La Société Financière Manuvie dévoile ses résultats du deuxième trimestre
TSX/NYSE/PSE : MFC SEHK : 945
- La perte nette de 2,4 milliards de dollars pour le trimestre est attribuable à l'incidence, à la valeur du marché, de la baisse des marchés des actions et des taux d'intérêt - les réserves pour pertes hors trésorerie devraient pour la plupart se résorber dans l'avenir, si les taux d'intérêt augmentent et si les marchés se redressent plus rapidement que les taux de croissance à long terme utilisés dans l'évaluation des provisions mathématiques; - Nos activités sous-jacentes ont fait bonne figure : - Le rééquilibrage du portefeuille de produits s'est poursuivi et les secteurs à rendement élevé ont affiché une forte croissance; - Les souscriptions d'assurance en Asie ont affiché une hausse de 30 % et les souscriptions de fonds communs de placement au Canada et aux États-Unis ont augmenté respectivement de 175 % et de 51 %; - La valeur intrinsèque des nouvelles affaires dans le secteur des produits d'assurance a augmenté de 10 %; la gestion de patrimoine, à l'exclusion des rentes à capital variable et des rentes différées à capital fixe à la valeur comptable aux États-Unis, a affiché une hausse de 6 %; - La situation de crédit est demeurée solide; - Fonds propres solides : Le MMPRCE de La Compagnie d'Assurance-Vie Manufacturers s'établissait à 221 % à la fin du trimestre; - Présentation au cours des prochains mois de nos plans visant à réduire davantage les risques et à améliorer notre bénéfice d'exploitation tout en rééquilibrant nos activités et en assurant notre croissance dans l'intérêt à long terme de nos actionnaires.
TORONTO, le 5 août /CNW/ - La Société Financière Manuvie ("SFM") a déclaré aujourd'hui une perte nette imputée aux actionnaires de 2,4 milliards de dollars pour le deuxième trimestre terminé le 30 juin 2010, soit une perte diluée par action de 1,36 $. Pour le deuxième trimestre de 2009, la SFM a déclaré un bénéfice net de 1,8 milliard de dollars, soit 1,09 $ par action.
Au cours du trimestre, les résultats nets ont subi l'incidence du repli des marchés des actions à l'échelle mondiale et de l'importante baisse des taux d'intérêt, notamment aux États-Unis. Les charges hors trésorerie liées au repli des marchés des actions pendant le trimestre se sont élevées à 1,7 milliard de dollars. Les charges hors trésorerie liées à des taux d'intérêt plus bas se sont élevées à 1,5 milliard de dollars pour le trimestre.
Donald A. Guloien, chef de la direction, a déclaré : "Nos résultats du deuxième trimestre sont décevants. Des marchés des actions à la baisse et des taux d'intérêt qui n'ont jamais été aussi bas ont donné lieu, selon les PCGR du Canada, à d'importantes charges hors trésorerie, sous la forme d'augmentations à la valeur du marché de nos provisions pour obligations liées aux titulaires de contrats. Nous prévoyons que la plupart de ces charges se résorberont pour se transformer en bénéfices dans l'avenir si les taux d'intérêt montent et si les marchés des actions croissent plus rapidement que les taux de croissance à long terme utilisés dans l'évaluation des provisions mathématiques. En fait, si la reprise des marchés des actions de juillet se poursuit, une part substantielle de ces pertes devrait se résorber. À titre de comparaison, en vertu des PCGR des États-Unis, nous prévoyons déclarer un petit profit pour le deuxième trimestre, et nos capitaux propres en vertu des PCGR devraient dépasser de 7 milliards de dollars les capitaux propres en vertu des PCGR canadiens."
"Nous avons entrepris de repositionner le secteur, a-t-il ajouté. Au cours des derniers trimestres, nous avons fait des progrès pour ce qui est de rééquilibrer notre portefeuille de produits et de réviser la tarification et la conception de certains produits afin de réduire le risque, et pour ce qui est aussi d'accélérer radicalement la croissance d'autres produits. Les souscriptions affichent un bon rythme de croissance, notamment en Asie et au Canada, et dans les secteurs des régimes de retraite et des fonds communs de placement aux États-Unis."
"Nous avons des décisions difficiles à prendre cette année pour mieux positionner la Société pour l'avenir. Je crois que nous prenons les bonnes mesures pour améliorer nos bénéfices afin qu'ils atteignent des niveaux hautement satisfaisants dans les années à venir, même en supposant rien de plus que les faibles taux d'intérêt actuels et des rendements normaux sur le marché des actions. Nous prévoyons faire un compte rendu de nos progrès et de notre plan aux investisseurs à l'automne."
Michael Bell, chef des finances, a déclaré : "Compte tenu des mesures prises au dernier exercice en matière de fonds propres, nous étions bien préparés pour résister aux incidences, évaluées à la valeur du marché, des conditions économiques au deuxième trimestre. Bien que les faibles taux d'intérêt persistants soient une source de préoccupation dans notre secteur, notre bilan et la situation de notre capital tiennent déjà compte de l'incidence à long terme potentielle des taux d'intérêt courants sur nos contrats en vigueur, conformément aux normes comptables et actuarielles canadiennes."
"Ce trimestre, le programme de couverture des nouvelles souscriptions et des rentes à capital variable en vigueur a produit un avantage avant impôts de 1,2 milliard de dollars en gains de couverture, compensant environ 75 % de la variation de 1,6 milliard de dollars du passif couvert sous-jacent, a-t-il ajouté. En raison de la faiblesse des marchés des actions et des faibles taux d'intérêt au cours du trimestre, nous n'avons pas fait d'autres progrès au chapitre des couvertures en vigueur, et la proportion de la valeur garantie couverte ou réassurée est demeurée à 51 %. Si les marchés atteignent des niveaux qui nous permettent de couvrir davantage de contrats en vigueur, à des marges appropriées, c'est ce que nous ferons, et notre objectif est qu'au moins 70 % de notre valeur garantie des rentes à capital variable soit couverte ou réassurée d'ici la fin de 2012."
"Nous nous occupons également du risque de taux d'intérêt pour nos ventes futures de produits garantis à long terme en prenant d'autres mesures en matière de tarification et en apportant des modifications à la conception des produits, et lorsque la conjoncture sera plus attrayante, nous prévoyons couvrir des montants appropriés de ce risque."
"La situation de nos fonds propres est solide, comme en font foi le MMPRCE de La Compagnie d'Assurance-Vie Manufacturers ("Manufacturers") qui s'établissait à 221 % au 30 juin et notre situation de crédit qui est demeurée excellente pour le trimestre, compte tenu des conditions du marché. Nous nous sommes attachés à hausser les ventes dans les secteurs à marges élevées, et nous continuons de le faire, et observons des tendances favorables en Asie et dans d'autres secteurs clés de nos activités."
RÉSULTATS FINANCIERS
Comme nous l'avons déjà mentionné, la perte nette pour le deuxième trimestre est notamment imputable aux charges hors trésorerie à la valeur du marché de 1,7 milliard de dollars liées aux répercussions des baisses sur les marchés des actions et aux charges hors trésorerie à la valeur du marché de 1,5 milliard de dollars liées à la baisse des taux d'intérêt. La majeure partie de ces charges devrait finir par se résorber si les taux d'intérêt remontent et si les marchés des actions se redressent plus rapidement que les taux de croissance à long terme utilisés dans l'évaluation de nos provisions mathématiques.
Dans notre rapport annuel de 2009, en raison de l'incidence du marché des actions hautement volatil et des taux d'intérêt sur nos bénéfices, nous avons commencé à présenter le "bénéfice d'exploitation rajusté"(1) comme mesure non conforme aux PCGR et avons estimé qu'il se situerait entre 700 millions de dollars et 800 millions de dollars par trimestre. Au deuxième trimestre, le bénéfice d'exploitation rajusté s'est établi à 658 millions de dollars. Le manque à gagner est dû à des taux d'intérêt se situant à leur plus bas niveau, ce qui a induit des pressions négatives (perte) sur les nouveaux contrats de produits garantis de longue durée (surtout à John Hancock Life); à un manque de gains réalisés dans notre portefeuille de titres disponibles à la vente; et aux coûts associés à la couverture d'une valeur garantie additionnelle des rentes à capital variable en vigueur au cours des douze derniers mois.
------------------------------------ (1) Le bénéfice d'exploitation rajusté est une mesure non conforme aux PCGR. Voir "Bénéfice d'exploitation rajusté réel du deuxième trimestre et rapprochement avec la mesure conforme aux PCGR" ci-après.
Incidence des marchés des actions et résultats du programme de couverture des rentes à capital variable
La charge de 1,7 milliard de dollars liée aux baisses sur les marchés des actions et les résultats du programme de couverture des rentes à capital variable comprenaient une charge hors trésorerie de 1,3 milliard de dollars liée au bloc non couvert des contrats de rente à capital variable, une charge de 0,3 milliard de dollars, dont une tranche considérée comme hors trésorerie, liée au bloc couvert des contrats de rente à capital variable et une charge hors trésorerie de 0,1 milliard de dollars pour d'autres éléments liés aux capitaux propres.
La charge de 1,3 milliard de dollars sur le bloc non couvert des contrats de rente à capital variable a été calculée en comparant l'incidence sur nos résultats des rendements réels des marchés des actions au cours du trimestre aux résultats que nous aurions affichés si les rendements des actions avaient suivi la croissance à long terme hypothétique du marché d'environ 2 % par trimestre utilisée dans l'évaluation des provisions mathématiques. Au cours du trimestre, l'indice S&P 500 a baissé de 12 %, l'indice TSX de 6 % et l'indice TOPIX, au Japon, de 14 %. Nous avons déjà indiqué que, à la fin du premier trimestre de 2010, la sensibilité de notre bénéfice net à une baisse de 10 % du marché était de 1,1 milliard de dollars. En raison du recul accusé par les marchés au cours du deuxième trimestre, cette sensibilité s'est accrue pour s'établir à 1,3 milliard de dollars. Selon l'indice boursier, ce sont les sociétés de l'indice S&P 500 qui exposent la Société à la plus grande sensibilité, suivies, dans l'ordre, des sociétés de l'indice TOPIX et de l'indice TSX.
Au cours du deuxième trimestre, les charges avant impôts liées aux provisions pour garanties couvertes s'établissaient à 1,6 milliard de dollars et dépassaient les gains avant impôts sur les instruments de couverture de 1,2 milliard de dollars, ce qui a entraîné une perte après impôts de 0,3 milliard de dollars sur le bloc couvert. Une tranche de 0,1 milliard de dollars de ce montant avait trait à la baisse des taux d'intérêt.
Conformément à notre politique en matière de couverture, nous avons continué de couvrir de nouveaux contrats souscrits au cours du trimestre, mais avec le repli des marchés des actions ce trimestre, nous n'avons couvert aucun autre contrat en vigueur. Au cours des douze derniers mois, la Société a réduit le risque lié au marché des actions et aux taux d'intérêt découlant des nouvelles souscriptions de rentes à capital variable. Nous avons aussi augmenté le montant des contrats en vigueur couverts ou réassurés de 26 % au 30 juin 2009 à 51 % au 30 juin 2010, 12 % étant réassurés et 39 % étant couverts au moyen d'instruments des marchés financiers. Comme les contrats étaient couverts, la sensibilité de nos résultats aux baisses des marchés des actions n'a pas diminué proportionnellement au recul du nombre de contrats non couverts. Ceci s'explique par le fait que la contribution des contrats couverts à la sensibilité des résultats est inférieure à celle des garanties liées aux rentes à capital variable non couvertes et que notre analyse de la sensibilité suppose que toutes les modifications aux provisions mathématiques pour les contrats couverts ne sont pas entièrement compensées par les modifications apportées aux instruments de couverture.
