant qu'il n'y aura pas de programme organisé, il sera impossible de s'assurer que les deux millions de personnes admissibles au PQDCCR soient prises en charge au moment opportun.
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1 Programme québécois de dépistage du cancer colorectal
SOURCE Société canadienne du cancer (Division du Québec)
Mélanie Champagne, directrice, Questions d'intérêt public, Société canadienne du cancer - Division du Québec, Téléphone : 514 651-1470, [email protected]
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