Incidence des baisses des taux d'intérêt
Par suite des baisses des taux d'intérêt courants, les taux d'intérêt de réinvestissement pris en compte dans l'évaluation des provisions mathématiques ont baissé, ce qui a donné lieu à une charge hors trésorerie à la valeur du marché de 1,5 milliard de dollars. En vertu des PCGR du Canada, l'évaluation des provisions mathématiques suppose que les taux de rendement des placements qui devraient être effectués dans l'avenir sont basés sur les taux réels du marché à la fin du trimestre, rajustés pour tenir compte des éléments mentionnés ci-dessous. Les placements qui devraient être effectués dans l'avenir sont fondés sur les flux de trésorerie provenant des primes attendues sur les contrats en vigueur et sur les valeurs à l'échéance des actifs à court terme. Si, dans l'avenir, les taux d'intérêt atteignent les niveaux du 31 mars 2010 ou les dépassent, la majeure partie de la charge à la valeur du marché liée aux taux d'intérêt pour le trimestre devrait se résorber à ce moment-là.
La Société a indiqué précédemment que la sensibilité du bénéfice net attribué aux actionnaires par suite d'une baisse de 1 % des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés pour toutes les échéances, sans variation des écarts, a représenté une charge de 2,2 milliards de dollars. De ce montant, une tranche de 0,1 milliard de dollars est liée au bloc couvert des contrats de rente à capital variable.
Au cours du deuxième trimestre, les taux des bons du Trésor et des obligations de sociétés sont descendus à des niveaux considérés comme historiquement bas. La baisse la plus importante a été enregistrée aux États-Unis, la source de la majeure partie de notre sensibilité. Les taux des obligations d'État à 10 ans et à 30 ans aux États-Unis ont baissé respectivement d'environ 90 et 82 points de base, et les taux de référence publiés des obligations de sociétés américaines cotées A ont accusé respectivement un recul de 63 et 54 points de base pour les mêmes périodes. Les écarts plus larges d'environ 28 points de base entre les bons du Trésor et les obligations de sociétés américaines cotées A ont eu une incidence limitée pour les raisons mentionnées ci-dessous.
Nous déterminons les taux d'intérêt utilisés pour le calcul des provisions mathématiques d'après un certain nombre de facteurs décrits ci-dessous :
a) nous formulons des hypothèses quant au type, à la durée et à la qualité du crédit des placements futurs à revenu fixe; b) afin de refléter notre univers de placement prévu, nous ajustons les taux de référence publics afin d'éliminer les titres qui se négocient selon une marge extrêmement serrée ou extrêmement large (p. ex., les valeurs aberrantes); c) nous supposons que les taux de réinvestissement sont ramenés à des taux sans risque fixe à long terme moyens à 20 ans; et d) conformément aux meilleures pratiques émergentes, nous réduisons l'incidence des écarts qui dépassent les moyennes historiques à long terme.
Nous avions fourni l'information pertinente sur notre sensibilité aux taux d'intérêt au 31 décembre 2009 et elle n'a pas beaucoup changé au premier trimestre de 2010. Toutefois, depuis le 31 mars 2010, conséquence directe de la baisse des taux d'intérêt, notre sensibilité à une diminution de 1 % des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés pour toutes les échéances, sans variation des écarts, a augmenté pour s'établir à 2,7 milliards de dollars au 30 juin 2010. À l'inverse, une augmentation de 1 %des taux entraînerait une hausse des bénéfices de 2,3 milliards de dollars. Ces montants comprennent l'incidence estimative sur les contrats de rente à capital variable couverts (0,3 milliard de dollars pour une baisse de 1 % et 0,1 milliard de dollars pour une hausse de 1 %). Il est à noter que nous regroupons toutes les composantes du programme de couverture des rentes à capital variable pour la présentation de nos résultats réels.
Incidence du crédit et modification des notations attribuées aux titres à revenu fixe
Le portefeuille de titres à revenu fixe de la Société a continué de faire très bonne figure malgré la conjoncture générale. Les pertes nettes sur créances n'ont été que de 35 millions de dollars, alors que les charges actuarielles liées aux déclassements de créances se sont établies à 2 millions de dollars. Ces montants n'ont été que légèrement supérieurs aux pertes sur créances prévues prises en compte dans l'évaluation des provisions mathématiques.
Bénéfice d'exploitation rajusté
Pour le présent trimestre, le total du bénéfice d'exploitation rajusté a été plus bas qu'aux trimestres précédents, mais par rapport au premier trimestre de 2010 et au deuxième trimestre de 2009, il a augmenté à la Division Asie, à la Division canadienne et à la Division de réassurance. La diminution à la Division américaine par rapport aux deux périodes de comparaison découle des taux d'intérêt plus faibles et des dépenses de couverture plus élevées. Contrairement au premier trimestre, nous n'avons pas enregistré de gains sur notre portefeuille d'actions disponibles à la vente aux Services généraux et autres au deuxième trimestre de 2010.
Situation du capital
Le bilan et la situation du capital de Manuvie demeurent solides. Les mesures prises au cours des 12 derniers mois pour fortifier le capital et réduire le risque lié au marché des actions ont apporté la vigueur financière et la souplesse voulues pour gérer les affaires de la Société pendant cette période d'incertitude.
La Compagnie d'Assurance-Vie Manufacturers a déclaré un ratio du montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent ("MMPRCE") de 221 % au 30 juin 2010, en baisse par rapport au ratio de 250 % enregistré au 31 mars 2010. Cette baisse est surtout liée à la perte survenue au cours du trimestre ainsi qu'à la croissance des fonds propres requis.
Le Bureau du surintendant des institutions financières ("BSIF") a mené une étude approfondie des besoins de fonds propres requis au titre des fonds distincts et des rentes à capital variable. Comme le BSIF l'a annoncé le 28 juillet 2010, on prévoit que les exigences en matière de fonds propres relatives aux nouveaux contrats de fonds distincts et de rente à capital variable (mais non aux contrats en vigueur) souscrits à compter de 2011 changeront (c.-à-d. contrats souscrits après 2010). Nos nouveaux produits seront conçus en tenant compte de ces nouvelles règles.
Le BSIF devrait également poursuivre l'examen consultatif de ses règles relatives aux fonds propres en vue d'une application plus générale, probablement en 2013. Le BSIF fait remarquer qu'il est prématuré de tirer des conclusions quant à l'incidence cumulative de ce processus. Il a indiqué que des augmentations des fonds propres pourraient être neutralisées par d'autres changements, comme la comptabilisation des couvertures. La Société continuera de surveiller l'évolution de la situation.
Troisième trimestre de 2010 - examen annuel de toutes les méthodes et hypothèses actuarielles
La Société prévoit terminer son examen annuel de toutes les méthodes et hypothèses actuarielles au troisième trimestre. À cet égard, les méthodes et hypothèses relatives à notre secteur de l'assurance soins de longue durée ("SLD") devraient être mises à jour pour tenir compte des résultats d'un examen exhaustif de l'historique en matière de morbidité dans le cas de l'assurance soins de longue durée, y compris le calendrier et le montant des augmentations éventuelles des taux en vigueur. L'étude n'est pas terminée, mais elle devrait prendre fin au cours du troisième trimestre. Nous ne pouvons pas faire une estimation raisonnable des résultats, et même si les charges éventuelles n'étaient pas comprises dans le calcul du bénéfice d'exploitation rajusté, ces résultats pourraient dépasser le bénéfice d'exploitation rajusté pour le troisième trimestre. Il y a un risque que l'incidence fiscale des charges éventuelles découlant des résultats de l'étude ne soit pas entièrement prise en compte aux fins comptables et aux fins de présentation de l'information financière. En outre, les charges hors trésorerie liées aux intérêts au cours du deuxième trimestre ont créé une position d'actif d'impôts futurs dans l'une de nos filiales aux États-Unis, et toute augmentation de cette position au cours du troisième trimestre serait soumise à une nouvelle évaluation afin de déterminer la recouvrabilité de l'actif d'impôts futurs connexe à des fins comptables et à des fins de présentation de l'information financière.
Des révisions sont également prévues en ce qui concerne les hypothèses relatives à la volatilité accrue des garanties au titre des rentes à capital variable et les taux de réinvestissement ultimes potentiellement plus bas découlant des faibles taux d'intérêt actuels. Ces révisions ne sont pas non plus terminées, mais pourraient donner lieu à une charge importante dans les résultats du troisième trimestre.
CROISSANCE DES SOUSCRIPTIONS ET DES AFFAIRES
Donald Guloien a déclaré : "Malgré les incidences des marchés des actions et des taux d'intérêt sur les résultats de ce trimestre, nos ventes sous-jacentes et notre rentabilité demeurent solides. Nous augmentons les prix, réduisons le risque, vendons moins de produits exigeant des fonds propres élevés et présentant un degré de risque élevé et nous offrons plus de produits avec de meilleures marges et un meilleur rendement."
"En Asie, nous avons atteint une croissance de 30 % de nos ventes de produits d'assurance, a-t-il ajouté. Les souscriptions de fonds communs de placement ont augmenté de 51 % aux États-Unis et de plus de 170 % au Canada par rapport à l'exercice précédent(2) tandis que le secteur Régimes de retraite de John Hancock a enregistré des ventes records, en hausse de 24 %. La valeur intrinsèque des nouvelles affaires a augmenté de 10 % dans le secteur des produits d'assurance et de 6 % dans le secteur des produits de gestion de patrimoine, à l'exclusion des rentes à capital variable et des rentes différées à capital fixe à la valeur comptable aux États-Unis."
------------------------------------ (2) L'expression "exercice précédent" renvoie au deuxième trimestre de 2009, à moins que le contexte n'exige une interprétation différente.
Division Asie
Robert Cook, vice-président directeur principal et directeur général, Asie, a dit : "Nous sommes très dynamiques en Asie, et j'entrevois d'excellentes possibilités de tirer parti de la vague de développement économique dans la région. Manuvie a des réseaux très diversifiés et bien établis dans dix pays et territoires d'Asie. Nous continuons de développer de nouveaux créneaux importants, comme le démontrent la croissance de nos souscriptions d'assurance ce trimestre et l'ampleur de nos ventes de fonds communs de placement et d'autres produits de gestion de patrimoine."
Le total des souscriptions d'assurance(3) de la Division Asie au deuxième trimestre a été de 228 millions de dollars américains, en hausse de 30 % par rapport à l'exercice précédent, en devises constantes(4).
- Au Japon, les souscriptions ont atteint un niveau record; l'acception par les canaux multiples du lancement de nouveaux produits et la croissance soutenue du réseau d'agents généraux principaux ("AGP") a entraîné une hausse de 41 % par rapport à l'exercice précédent. - À Hong Kong, l'expansion continue du réseau d'agents a contribué à une hausse de 36 % des souscriptions d'assurance par rapport à l'exercice précédent. - Les souscriptions d'assurance combinées en Chine et à Taïwan ont progressé de 41 % par rapport à l'exercice précédent sous l'effet de la forte croissance des souscriptions d'assurance vie entière, qui a entraîné une augmentation de 39 % à Taïwan, et des efforts de marketing et d'expansion soutenus en Chine qui sont responsables d'une hausse de 42 %. - Des niveaux records de souscriptions d'assurance ont été atteints en Indonésie, au Vietnam et aux Philippines, le nombre d'agents affichant une croissance de plus de 10 % dans tous les territoires par rapport à l'exercice précédent. En raison de la perte d'une relation avec un distributeur à Singapour, les ventes ont chuté considérablement par rapport à l'exercice précédent, annulant les hausses dans les autres pays membres de l'ANASE. - En mai, Manulife-Sinochem a reçu un permis d'exploitation dans la ville de Xiamen et, en juillet, a reçu un permis d'exploitation dans Quanzhou. Grâce à ces permis, Manulife-Sinochem étend sa présence en Chine à 43 villes de 11 provinces et consolide sa position de chef de file parmi les entreprises d'assurance vie étrangère en Chine.
À la Division Asie, le total des souscriptions en gestion de patrimoine, à l'exclusion des rentes à capital variable, au deuxième trimestre, a augmenté de 38 % par rapport à l'exercice précédent, en devises constantes, pour s'établir à 734 millions de dollars américains, ce qui a accru la valeur intrinsèque des nouvelles affaires.
- En Chine, Manulife TEDA (notre nouvelle coentreprise à 49 %) a contribué à hauteur de 225 millions de dollars américains aux souscriptions en gestion de patrimoine. - Au cours du trimestre, Manulife TEDA a annoncé qu'elle avait reçu un quota de 500 millions de dollars américains dans le cadre du programme des investisseurs institutionnels nationaux admissibles ("QDII") de l'Administration nationale des changes ("ANC") de Chine. Un quota QDII permet aux entreprises établies en Chine d'investir des fonds nationaux dans certains marchés outre-mer, y compris le Canada. - Gestion des placements mondiaux MFC a annoncé qu'elle avait obtenu un quota de 200 millions de dollars américains dans le cadre du programme des investisseurs institutionnels étrangers admissibles ("QFII") de l'ANC de Chine qu'elle entend remplir en lançant deux fonds QFII ciblant les marchés des actions et des obligations en Chine, qui seront offerts aux investisseurs institutionnels à l'échelle mondiale. - Des progrès ont été réalisés au Japon en raison du lancement de nouveaux produits plus tôt au cours de l'exercice, en Indonésie où la croissance a été stimulée par le lancement d'un nouveau fonds d'actions lié à la valeur unitaire et l'établissement de relations avec un nouveau partenaire de bancassurance, et à Taïwan où de nouveaux fonds ont été lancés. - Les souscriptions de produits de retraite à Hong Kong ont augmenté de 31 % par rapport à l'exercice précédent pour s'établir à 114 millions de dollars américains.
Le nombre d'agents en Asie s'est accru de 15 % par rapport au 30 juin 2009. Le Vietnam, la Chine, les Philippines, l'Indonésie et la Malaisie ont tous connu une croissance de plus de 10 % du nombre d'agents.
------------------------------------ (3) Les souscriptions sont une mesure non conforme aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures non conformes aux PCGR" ci-après. (4) Les devises constantes sont une mesure non conforme aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures non conformes aux PCGR" ci-après.
Division canadienne
Paul Rooney, président et chef de la direction de Manuvie Canada a déclaré : "Les souscriptions se sont poursuivies à un très bon rythme dans nos secteurs équilibrés et en pleine expansion au Canada. Aujourd'hui, un Canadien sur cinq est un client de Manuvie et nous croyons que les tendances démographiques, notre vigueur et notre capacité d'offrir un riche assortiment de solutions financières augurent bien de notre croissance future. Deux unités se sont démarquées ce trimestre : Fonds communs Manuvie, dont les ventes ont presque triplé par rapport à l'exercice précédent, et la Banque Manuvie, dont le volume des prêts a dépassé 1 milliard de dollars grâce à notre compte Manuvie Un et à d'autres produits qui ont continué d'attirer un grand nombre de nouveaux clients."
Au Canada, les souscriptions d'assurance individuelle au deuxième trimestre se sont chiffrées à 73 millions de dollars, en hausse de 12 % par rapport à l'exercice précédent.
- Les souscriptions de produits à primes périodiques ont augmenté de 11 % par rapport au premier trimestre et à l'exercice précédent. Cela comprend une hausse de 17 % des souscriptions de produits d'assurance vie où les solides souscriptions de produits d'assurance vie permanente et le retour des importants contrats de planification successorale sont révélateurs d'un regain de confiance des consommateurs dans l'économie. - Les souscriptions de produits à prime unique ont augmenté de 16 % par rapport à l'exercice précédent sous l'effet de la croissance de nos activités d'assurance-voyage dont le volume a affiché une croissance de 32 %.
Les souscriptions de produits de gestion de patrimoine individuels de la Division canadienne, à l'exclusion des rentes à capital variable, ont progressé de 7 % par rapport à l'exercice précédent pour s'établir à 1,6 milliard de dollars.
- Les dépôts dans des fonds communs de placement de 297 millions de dollars ont pratiquement triplé par rapport au niveau de l'exercice précédent, le niveau des souscriptions ayant été élevé au chapitre des fonds axés sur le rendement et la sécurité. Comme prévu, les ventes de produits à revenu fixe sont en baisse et ont reculé de 37 % par rapport à l'exercice précédent. Ce changement dans la répartition des souscriptions reflète la confiance renouvelée des consommateurs dans les marchés des capitaux, ainsi que les premiers succès de notre stratégie ciblée pour assurer la croissance de nos activités liées aux fonds communs de placement. - Le volume des prêts de la Banque Manuvie a dépassé 1,1 milliard de dollars, soit un bond de 25 % par rapport au premier trimestre et une augmentation de 6 % en regard de l'exercice précédent. Cette hausse reflète les incidences d'une campagne publicitaire renouvelée, de l'intérêt que suscite notre nouveau partenariat de distribution avec Edward Jones, ainsi que du caractère saisonnier normal dans le marché de l'habitation au Canada.
Les souscriptions de produits collectifs au Canada ont baissé par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, alors que les résultats s'étaient considérablement améliorés grâce aux souscriptions de contrats de grande taille par des sociétés.
- Les souscriptions du secteur Assurance collective avaient augmenté à l'exercice précédent grâce au transfert d'un bloc de contrats par un nouveau partenaire de distribution. Les souscriptions au deuxième trimestre de 2010 se sont établies à 70 millions de dollars, en baisse de 27 % par rapport à l'exercice précédent. Les ventes dans le secteur des régimes de petite taille, à marge plus élevée, se sont améliorées au cours du premier trimestre, car nous avons continué de nous concentrer sur la croissance dans ce segment de marché. - Les souscriptions dans le secteur Solutions Retraite collectives ont été solides au deuxième trimestre, s'établissant à 175 millions de dollars. Les souscriptions à l'exercice précédent ont été plus élevées du fait de la sortie d'un concurrent du secteur, ce qui a donné lieu à un recul de 51 % au deuxième trimestre de 2010 par rapport à l'exercice précédent.
Division américaine
Jim Boyle, président, John Hancock Financial Services, a dit : "Notre Division américaine s'en est bien tirée, conformément à nos plans et stratégies et compte tenu des conditions économiques qui demeurent difficiles. Nous avons enregistré une superbe hausse de 51 % dans le secteur Fonds communs de placement de John Hancock et des ventes records dans le secteur Régimes de retraite, qui ont augmenté de 24 % par rapport à l'exercice précédent. La marque John Hancock, notre personnel exceptionnel et notre expérience en placement constituent de merveilleux atouts pour bien équilibrer nos activités et nous concentrer sur l'offre de produits et services contre honoraires qui nous assurent un solide rendement."
Aux États-Unis, les souscriptions d'assurance au deuxième trimestre de 2010 se sont établies à 216 millions de dollars américains, en hausse de 4 % par rapport à l'exercice précédent.
- JH Life a haussé les prix par rapport à l'exercice précédent, ce qui a amélioré les marges, mais a aussi réduit sa part de marché. Pendant que les souscriptions au deuxième trimestre ont reculé de 9 % en regard de l'exercice précédent, les primes et dépôts(5) de JH Life pour le premier semestre de 2010 sont demeurés solides et sensiblement au même niveau qu'à la même période de l'exercice précédent. - Les souscriptions du secteur Assurance SLD de JH au deuxième trimestre ont augmenté de 72 % par rapport à l'exercice précédent. Cette augmentation reflète la hausse des souscriptions d'assurance collective par de nouveaux participants et de nouveaux clients, ainsi que la hausse des souscriptions de produits destinés aux particuliers avant les hausses de prix et les repositionnements de produits dans le but d'améliorer les marges. Le régime d'assurance soins de longue durée fédéral, pour lequel John Hancock est maintenant le seul assureur, a également contribué à la hausse des souscriptions par rapport à l'exercice précédent. En raison des hausses de prix, les souscriptions de produits du secteur Assurance SLD destinés aux particuliers devraient ralentir au cours du deuxième semestre de l'exercice. ------------------------------------ (5) Les primes et dépôts sont une mesure non conforme aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures non conformes aux PCGR" ci-après.
Les souscriptions de produits de gestion de patrimoine, à l'exclusion des rentes à capital variable et des rentes différées à capital fixe à la valeur comptable, au deuxième trimestre de 2010 ont augmenté de 34 % par rapport à l'exercice précédent pour s'établir à 3,8 milliards de dollars américains.
- Les ventes du secteur Fonds communs de placement de John Hancock ("JH Funds") se sont établies à 2,4 milliards de dollars américains au deuxième trimestre. La hausse de 51 % des ventes par rapport au deuxième trimestre de 2009 est attribuable à de meilleures conditions de marché et à une vaste gamme diversifiée de fonds concurrentiels. Au 30 juin 2010, JH Funds offrait 18 fonds communs de placement notés quatre ou cinq étoiles par Morningstar(6) ce qui a entraîné une forte diversification des ventes, les trois fonds les plus vendus au deuxième trimestre représentant 30 % des ventes comparativement à 38 % à l'exercice précédent. Le deuxième trimestre de 2010 est le cinquième trimestre d'affilée de ventes nettes positives, John Hancock s'étant hissé au 6e rang sur le marché pour ce qui est des nouveaux capitaux nets dans le segment de marché des produits non exclusifs depuis le début de l'exercice jusqu'au 30 juin 2010, alors qu'il occupait le 46e rang à la même période de 2009. Les fonds gérés par JH Funds ont augmenté pour s'établir à 28,4 milliards de dollars américains au 30 juin 2010, en hausse de 30 % par rapport aux douze derniers mois. - Le secteur Régimes de retraite de John Hancock a connu des souscriptions records pour le deuxième trimestre, en hausse de 24 % par rapport à l'exercice précédent grâce à la force des relations de distribution, à l'acquisition de contrats importants ainsi qu'à l'amélioration du rendement des marchés au cours des douze derniers mois. Les fonds gérés se sont accrus pour s'établir à 53,6 milliards de dollars américains au 30 juin 2010, en hausse de 19 % par rapport à l'exercice précédent. Les souscriptions par l'entremise des relations de distribution récemment établies avec Edward Jones, Ameriprise et Morgan Stanley Smith Barney ont totalisé 205 millions de dollars américains depuis le début de l'exercice 2010, ce qui représente une augmentation de 255 % par rapport à la même période de 2009, les nouveaux régimes ayant augmenté de 127 % au cours de cette période. - Les portefeuilles Lifestyle de John Hancock, soit les portefeuilles Balanced, Moderate, Growth, Conservative et Aggressive, offerts dans le cadre de nos fonds communs de placement et de nos régimes 401(k), se classent respectivement, selon Morningstar, aux 11e, 21e, 25e, 29e et 37e rangs centile pour la période de un an terminée le 30 juin 2010(9). Les fonds Lifestyle ont fait grimper les ventes de JH Funds à plus de 669 millions de dollars américains au cours du premier semestre de 2010, une augmentation de 92 % par rapport à l'exercice précédent. Les portefeuilles Lifestyle et Lifecycle offerts dans le cadre des régimes 401(k) continuent d'afficher une forte présence, avec 58 % des dépôts au premier semestre de 2010. - Les ventes des produits à revenu fixe de John Hancock, exclusion faite des rentes différées à capital fixe à la valeur comptable, ont accusé un recul de 13 % par rapport à l'exercice précédent, imputable en partie aux faibles taux d'intérêt courants. ------------------------------------ (6) Pour chaque fonds existant depuis au moins trois ans, Morningstar calcule une note fondée sur le rendement rajusté en fonction du risque, qui tient compte des fluctuations du rendement mensuel (y compris l'incidence des frais d'entrée, des frais de sortie et des frais de rachat), souligne les baisses et récompense la constance des rendements. La première tranche de 10 % des fonds reçoit cinq étoiles, la tranche de 22,5 % suivante reçoit quatre étoiles, celle de 35 % qui suit reçoit trois étoiles, la tranche suivante de 22,5 % reçoit deux étoiles et les fonds se classant dans la dernière tranche de 10 % reçoivent une étoile. La note générale que Morningstar accorde à un fonds découle d'une moyenne pondérée de son rendement sur 3, 5 et 10 ans (le cas échéant) mesuré selon les critères de Morningstar. Le rendement passé ne garantit pas le rendement futur. La note générale tient compte de l'incidence des frais d'entrée, des frais de sortie et des frais de rachat, tandis que la note "frais exclus" (Load Waived) n'en tient pas compte. La note "frais exclus" (Load Waived) des actions de catégorie A est destinée uniquement aux investisseurs qui n'ont pas à payer de frais d'entrée. (7) Source : Strategic Insight Simfund. Le calcul des nouveaux capitaux nets ne comprend que les fonds à capital variable à long terme destinés aux particuliers de John Hancock, exclusion faite des fonds du marché monétaire, et ne couvre que les actions des catégories A, B, C et I. (8) Les fonds gérés sont une mesure non conforme aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures non conformes aux PCGR" ci-après. (9) Les rangs centiles de Morningstar sont établis en comparant les notes de risque et de rendement de tous les fonds d'une même catégorie, 1 étant la meilleure note et 100, la pire. Les rangs indiqués ci-dessus couvrent la période du 1er juillet 2009 au 30 juin 2010 pour les portefeuilles Lifestyle de John Hancock, actions de catégorie A "frais exclus". Le portefeuille Lifestyle Aggressive s'est classé en 768e position sur 2 062 fonds dans la catégorie des fonds à grande capitalisation à gestion mixte, le portefeuille Lifestyle Growth est arrivé en 512 position sur 2 062 fonds dans la catégorie des fonds à grande capitalisation à gestion mixte, le portefeuille Lifestyle Balanced a atteint la 129e position sur 1 175 fonds dans la catégorie des fonds modérés de répartition de l'actif, le portefeuille Lifestyle Moderate s'est classé en 138e positon sur 649 fonds dans la catégorie des fonds prudents de répartition de l'actif et le portefeuille Lifestyle Conservative est arrivé en 187e position sur 649 fonds dans la catégorie des fonds prudents de répartition de l'actif.
Gestion des placements mondiaux MFC ("GPM MFC")
GPM MFC a terminé le deuxième trimestre avec un actif gérés pour des tiers de 116,6 milliards de dollars, soit une hausse de 1,6 milliard de dollars par rapport à la fin du premier trimestre. Les augmentations sont attribuables à des ventes nettes positives résultant de nouveaux mandats à Hong Kong, en Australie, aux États-Unis et au Canada, et au raffermissement du dollar américain. Ces augmentations ont été neutralisées en partie par un rendement des marchés négatif.
Total des souscriptions de la Société
Les souscriptions d'assurance de la Société ont totalisé 0,6 milliard de dollars, soit une hausse de 9 %, en devises constantes, par rapport au deuxième trimestre de 2009. La valeur intrinsèque des nouvelles affaires(10) du secteur de l'assurance a augmenté d'environ 10 % par rapport au deuxième trimestre de 2009, stimulée par la hausse des souscriptions de même que des mesures prises pour améliorer les marges des produits, annulée en partie par l'incidence de la répartition des souscriptions.
Le total des souscriptions en gestion de patrimoine de la Société, à l'exclusion des rentes à capital variable, s'est établi à 6,5 milliards de dollars. Cela représente une hausse de 12 %, en devises constantes, par rapport au deuxième trimestre de 2009, et une hausse de 22 % lorsque les souscriptions au deuxième trimestre de 2009 des rentes différées à la valeur comptable abandonnées sont également exclues. La valeur intrinsèque des nouvelles affaires sur les produits de gestion de patrimoine, exclusion faite des rentes à capital variable et des rentes différées à capital fixe à la valeur comptable aux États-Unis, a augmenté de 6 % par rapport au deuxième trimestre de 2009.
Par suite des initiatives permanentes de la Société visant à équilibrer son profil de risque dans l'ensemble des régions, les souscriptions de rentes à capital variable au deuxième trimestre se sont élevées à 1,6 milliard de dollars, en baisse de 49 % par rapport à l'exercice précédent, en devises constantes. Le pourcentage de la valeur des garanties couverte ou réassurée était d'environ 51 % au 30 juin 2010. Aucun montant additionnel correspondant à la valeur garantie en vigueur n'était couvert durant le trimestre en raison des conditions de marché existantes. La quasi-totalité des nouveaux contrats de rente à capital variable souscrits aux États-Unis, au Canada et au Japon continuent d'être couverts à mesure qu'ils sont souscrits. La valeur intrinsèque des nouvelles affaires dans le secteur des rentes à capital variable a reculé d'environ 55 % par rapport au deuxième trimestre de 2009, reflet de la baisse des souscriptions et des taux d'intérêt à long terme au moment de la couverture des nouvelles affaires. La Société offre également des garanties de fonds distincts sur une partie de ses régimes de retraite collectifs. Au deuxième trimestre, une tranche de 0,1 milliard de dollars des souscriptions de produits de gestion de patrimoine, à l'exclusion des rentes à capital variable ci-dessus, comprenait des garanties de fonds distincts.
------------------------------------ (10) La valeur intrinsèque des nouvelles affaires est une mesure non conforme aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures non conformes aux PCGR" ci-après.
Primes et dépôts
Les primes et dépôts au titre des affaires de notre secteur de l'assurance ont atteint 5,3 milliards de dollars au deuxième trimestre de 2010, ce qui représente une augmentation de 3 % par rapport à l'exercice précédent, exprimée en devises constantes, et reflète la croissance des contrats en vigueur.
Les primes et dépôts du secteur de gestion de patrimoine, à l'exclusion des rentes à capital variable, se sont établis à 9,3 milliards de dollars pour le deuxième trimestre de 2010, représentant une hausse de 2 % par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, exprimée en devises constantes. La croissance des dépôts dans des fonds communs de placement et des régimes d'épargne collectifs a été contrebalancée par la baisse des souscriptions de produits à revenu fixe aux États-Unis et au Canada.
Les primes et dépôts des contrats de rente à capital variable se sont élevés à 1,6 milliard de dollars pour le deuxième trimestre de 2010, en baisse de 49 % par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, exprimés en devises constantes, reflet du recul des souscriptions découlant des mesures continues de gestion du risque.
Fonds gérés
Le total des fonds gérés au 30 juin 2010 s'est établi à 453,9 milliards de dollars, en hausse de 7,5 milliards de dollars par rapport au 31 mars 2010 et de 33 milliards de dollars par rapport au 30 juin 2009. Cette progression de 33 milliards de dollars en glissement annuel tient à ce qui suit : des flux de trésorerie nets positifs provenant des titulaires de contrats de 17 milliards de dollars, un rendement des placements de 44 milliards de dollars, 3,8 milliards de dollars lié à l'acquisition du portefeuille de fonds de placement destinés aux particuliers d'AIC Limitée, 1,8 milliard de dollars, ou 49 %, d'actifs gérés de Manulife TEDA, et des émissions de fonds propres de 3,5 milliards de dollars. Ces éléments ont été compensés en partie par l'incidence de 30 milliards de dollars d'un dollar canadien plus vigoureux et du remboursement de la facilité de crédit de 1 milliard de dollars.
Services généraux
Dans un communiqué distinct, la Société a également annoncé aujourd'hui que le conseil d'administration a approuvé un dividende trimestriel de 0,13 $ par action ordinaire de la Société, payable au plus tôt le 20 septembre 2010 aux actionnaires inscrits à la clôture des marchés le 17 août 2010.
Prix et distinctions
En juillet, Manulife-Sinochem a reçu le prix "Best Service Features 2009-2010" de la China Information Industry Association (CIIA) et de la China Association of Trade in Services (CATIS). Ce prix est largement perçu comme une référence en matière d'évaluation du service à la clientèle en Chine et Manulife-Sinochem était la seule compagnie d'assurance étrangère au nombre des gagnants.
À Hong Kong, Manuvie a remporté le prix "Yahoo HK! Emotive Brand" dans la catégorie assurance pour la septième fois. GPM MFC et Manuvie ont remporté des prix lors de la remise des Asian Investor 2010 Investment Performance Awards. Le fonds US Small Cap Equity Opportunity Fund de GPM MFC s'est distingué pour le prix du rendement des placements dans la catégorie fonds d'actions à faible capitalisation et Manuvie a reçu le prix Marquee remis à la meilleure compagnie d'assurance en ce qui concerne la distribution des fonds et des produits.
Aux États-Unis, le secteur Régimes de retraite de John Hancock a été classé au premier rang pour la qualité de ses services par des promoteurs de régimes lors d'un sondage à l'échelle de l'industrie administré par Chatham Partners. Selon le sondage, les clients ont classé le secteur des régimes de retraite de John Hancock "best-in-class" dans 43 catégories dans un large éventail d'industries et de secteurs. Ces 43 catégories couvrent tout le spectre du secteur des régimes de retraite, allant des impressions générales de la Société à la qualité des représentants auprès de la clientèle, en passant par le soutien téléphonique et les services administratifs destinés aux promoteurs de régimes.
Plusieurs fonds John Hancock ont été cités pour le rendement des placements dans la section Monthly Mutual Fund Review pour le mois de juillet du Wall Street Journal. Cinq fonds de John Hancock, tous gérés par Gestion des placements mondiaux MFC, figurent parmi les "Category Kings" pour leur rendement depuis le début de l'année. De plus, cinq fonds de John Hancock ont été cités "Best Performers" dans la liste des "Leaders and Laggards".
Remarques :
La Société Financière Manuvie tiendra une conférence téléphonique sur ses résultats financiers du deuxième trimestre le 5 août 2010 à 14 heures (HE). Pour participer à la conférence, composez sans frais en Amérique du Nord le 1 866 898-9626, ou le 416 340-2216 s'il s'agit d'un appel local ou international. Veuillez téléphoner dix minutes avant le début de la conférence. Vous devrez donner votre nom, ainsi que le nom de l'entreprise que vous représentez. Il sera aussi possible d'écouter l'enregistrement de la conférence téléphonique à partir de 18 heures (HE) le 5 août 2010 jusqu'au 22 août 2010 en appelant au 416 695-5800 ou au 1 800 408-3053 (code 3274828 suivi du carré).
La conférence téléphonique sera aussi diffusée en direct sur le site Web de Manuvie à compter de 14 heures (HE) le 5 août 2010, à l'adresse www.manuvie.com/rapportstrimestriels. Vous pourrez aussi accéder à l'enregistrement de la conférence à la même adresse à partir de 16 h 30 (HE).
Les données statistiques du deuxième trimestre de 2010 sont aussi disponibles sur le site Web de la Financière Manuvie à l'adresse www.manuvie.com/rapportstrimestriels. Ce document peut être téléchargé avant le début de la diffusion sur le Web.
RAPPORT DE GESTION
POINTS SAILLANTS FINANCIERS
(non vérifié)
Résultats trimestriels ------------------------------- T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (en millions de $ CA) (2 378) 1 140 1 774 Bénéfice net attribuable (perte nette imputable) aux porteurs d'actions ordinaires (en millions de $ CA) (2 398) 1 120 1 758 Résultat dilué par action ordinaire ($ CA) (1,36) 0,64 1,09 Rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires(1) (en pourcentage, annualisé) (36,4) 16,8 26,9 Primes et dépôts(1) - Secteur de l'assurance (en millions de $ CA) 5 314 5 175 5 530 Primes et dépôts(1) - Secteur de gestion de patrimoine, à l'exclusion des rentes à capital variable (en millions de $ CA) 9 348 9 776 10 225 Primes et dépôts(1) - Secteur des rentes à capital variable (en millions de $ CA) 1 612 2 187 3 441 Fonds gérés(1) (en milliards de $ CA) 453,9 446,5 420,9 Capital(1) (en milliards de $ CA) 32,3 33,6 31,1 ------------------------------------------------------------------------- (1) Cet élément est une mesure non conforme aux PCGR. Pour des précisions sur notre utilisation des mesures non conformes aux PCGR, voir la section " Rendement et mesures non conformes aux PCGR " ci- après.
Bénéfice net (perte nette)
La Société a affiché une perte nette imputée aux actionnaires de 2 378 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 1 774 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2009.
Deuxième trimestre de 2010
La perte nette pour le deuxième trimestre a découlé des charges hors trésorerie à la valeur du marché de 1,7 milliard de dollars liées aux baisses sur le marché des actions et des charges hors trésorerie à la valeur du marché de 1,5 milliard de dollars liées à la baisse des taux d'intérêt. La plus grande partie de ces charges devraient éventuellement se résorber si les taux d'intérêt remontent et que les rendements sur les marchés des actions reprennent de la vigueur plus rapidement que les taux de croissance à long terme utilisés pour calculer nos provisions mathématiques.
Incidence des marchés des actions et résultats du programme de couverture des rentes à capital variable
La charge de 1,7 milliard de dollars liée aux baisses sur le marché des actions et aux résultats du programme de couverture des rentes à capital variable se composait d'une charge hors trésorerie de 1,3 milliard de dollars liée au bloc non couvert des contrats de rente à capital variable, d'une charge de 0,3 milliard de dollars liée au bloc couvert des contrats de rente à capital variable, dont une tranche ne devrait pas avoir d'incidence sur la trésorerie, et d'une charge hors trésorerie de 0,1 milliard de dollars au titre d'autres éléments liés aux capitaux propres.
La charge de 1,3 milliard de dollars sur le bloc non couvert des contrats de rente à capital variable a été calculée en comparant l'incidence sur nos résultats des rendements réels des marchés des actions au cours du trimestre aux résultats que nous aurions affichés si les rendements des actions avaient suivi la croissance à long terme supposée du marché d'environ 2 % par trimestre utilisée pour calculer nos provisions mathématiques. Au cours du trimestre, l'indice S&P 500 a baissé de 12 %, l'indice TSX de 6 % et l'indice TOPIX du Japon, de 14 %. À la fin du premier trimestre de 2010, nous affirmions que la sensibilité de notre bénéfice net à une baisse de 10 % du marché était de 1,1 milliard de dollars. En raison du recul accusé par les marchés au cours du deuxième trimestre, cette sensibilité s'est accrue pour s'établir à 1,3 milliard de dollars. Selon l'indice boursier, nous affichons une plus grande sensibilité à l'indice S&P 500, suivi, dans l'ordre, de l'indice TOPIX et de l'indice TSX.
Au cours du deuxième trimestre, les charges avant impôts liées aux provisions pour garanties couvertes se sont élevées à 1,6 milliard de dollars et ont dépassé les gains avant impôts de 1,2 milliard de dollars sur les instruments de couverture, ce qui a donné lieu à une perte après impôts de 0,3 milliard de dollars sur le bloc couvert. Une tranche de 0,1 milliard de dollars de ce montant avait trait à la baisse des taux d'intérêt.
Conformément à la politique de la Société en matière de couverture, les nouveaux contrats souscrits au cours du trimestre ont continué à être couverts; toutefois, avec le repli des marchés des actions ce trimestre, aucun contrat en vigueur additionnel n'a été couvert pendant cette période. Au cours des douze derniers mois, la Société a réduit le risque lié au marché des actions et aux taux d'intérêt découlant des nouvelles souscriptions de rentes à capital variable. Nous avons aussi fait passer le montant des contrats en vigueur couverts ou réassurés de 26 % au 30 juin 2009 à 51 % au 30 juin 2010, 12 % étant réassurés et 39 % étant couverts au moyen d'instruments des marchés financiers. Comme les contrats étaient couverts, la sensibilité de nos résultats aux baisses des marchés des actions n'a pas diminué proportionnellement au recul du nombre de contrats non couverts. Ceci s'explique par le fait que la contribution des contrats couverts à la sensibilité des résultats est inférieure à celle des garanties liées aux rentes à capital variable non couvertes et que notre analyse de la sensibilité suppose que toutes les modifications aux provisions mathématiques pour les contrats couverts ne sont pas entièrement compensées par les modifications apportées aux instruments de couverture.
Incidence des baisses des taux d'intérêt
Compte tenu de la diminution des taux d'intérêt courants, les hypothèses de réinvestissement présumées au cours de l'évaluation des provisions mathématiques ont baissé entraînant une charge hors trésorerie à la valeur du marché de 1,5 milliard de dollars. En vertu des PCGR du Canada, l'évaluation des provisions mathématiques suppose que les taux de rendement des placements qui devraient être effectués dans le futur sont fondés sur les taux réels du marché à la fin du trimestre, ajustés pour tenir compte des éléments mentionnés ci-après. Les placements qui devraient être effectués dans l'avenir sont fondés sur les flux de trésorerie provenant des primes attendues sur les contrats en vigueur et sur les valeurs à l'échéance des actifs à court terme. Si, dans l'avenir, les taux d'intérêt progressent jusqu'aux niveaux du 31 mars 2010, la quasi-totalité des charges à la valeur du marché du trimestre liées aux taux d'intérêts devraient alors se résorber.
La Société a déclaré précédemment que la sensibilité du bénéfice net attribué aux actionnaires par suite d'une baisse de 1 % des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés sur toutes les échéances et sans variation des écarts représentait une charge de 2,2 milliards de dollars. De ce montant, 0,1 milliard de dollars étaient liés au bloc couvert des contrats de rente à capital variable.
Au cours du deuxième trimestre, les taux des bons du Trésor et des obligations de sociétés sont descendus à des niveaux considérés comme historiquement faibles. La baisse la plus importante a été enregistrée aux États-Unis, la source de la majeure partie de notre sensibilité. Les taux des obligations de gouvernements à 10 ans et à 30 ans aux États-Unis ont baissé respectivement d'environ 90 et 82 points de base et les taux de référence publiés des obligations de sociétés américaines cotées A ont accusé un recul respectivement de 63 et 54 points de base pour les mêmes périodes. Les écarts plus larges d'environ 28 points de base entre les bons du Trésor et les obligations de sociétés américaines cotées A ont eu une incidence limitée pour les raisons mentionnées ci-dessous.
Nous déterminons les taux d'intérêt utilisés pour le calcul des provisions mathématiques d'après un certain nombre de facteurs décrits ci-dessous :
a) nous formulons des hypothèses sur le type, la durée et la qualité du crédit des placements futurs à revenu fixe; b) afin de refléter notre univers de placement prévu, nous ajustons les taux de référence publics afin d'éliminer les titres qui se négocient selon une marge extrêmement serrée ou extrêmement large (p. ex., les valeurs aberrantes). c) nous supposons que les taux de réinvestissement sont ramenés au taux sans risque fixe à long terme pour 20 ans, et d) les meilleures pratiques émergentes réduisent l'incidence des écarts dépassant les moyennes historiques à long terme.
Nous avons présenté précédemment nos sensibilités aux taux d'intérêt au 31 décembre 2009 et aucune variation importante n'est survenue au cours du premier trimestre de 2010. Toutefois, depuis le 31 mars 2010, en conséquence directe de la baisse des taux d'intérêt, notre sensibilité à une diminution de un pour cent des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés pour toutes les échéances, sans variation des écarts, a augmenté pour s'établir à 2,7 milliards de dollars au 30 juin 2010. À l'inverse, une augmentation de un pour cent des taux entraînerait une hausse des bénéfices de 2,3 milliards de dollars. Ces montants comprennent l'incidence estimative sur les contrats de rente à capital variable couverts (0,3 milliard de dollars pour une baisse de un pour cent et 0,1 milliard de dollars pour une hausse de un pour cent). Il est à noter que nous regroupons toutes les composantes du programme de couverture des rentes à capital variable pour la présentation de ses résultats réels.
Incidence du crédit et modification des notations attribuées aux titres à revenu fixe
Le portefeuille de titres à revenu fixe de la Société a continué de faire très bonne figure malgré la conjoncture générale. Les pertes nettes sur créances n'ont été que de 35 millions de dollars, alors que les charges actuarielles liées aux déclassements de créances se sont établies à 2 millions de dollars. Ces montants n'ont été que légèrement supérieurs aux pertes sur créances prévues prises en compte dans l'évaluation des provisions mathématiques.
Bénéfice d'exploitation rajusté
Bénéfice d'exploitation rajusté réel du deuxième trimestre et rapprochement avec la mesure conforme aux PCGR
Au deuxième trimestre de 2010, le bénéfice d'exploitation rajusté s'établissait à 658 millions de dollars, chiffre inférieur à l'estimation comprise dans notre rapport annuel de 2009 qui le situait entre 700 millions de dollars et 800 millions de dollars pour chacun des trimestres de 2010. Le manque à gagner est surtout dû à des taux d'intérêt se situant à leur plus bas niveau, ce qui a induit des pressions négatives (perte) que nous présentons pour les nouveaux contrats de produits garantis de longue durée (surtout dans JH Life); à un manque de gains réalisés dans notre portefeuille de titres disponibles à la vente; et aux coûts associés à la couverture de la valeur garantie des rentes à capital variable en vigueur additionnelle au cours des douze derniers mois.
Le bénéfice d'exploitation rajusté est une mesure financière non conforme aux PCGR. Étant donné que le bénéfice d'exploitation rajusté ne tient pas compte de l'incidence des conditions du marché, il n'est pas représentatif de nos résultats réels qui continuent d'être considérablement affectés par l'instabilité des marchés des actions, des taux d'intérêt et de la conjoncture économique actuelle.
Le tableau suivant rapproche le bénéfice d'exploitation rajusté et notre perte nette présentée au deuxième trimestre :
------------------------------------------------------------------------- Perte nette imputée aux actionnaires présentée (2 378)$ ------------------------------------------------------------------------- Éléments exclus du bénéfice d'exploitation rajusté : Pertes liées aux résultats techniques attribuables aux rendements liés aux actions, aux taux d'intérêt, au crédit et aux autres titres à rendement variable qui diffèrent de ceux qui ont été pris en compte dans les hypothèses servant à établir nos meilleures estimations des provisions mathématiques(1) Déclins des marchés des actions, principalement à l'égard des provisions mathématiques relatives aux garanties de rentes à capital variable(2) (1 686) Baisses des taux d'intérêt (1 479) Situation de crédit réelle. Perte nette sur créances de 29 millions de dollars et charges liées aux déclassements de créances de 2 millions de dollars(3) (31) Situation de crédit prévue utilisée pour l'évaluation des provisions mathématiques 27 Autres(4) 132 Gains nets liés aux résultats techniques des titulaires de contrats 11 Moins-value nette du secteur Services généraux et autres - dépréciations durables (6 millions de dollars) et pertes sur créances (6 millions de dollars) (12) Éléments fiscaux liés aux années d'imposition fermées 37 Révision des méthodes et hypothèses actuarielles 13 Taux de change(5) (48) ------------------------------------------------------------------------- Total des éléments exclus (3 036)$ ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice d'exploitation rajusté 658 $ ------------------------------------------------------------------------- (1) Comme il est mentionné dans nos conventions comptables, les provisions mathématiques correspondent à l'estimation que nous avons faite du montant qui, ajouté aux primes futures estimatives et aux revenus de placements nets, couvre les montants estimatifs futurs relatifs aux prestations, aux participations aux excédents et aux bonifications, aux impôts et taxes (autres que les impôts sur les bénéfices) et aux charges liées aux contrats en vigueur. En vertu des PCGR du Canada, le calcul des provisions mathématiques est fondé sur une projection explicite des flux de trésorerie à partir des hypothèses courantes les plus probables pour chaque composante importante des flux de trésorerie et chaque éventualité notable. Le rendement des placements est projeté à l'aide des portefeuilles de placement actuels et des stratégies prévues de réinvestissement. Chaque hypothèse est rajustée selon une marge pour écarts défavorables. En raison de cette méthode, les gains et pertes liés aux résultats techniques surviennent lorsque les rendements liés aux actions, aux taux d'intérêt, au crédit et aux autres titres à rendement variable diffèrent de ceux qui ont été pris en compte dans les hypothèses servant à établir nos meilleures estimations des provisions mathématiques. (2) Le bénéfice d'exploitation rajusté exclut l'incidence, sur le bénéfice, des fluctuations des marchés des actions qui diffèrent de nos hypothèses les plus probables, soit une croissance de 7,25 % par année au Canada, de 8,0 % par année aux États-Unis, de 5,0 % par année au Japon et de 9,5 % par année à Hong Kong. Aux fins des évaluations actuarielles, ces rendements sont réduits des provisions pour écarts défavorables afin de déterminer les rendements nets utilisés dans l'évaluation. Cette ligne inclut également les résultats enregistrés du programme de couverture des rentes à capital variable. (3) Les pertes sur créances et déclassements de créances réels des éléments du passif excluent l'incidence, sur le bénéfice, de la réduction des provisions mathématiques liées aux résultats prévus. La situation de crédit prévue est comprise au poste intitulé "Situation de crédit prévue utilisée pour l'évaluation des provisions mathématiques". (4) Les autres gains de 132 millions de dollars comprennent l'incidence favorable, au cours du trimestre, des investissements dans des produits à revenu fixe aux taux de réinvestissement présumés ci- dessus et des activités qui ont rehaussé l'appariement entre les placements et les flux de trésorerie des provisions mathématiques reflétés dans l'évaluation des provisions mathématiques. (5) Le bénéfice d'exploitation rajusté ne tient pas compte de l'incidence des fluctuations de change survenues depuis le 30 juin 2009, date à laquelle nous avons établi notre estimation. Depuis ce temps, le dollar canadien s'est raffermi et la valeur du dollar américain est passée de 1,1625 $ CA au 30 juin 2009 à 1,0606 $ CA au 30 juin 2010. Le taux de change quotidien moyen s'est situé à 1,027606 $ CA pour un dollar américain au cours du trimestre. Ce recul a entraîné une augmentation de la perte nette présentée de 48 millions de dollars pour le trimestre.
Troisième trimestre de 2010 - examen annuel de toutes les méthodes et hypothèses actuarielles
La Société prévoit terminer son examen annuel de toutes les méthodes et hypothèses actuarielles au troisième trimestre. À cet égard, nous prévoyons que les méthodes et hypothèses relatives à notre secteur de l'assurance soins de longue durée seront mises à jour pour tenir compte des résultats de l'examen exhaustif de l'historique en matière de morbidité dans le cas de l'assurance soins de longue durée, y compris le calendrier et le montant des augmentations éventuelles des taux en vigueur. L'étude n'est pas terminée, mais devrait prendre fin au cours du troisième trimestre. Nous ne pouvons faire une estimation raisonnable des résultats, et même si les charges éventuelles n'étaient pas comprises dans le calcul du bénéfice d'exploitation rajusté, ces résultats pourraient dépasser le bénéfice d'exploitation rajusté pour le troisième trimestre. Il y a un risque que l'incidence fiscale des charges éventuelles découlant des résultats de l'étude ne soient pas entièrement prises en compte aux fins comptables et aux fins de présentation de l'information financière. En outre, les charges hors trésorerie liées aux intérêts au cours du deuxième trimestre ont créé une position d'actif d'impôts futurs dans l'une de nos filiales aux États-Unis, et toute augmentation de cette position au cours du troisième trimestre serait soumise à une nouvelle évaluation afin de déterminer la recouvrabilité de l'actif d'impôts futurs connexe à des fins comptables et à des fins de présentation de l'information financière.
Des révisions sont également prévues en ce qui concerne les hypothèses relatives à la volatilité accrue des garanties au titre des rentes à capital variable et les taux de réinvestissement ultimes potentiellement plus bas découlant des faibles taux d'intérêt actuels. Ces révisions ne sont pas non plus terminées, mais pourraient donner lieu à une charge importante dans les résultats du troisième trimestre.
Deuxième trimestre de 2009
Le bénéfice net des actionnaires de la Société de 1 774 millions de dollars incluait 2 691 millions de dollars en gains hors trésorerie liés à la forte augmentation des marchés des actions mondiaux (2 449 millions de dollars liés aux garanties des rentes à capital variable) en partie compensée par l'incidence de la baisse des taux d'intérêt et, dans une moindre mesure, la pression continue exercée sur la solvabilité. Les pertes liées à d'autres placements de 1 130 millions de dollars ont été provoquées par la baisse des taux d'intérêt et des autres éléments liés au revenu fixe. Les pertes sur créances se sont établies à 109 millions de dollars, les dépréciations durables de placements en actions à 53 millions de dollars et les charges actuarielles pour les déclassements de créances à 106 millions de dollars. Au cours du deuxième trimestre de 2009, la Société a accru ses provisions pour charges fiscales relatives aux placements dans des baux adossés de 139 millions de dollars et présenté des charges nettes liées à la révision des méthodes et hypothèses actuarielles de 87 millions de dollars. Compte non tenu des éléments mentionnés ci-dessus, le bénéfice pour le deuxième trimestre de 2009 a totalisé 707 millions de dollars.
Résultat par action et rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires(11)
La perte par action ordinaire pour le deuxième trimestre de 2010 a été de 1,36 $ par rapport à un bénéfice dilué par action de 1,09 $ pour le deuxième trimestre de 2009. Le rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires s'est chiffré à -36,4 % pour le deuxième trimestre de 2010 (contre 26,9 % pour le deuxième trimestre de 2009).
Primes et dépôts(12)
Les primes et dépôts de notre secteur de l'assurance ont atteint 5,3 milliards de dollars au deuxième trimestre de 2010, ce qui représente une augmentation de 3 % par rapport à l'exercice précédent, exprimée en devises constantes, reflétant la croissance des contrats en vigueur, notamment les dépôts liés au régime d'assurance soin de longue durée fédéral pour lequel John Hancock est devenu le seul assureur.
Les primes et dépôts de notre secteur de gestion de patrimoine, à l'exclusion des rentes à capital variable, se sont établis à 9,3 milliards de dollars pour le deuxième trimestre de 2010, ce qui représente une hausse de 2 % par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, exprimée en devises constantes. La croissance des dépôts dans les fonds communs de placement et les régimes d'épargne collectifs a été largement contrebalancée par la baisse des souscriptions de produits à revenu fixe tant aux États-Unis qu'au Canada.
Les primes et dépôts au titre du secteur des contrats de rente à capital variable ont été de 1,6 milliard de dollars, en baisse de 49 % par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, exprimée en devises constantes, conformément à la baisse des souscriptions.
Fonds gérés(13)
Le total des fonds gérés s'est établi à 453,9 milliards de dollars au 30 juin 2010, soit une progression de 33 milliards de dollars par rapport au 30 juin 2009. Cette progression en glissement annuel tient à ce qui suit : des flux de trésorerie nets positifs provenant des titulaires de contrats de 17 milliards de dollars, un rendement des placements de 44 milliards de dollars, un montant de 3,8 milliards de dollars lié à l'acquisition du portefeuille de fonds de placement destinés aux particuliers d'AIC Limitée, un montant de 1,8 milliard de dollars, ou 49 %, d'actifs gérés d'ABN AMRO TEDA Fund Management Co. Ltd. ("Manulife TEDA"), et des émissions de fonds propres de 3,5 milliards de dollars. Un dollar canadien plus vigoureux a réduit les fonds gérés déclarés d'environ 30 milliards de dollars, et le remboursement de la facilité de crédit les a réduits de 1,0 milliard de dollars.
Capital(14)
Le capital total s'élevait à 32,3 milliards de dollars au 30 juin 2010, soit 1,2 milliard de dollars de plus que les 31,1 milliards de dollars constatés au 30 juin 2009. Les émissions de fonds propres au cours des 12 mois terminés le 30 juin 2010 ont totalisé 3,5 milliards de dollars, soit 2,5 milliards de dollars d'actions ordinaires et 1,0 milliard de dollars de billets novateurs admissibles à titre de fonds propres de catégorie 1. Des gains latents nets de 0,6 milliard de dollars sur les actifs disponibles à la vente ont aussi contribué à l'augmentation du capital. Ces hausses ont été en partie neutralisées par le raffermissement du dollar canadien, soit une incidence négative de 1,8 milliard de dollars, des pertes nettes de 0,5 milliard de dollars et le versement en espèces de 0,7 milliard de dollars de dividendes aux actionnaires.
Le ratio des fonds propres réglementaires consolidés de La Compagnie d'Assurance-Vie Manufacturers ("Manufacturers"), soit le montant minimal permanent requis pour le capital et les excédents ("MMPRCE"), s'est établi à 221 % au 30 juin 2010, soit une diminution de 29 points par rapport à 250 % au 31 mars 2010. Cette baisse est surtout liée à la perte survenue au cours du trimestre ainsi qu'à la croissance des fonds propres requis.
------------------------------------ (11) Le rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires est une mesure non conforme aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures financières non conformes aux PCGR" ci-après. (12) Les primes et dépôts sont des mesures non conformes aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures financières non conformes aux PCGR" ci-après. (13) Les fonds gérés sont des mesures non conformes aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures financières non conformes aux PCGR" ci-après. (14) Le capital est une mesure non conforme aux PCGR. Voir la section "Rendement et mesures financières non conformes aux PCGR" ci- après.
RÉSULTATS D'EXPLOITATION PAR DIVISION
Assurance - É.-U.
Résultats trimestriels ------------------------------- Dollars canadiens T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (en millions) (720) 131 (631) Primes et dépôts (en millions) 1 774 1 702 1 962 Fonds gérés (en milliards) 75,3 70,0 67,7 ------------------------------------------------------------------------- Dollars américains ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (en millions) (701) 126 (541) Primes et dépôts (en millions) 1 727 1 636 1 682 Fonds gérés (en milliards) 71,0 68,9 58,2 -------------------------------------------------------------------------
L'Assurance - É.-U. a présenté une perte nette imputée aux actionnaires de 701 millions de dollars américains au deuxième trimestre de 2010, comparativement à une perte nette de 541 millions de dollars américains au même trimestre de l'exercice précédent. Les résultats du deuxième trimestre de 2010 comprennent des pertes nettes liées aux résultats techniques de 756 millions de dollars américains (pertes de 644 millions de dollars américains en 2009) étant donné que les rendements liés aux actions, aux taux d'intérêt, au crédit et aux autres titres à rendement variable diffèrent de ceux qui ont été pris en compte dans les hypothèses servant à établir nos meilleures estimations des provisions mathématiques. Compte non tenu de ces éléments, le bénéfice net attribué aux actionnaires a diminué de 48 millions de dollars américains, surtout en raison du poids accru des affaires nouvelles en partie compensé par les résultats techniques favorables de John Hancock Life. Pour les deuxièmes trimestres de 2010 et 2009, John Hancock a affiché des résultats techniques liés à la morbidité défavorables dans le cas des soins de longue durée. Un examen complet de l'historique en matière de morbidité devrait être achevé au troisième trimestre de 2010, et s'il est prévu que le niveau historique récent se maintiendra, des augmentations de prix et de provisions mathématiques seront nécessaires. La perte nette imputée aux actionnaires depuis le début de l'exercice s'établit à 575 millions de dollars américains, comparativement à une perte nette de 615 millions de dollars américains pour le premier semestre de 2009. En dollars canadiens, la perte nette imputée aux actionnaires pour le deuxième trimestre de 2010 a été de 720 millions de dollars contre une perte nette de 631 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Les primes et les dépôts pour le trimestre ont atteint 1,7 milliard de dollars américains, une augmentation de 3 % par rapport au deuxième trimestre de 2009 résultant des dépôts plus élevés liés au régime d'assurance soins de longue durée fédéral, pour lequel, à la fin de 2009, John Hancock est devenu le seul assureur.
Les fonds gérés au 30 juin 2010 étaient de 71 milliards de dollars américains, en hausse de 22 % par rapport au 30 juin 2009, en raison de la croissance des activités au cours des 12 derniers mois, de l'augmentation de la valeur de marché des fonds gérés et du dépôt reçu au quatrième trimestre de 2009 lié au régime d'assurance soins de longue durée fédéral.
Gestion de patrimoine - É.-U.
Résultats trimestriels ------------------------------- Dollars canadiens T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (en millions) (504) 350 1 551 Primes et dépôts (en millions) 6 857 7 440 7 956 Fonds gérés (en milliards) 178,2 178,3 170,6 ------------------------------------------------------------------------- Dollars américains ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (en millions) (490) 336 1 329 Primes et dépôts (en millions) 6 674 7 153 6 817 Fonds gérés (en milliards) 168,0 175,6 146,7 -------------------------------------------------------------------------
La Gestion de patrimoine - É.-U. a présenté une perte nette imputée aux actionnaires de 490 millions de dollars américains au deuxième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 1 329 millions de dollars américains au même trimestre de l'exercice précédent. Les résultats du deuxième trimestre de 2010 comprennent des pertes nettes liées aux résultats techniques de 631 millions de dollars américains (gains de 1 172 millions de dollars américains en 2009) étant donné que les rendements liés aux actions, aux taux d'intérêt, au crédit et aux autres titres à rendement variable diffèrent de ceux qui ont été pris en compte dans les hypothèses servant à établir nos meilleures estimations des provisions mathématiques. Compte non tenu de ces éléments pour les deux trimestres, le bénéfice net attribué aux actionnaires a reculé de 16 millions de dollars américains. La hausse des honoraires dans le secteur de la gestion de patrimoine de John Hancock (le secteur Régimes de retraite et le secteur Fonds communs de placement de John Hancock) découlant de l'accroissement de la moyenne des actifs gérés a été nettement contrebalancée par les coûts associés à la couverture d'une valeur garantie additionnelle des rentes à capital variable en vigueur au cours des douze derniers mois et par la baisse des résultats tirés des produits à revenu fixe de John Hancock. La perte nette imputée aux actionnaires depuis le début de l'exercice a été de 154 millions de dollars américains contre un bénéfice net de 824 millions de dollars américains pour le premier semestre de 2009. En dollars canadiens, la perte nette imputée aux actionnaires pour le deuxième trimestre de 2010 a été de 504 millions de dollars, contre un bénéfice net de 1 551 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Les primes et dépôts du trimestre, exclusion faite des rentes à capital variable, se sont établis à 5,9 milliards de dollars américains, soit une hausse de 17 % par rapport aux 5,1 milliards de dollars américains enregistrés pour le deuxième trimestre de 2009. La croissance des ventes du secteur de la gestion de patrimoine de John Hancock, poussée par la reprise sur les marchés des actions au début de l'exercice, a été en partie contrebalancée par la baisse des souscriptions de produits à revenu fixe. Les primes et dépôts des rentes à capital variable se sont établis à 0,7 milliard de dollars américains, une baisse importante par rapport aux 1,7 milliard de dollars américains présentés au deuxième trimestre de 2009 en raison de mesures continues de gestion du risque.
Au 30 juin 2010, les fonds gérés se sont élevés à 168 milliards de dollars américains, soit une hausse de 15 % par rapport au 30 juin 2009. Cette augmentation a été stimulée à la fois par le rendement des placements et les flux de trésorerie nets liés aux titulaires de contrats au cours des 12 derniers mois.
Division canadienne
Résultats trimestriels ------------------------------- Dollars canadiens T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (en millions) (344) 301 336 Primes et dépôts (en millions) 3 991 4 480 4 316 Fonds gérés (en milliards) 104,1 104,4 91,2 -------------------------------------------------------------------------
La Division canadienne a enregistré une perte nette imputée aux actionnaires de 344 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2010, contre un bénéfice net de 336 millions de dollars au même trimestre de l'exercice précédent. La perte du trimestre comprend des pertes nettes liées aux résultats techniques de 583 millions de dollars (des gains de 108 millions de dollars en 2009) étant donné que les rendements liés aux actions, aux taux d'intérêt, au crédit et aux autres titres à rendement variable diffèrent de ceux qui ont été pris en compte dans les hypothèses servant à établir les meilleures estimations des provisions mathématiques.
Compte non tenu de ces éléments aux deux trimestres, le bénéfice net attribué aux actionnaires a augmenté de 11 millions de dollars. L'incidence positive de la croissance des niveaux d'actifs du secteur de gestion de patrimoine et de la Banque Manuvie a été en partie contrebalancée par les coûts liés à la couverture des garanties des rentes à capital variable et les résultats techniques moins favorables que les résultats solides de la même période de l'exercice précédent. De plus, la forte croissance des souscriptions d'assurance individuelle et de fonds communs de placement, conjuguée à une baisse des souscriptions des rentes à capital variable et une diminution des taux de rendement du marché ont entraîné un poids accru sur les nouvelles affaires, d'où une réduction du bénéfice du trimestre. Le bénéfice net comprenait aussi une reprise de provisions pour charges fiscales de 26 millions de dollars liée à la résolution d'éléments fiscaux en cours. La perte nette imputée aux actionnaires depuis le début de l'exercice a été de 43 millions de dollars contre un bénéfice net attribué aux actionnaires de 248 millions de dollars pour le premier semestre de 2009.
Compte non tenu des rentes à capital variable, les primes et dépôts pour le deuxième trimestre de 2010 se sont élevés à 3,5 milliards de dollars, ce qui est conforme au deuxième trimestre de 2009. Les dépôts en fonds communs de placement destinés aux particuliers ont presque triplé par rapport aux niveaux du deuxième trimestre de 2009, les consommateurs privilégiant les fonds offrant rendement et sécurité. La croissance des fonds communs de placement a été contrebalancée par une baisse des souscriptions des produits de gestion de patrimoine à taux fixe par rapport à l'exercice précédent, alors que les consommateurs, préoccupés par la persistance de l'instabilité du marché, ont cherché la sécurité dans des produits à rendements fixes, et par une baisse des souscriptions des régimes de retraite collectifs. En 2009, les souscriptions des régimes de retraite collectifs du deuxième trimestre avaient été stimulées par la sortie d'un concurrent du marché canadien. Les dépôts liés aux produits de rente à capital variable se sont établis à 0,5 milliard de dollars pour le trimestre, contre 0,8 milliard de dollars à la même période de l'exercice précédent.
Au 30 juin 2010, les fonds gérés s'élevaient à 104,1 milliards de dollars, soit en hausse de 14 % par rapport au 30 juin 2009. Les souscriptions nettes positives relatives aux produits de gestion de patrimoine jumelées à l'incidence favorable de la hausse des marchés au cours des 12 derniers mois et de l'acquisition, en 2009, des fonds de placement destinés aux particuliers d'AIC Limitée, ont été des facteurs clés dans l'augmentation constatée. En outre, la poursuite de l'essor des souscriptions du produit de Manuvie Un a entraîné un accroissement de 9 % des placements de la Banque Manuvie.
Division Asie et Japon
Résultats trimestriels ------------------------------- Dollars canadiens T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (en millions) (710) 427 885 Primes et dépôts (en millions) 2 351 2 423 2 477 Fonds gérés (en milliards) 61,8 58,8 56,5 ------------------------------------------------------------------------- Dollars américains ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (en millions) (693) 412 758 Primes et dépôts (en millions) 2 285 2 330 2 122 Fonds gérés (en milliards) 58,2 57,9 48,6 -------------------------------------------------------------------------
La Division Asie et Japon a présenté une perte nette de 693 millions de dollars américains pour le deuxième trimestre de 2010 comparativement à un bénéfice net de 758 millions de dollars américains à la période correspondante de l'exercice précédent. Les résultats du deuxième trimestre de 2010 comprennent des pertes nettes liées aux résultats techniques de 950 millions de dollars américains (gains de 585 millions de dollars américains en 2009) étant donné que les rendements liés aux actions, aux taux d'intérêt, au crédit et aux autres titres à rendement variable diffèrent de ceux qui ont été pris en compte pour établir nos meilleures estimations des hypothèses relatives aux provisions mathématiques. Compte non tenu de ces éléments pour les deux trimestres, le bénéfice net attribué aux actionnaires s'est amélioré de 84 millions de dollars américains, ou de 49 %, stimulé par l'accroissement des ventes et la hausse des revenus d'honoraires découlant de l'augmentation des actifs gérés enregistrée surtout au Japon, à Hong Kong et en Indonésie. La perte nette imputée aux actionnaires depuis le début de l'exercice a été de 281 millions de dollars américains contre un bénéfice net de 876 millions de dollars américains pour le premier semestre de 2009.
Les primes et dépôts du deuxième trimestre, exclusion faite de ceux se rapportant aux rentes à capital variable, se sont établis à 2,0 milliards de dollars américains au deuxième trimestre, en hausse de 23 % par rapport aux 1,6 milliard de dollars américains constatés au trimestre correspondant de 2009. La solide croissance des primes d'assurance a été menée par le Japon et a tiré parti de l'élargissement des réseaux de distribution, et d'une augmentation des affaires en vigueur. Des souscriptions de fonds communs de placement provenant de la coentreprise nouvellement acquise en gestion d'actifs en Chine, Manulife TEDA et d'importantes souscriptions à des régimes de retraite à Hong Kong, ont été en partie contrebalancés par une baisse des souscriptions à des fonds communs de placement du marché monétaire à Taïwan. Les primes et dépôts liés aux produits de rente à capital variable du deuxième trimestre ont atteint 0,3 milliard de dollars américains, en baisse par rapport aux 0,5 milliard de dollars américains enregistrés au trimestre correspondant de 2009.
Au 30 juin 2010, les fonds gérés s'élevaient à 58,2 milliards de dollars américains, en hausse de 20 % par rapport au 30 juin 2009. Leur croissance a été stimulée par le rendement des placements, les flux de trésorerie nets de 3,4 milliards de dollars américains attribuables aux titulaires de contrats dans les territoires au cours des 12 derniers mois et un montant de 1,6 milliard de dollars américains représentant 49 % des actifs gérés de Manulife TEDA.
Division de réassurance
Résultats trimestriels ------------------------------- Dollars canadiens T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué aux actionnaires (en millions) 4 54 45 Primes (en millions) 241 246 292 ------------------------------------------------------------------------- Dollars américains ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué aux actionnaires (en millions) 4 51 38 Primes (en millions) 234 237 250 -------------------------------------------------------------------------
Le bénéfice net attribué aux actionnaires de la Division de réassurance au deuxième trimestre de 2010 s'est établi à 4 millions de dollars américains, contre 38 millions de dollars américains au même trimestre de l'exercice précédent. Les résultats du deuxième trimestre comprennent des pertes nettes liées aux résultats techniques de 53 millions de dollars américains (pertes de 15 millions de dollars américains en 2009) étant donné que les rendements liés aux actions, aux taux d'intérêt, au crédit et aux autres titres à rendement variable diffèrent de ceux qui ont été pris en compte dans les hypothèses servant à établir nos meilleures estimations des provisions mathématiques. Compte non tenu de ces éléments aux deux trimestres, le bénéfice net attribué aux actionnaires a progressé de 4 millions de dollars américains stimulé par les résultats techniques favorables. Le bénéfice net attribué aux actionnaires depuis le début de l'exercice a été de 55 millions de dollars américains contre un bénéfice net de 86 millions de dollars américains pour les deux premiers trimestres de 2009.
Les primes du deuxième trimestre ont atteint 234 millions de dollars américains, en baisse de 6 % par rapport aux 250 millions de dollars américains du trimestre correspondant de 2009. Les primes de l'International Group Program ont baissé par suite du fléchissement de l'euro par rapport au dollar américain et les primes de réassurance vie ont accusé un recul par suite des bonifications plus élevées en réassurance vie.
Services généraux et autres
Résultats trimestriels ------------------------------- Dollars canadiens T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Perte nette imputée aux actionnaires (en millions) (104) (123) (412) Fonds gérés (en milliards) 32,0 32,6 32,3 -------------------------------------------------------------------------
Les résultats des Services généraux et autres comprennent le bénéfice sur les actifs auxquels sont adossés les fonds propres, déduction faite des sommes affectées aux divisions d'exploitation, les modifications des hypothèses actuarielles et les améliorations apportées au modèle actuariel, les services externes de gestion de placements de la Division des placements et les activités d'assurance accident et maladie de John Hancock constituées principalement de contrats faisant l'objet d'un litige et d'éléments hors exploitation.
Les Services généraux et autres ont inscrit une perte nette imputée aux actionnaires de 104 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010, comparativement à une perte nette de 412 millions de dollars au même trimestre de l'exercice précédent. La perte au deuxième trimestre de 2009 comprenait des charges de 87 millions de dollars résultant de la modification des hypothèses actuarielles et des améliorations apportées au modèle actuariel, une provision pour charges fiscales ponctuelle sur les placements dans des baux adossés de 139 millions de dollars et des pertes sur créances de 82 millions de dollars. Compte non tenu de ces montants, la perte nette imputée aux actionnaires au cours du deuxième trimestre de 2009 s'est établie à 104 millions de dollars. Aucun gain n'a été comptabilisé à l'égard du portefeuille de titres disponibles à la vente au deuxième trimestre de 2010 ni de 2009. La perte nette imputée aux actionnaires depuis le début de l'exercice a été de 227 millions de dollars contre une perte de 876 millions de dollars pour le premier semestre de 2009.
Les fonds gérés de 32,0 milliards de dollars comprennent des actifs gérés de 23,9 milliards de dollars par Gestion des placements mondiaux (GPM) MFC au nom de clients institutionnels au 30 juin 2010, contre 24,9 milliards de dollars au 30 juin 2009. GPM MFC gère aussi 92,6 milliards de dollars d'actifs inclus dans les fonds distincts, les fonds communs de placement et d'autres fonds gérés des divisions d'exploitation, en hausse de 15,8 milliards de dollars par rapport aux 76,8 milliards de dollars à la même période de l'exercice précédent. Les 32,0 milliards de dollars en fonds gérés comprennent 8,2 milliards de dollars de fonds de la Société comparativement à 7,6 milliards de dollars au 30 juin 2009. Cette augmentation a trait aux émissions de titres de participation au cours des 12 derniers mois, en partie contrebalancées par le raffermissement du dollar canadien.
Gestion du risque
Aperçu
La Financière Manuvie est une institution financière qui offre des produits et services en matière d'assurance, de gestion de patrimoine et de gestion d'actifs, ce qui expose la Société à une vaste gamme de risques. Nous gérons ces risques en fonction d'un cadre de gestion du risque utilisé à l'échelle de la Société.
Des renseignements supplémentaires à l'égard de nos pratiques de gestion du risque et des facteurs de risque susceptibles d'avoir une incidence sur la Société sont présentés dans la section "Facteurs de risque" de notre plus récente notice annuelle, dans les sections "Gestion des risques" et "Principales conventions comptables et actuarielles" du rapport de gestion figurant dans notre rapport annuel de 2009 et dans la note afférente aux états financiers consolidés intitulée "Gestion des risques" de nos plus récents états financiers consolidés annuels et intermédiaires.
Mise en garde relative à l'exposition aux risques
Les mesures d'exposition au risque présentées plus loin comprennent principalement la sensibilité de la valeur économique pour les actionnaires et du bénéfice net attribué aux actionnaires. Ces expositions au risque comprennent la sensibilité aux variations particulières des prix et des taux d'intérêt prévus à l'aide de modèles internes à une date en particulier, et sont évaluées en fonction d'un niveau de départ reflétant nos actifs et nos passifs à cette date et les facteurs actuariels, le rendement sur les placements et les activités de placement que nous entreprendrons à l'avenir. Les expositions au risque mesurent l'incidence de la variation d'un facteur à la fois et supposent que tous les autres facteurs demeurent inchangés. Pour ces raisons, ces sensibilités ne devraient être considérées que comme des estimations de la direction sur les sensibilités sous-jacentes pour les facteurs respectifs fondés sur les hypothèses décrites ci-dessous. Les résultats réels peuvent différer de manière importante de ces estimations, et ce, pour plusieurs raisons, y compris l'interaction entre ces facteurs lorsque plus d'un facteur varie, des variations des rendements actuariels et des placements et des hypothèses à l'égard des activités de placement futures, des écarts entre les faits réels et les hypothèses, des changements dans la combinaison des produits, les taux d'imposition effectifs et d'autres facteurs de marché, ainsi que les limites générales de nos modèles internes. Étant donné la nature de ces calculs, nous ne pouvons garantir que leur incidence réelle sur la valeur économique pour les actionnaires ou sur le bénéfice net qui leur est attribué sera telle que nous l'avons indiquée.
Fonds général - Mesures d'exposition au risque
i) Incidence sur la valeur économique pour les actionnaires du risque de taux d'intérêt lié au fonds général
L'incidence sur la valeur économique(15) pour les actionnaires des variations des taux d'intérêt des actifs et des passifs du fonds général correspond à la variation de la valeur nette actualisée des flux de trésorerie futurs après impôts liés aux actifs, notamment aux instruments dérivés, aux primes, aux prestations et aux charges, ces actifs étant actualisés selon les rendements du marché pour les obligations affichant une notation de qualité en particulier et rajustés aux fins des impôts.
------------------------------------ (15) La valeur économique pour les actionnaires est une mesure non conforme aux PCGR. Voir la rubrique "Rendement et mesures non conformes aux PCGR".
Le tableau ci-après illustre l'incidence possible sur la valeur économique pour les actionnaires d'une variation immédiate à la hausse ou à la baisse de 1 % des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés pour toutes les échéances et sur tous les marchés, sans variation des écarts de taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés, compte tenu d'un taux d'intérêt plancher de zéro.
Variation de 1 % des taux d'intérêt(1) Aux 30 juin 2010 31 décembre 2009 (en millions de dollars -------------------------------------------- canadiens) Baisse Hausse Baisse Hausse ------------------------------------------------------------------------- Mandats d'appariement Assurance (270)$ 240 $ (200)$ 140 $ Gestion de patrimoine 20 - (10) 10 ------------------------------------------------------------------------- Total des mandats d'appariement (250)$ 240 $ (210)$ 150 $ ------------------------------------------------------------------------- Mandats visant un rendement cible Assurance (2 130)$ 1 310 $ (1 870)$ 1 160 $ Gestion de patrimoine (220) 120 (200) 100 Compte des capitaux propres 730 (580) 540 (400) ------------------------------------------------------------------------- Total des mandats visant un rendement cible (1 620)$ 850 $ (1 530)$ 860 $ ------------------------------------------------------------------------- Mandats visant des rentes à capital variable au bilan et des obligations pour garanties des fonds distincts(2) (580)$ 280 $ (130)$ 90 $ ------------------------------------------------------------------------- Total (2 450)$ 1 370 $ (1 870)$ 1 100 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- (1) Voir la rubrique "Mise en garde relative à l'exposition aux risques" plus haut. (2) L'accroissement des sensibilités du 31 décembre 2009 au 30 juin 2010 est attribuable aux facteurs suivants : a) l'augmentation des provisions mathématiques pour les garanties des rentes à capital variable et b) l'inclusion d'une nouvelle sensibilité au 30 juin 2010. Contrairement aux sensibilités du 31 décembre 2009, les sensibilités du 30 juin 2010 comprennent une composante qui se rapporte aux contrats couverts liés aux rentes à capital variable. L'incidence de (580) millions de dollars au 30 juin 2010 comprend (300) millions de dollars liés au bloc couvert et l'incidence de 280 millions de dollars au 30 juin 2010 comprend 50 millions de dollars liés au bloc couvert.
ii) Incidence des variations de taux d'intérêt sur le bénéfice net attribué aux actionnaires
L'incidence éventuelle sur le bénéfice net annuel attribué aux actionnaires découlant de la variation des provisions mathématiques du fonds général en raison d'une augmentation de 1 % des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés, pour toutes les échéances et sur tous les marchés, sans variation des écarts des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés, est un gain estimatif d'environ 2 300 millions de dollars au 30 juin 2010 (environ 1 600 millions de dollars au 31 décembre 2009). Dans le cas d'une diminution de 1 % des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés, pour toutes les échéances, sans variation des écarts des taux des obligations d'État, des swaps et des obligations de sociétés, et en supposant un taux d'intérêt plancher de zéro, dans tous les marchés, cette incidence correspondrait à une diminution d'environ 2 700 millions de dollars au 30 juin 2010 (environ 2 200 millions de dollars au 31 décembre 2009). Cette sensibilité inclut un montant d'environ 300 millions de dollars lié au bloc couvert des contrats de rente à capital variable (environ 100 millions de dollars au 31 décembre 2009).
La sensibilité du bénéfice net évalue l'incidence d'une variation des taux d'intérêt en vigueur mais, conformément à la méthode des provisions mathématiques, ne tient pas compte d'une variation des taux d'intérêt présumés pour les nouveaux placements effectués et les actifs cédés dans 20 ans ou plus. Le calcul des provisions mathématiques à l'égard des nouveaux placements effectués ou des actifs vendus au cours des 20 premières années suppose que les taux d'intérêt futurs se situeront entre les taux d'intérêt actuellement en vigueur et les taux supposés après 20 ans. La sensibilité du bénéfice net suppose aussi qu'il n'y aura aucun gain ni perte réalisé(e) sur nos placements à rendement fixe désignés comme disponibles à la vente.
iii) Incidence sur le bénéfice net attribué aux actionnaires du risque de prix lié au fonds général
L'incidence possible sur le bénéfice net attribué aux actionnaires du risque découlant des actions négociées sur le marché et d'autres actifs productifs de revenu variable servant de soutien aux provisions mathématiques du fonds général d'une variation immédiate de 10 % de la valeur de marché des actions négociées sur le marché et des autres actifs productifs de revenu variable est présentée dans le tableau qui suit. Cette incidence est fondée sur une incidence ponctuelle et ne comprend pas les éléments suivants : a) toute incidence possible sur la pondération des actifs à rendement variable; b) toute perte sur placements à rendement variable détenus dans le secteur Services généraux et autres; et c) toute perte sur placements à rendement variable détenus par la Banque Manuvie. Comme il est mentionné ci-haut, si la pondération des actifs productifs de revenu variable à l'égard des actifs servant de soutien aux provisions mathématiques diminue, nous pourrions être tenus d'augmenter nos provisions mathématiques, ce qui donnerait lieu à une réduction du bénéfice net.
Variation de la valeur de marché(1) 30 juin 2010 31 décembre 2009 ---------------------- ------------------------ Autres Autres Actions actifs Actions actifs négociées productifs négociées productifs (en millions de dollars sur le de revenu sur le de revenu canadiens) marché variable(2) marché variable(2) ------------------------------------------------------------------------- Diminution de 10 % de la valeur de marché (110)$ (763)$ (84)$ (647)$ Augmentation de 10 % de la valeur de marché 105 $ 798 $ 81 $ 639 $ ------------------------------------------------------------------------- (1) Voir la rubrique "Mise en garde relative à l'exposition aux risques" plus haut. (2) Les autres actifs à rendement variable comprennent les immeubles, les terrains forestiers exploitables, les terres agricoles, les exploitations gazières et pétrolières et les placements privés.
Produits hors bilan et mesures d'exposition au risque de marché des actions du fonds général
i) Garanties au titre des rentes à capital variable liées aux placements
En ce qui a trait aux garanties au titre des rentes à capital variable liées aux placements, une tranche de 51 % de la valeur des garanties était soit couverte, soit réassurée au 30 juin 2010, contre 35 % au 31 décembre 2009.
Le tableau suivant présente des données sur les garanties au titre des rentes à capital variable liées aux placements offertes par la Société :
Aux 30 juin 2010 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------ (en millions Valeur Valeur Valeur Valeur de dollars de la du Montant à de la du Montant à canadiens) garantie fonds risque(3) garantie fonds risque(3) ------------------------------------------------------------------------- Prestations du vivant brutes(1) 96 308 $ 82 591 $ 16 359 $ 92 183 $ 83 693 $ 12 710 $ Prestations de décès brutes(2) 18 005 12 486 4 910 18 455 13 282 4 414 ------------------------------------------------------------------------- Total des prestations brutes 114 313 $ 95 077 $ 21 269 $ 110 638 $ 96 975 $ 17 124 $ ------------------------------------------------------------------------- Prestations du vivant réassurées 7 858 $ 5 344 $ 2 516 $ 8 012 $ 5 818 $ 2 200 $ Prestations de décès réassurées 5 695 4 174 1 745 5 985 4 639 1 577 ------------------------------------------------------------------------- Total des réassurances 13 553 $ 9 518 $ 4 261 $ 13 997 $ 10 457 $ 3 777 $ ------------------------------------------------------------------------- Total, déduction faite de la réassurance 100 760 $ 85 559 $ 17 008 $ 96 641 $ 86 518 $ 13 347 $ ------------------------------------------------------------------------- Prestations du vivant couvertes 41 223 $ 37 658 $ 4 940 $ 24 399 $ 24 137 $ 1 782 $ Prestations de décès couvertes 3 661 2 098 670 481 317 10 ------------------------------------------------------------------------- Total des prestations couvertes 44 884 $ 39 756 $ 5 610 $ 24 880 $ 24 454 $ 1 792 $ ------------------------------------------------------------------------- Prestations du vivant conservées 47 227 $ 39 589 $ 8 903 $ 59 772 $ 53 738 $ 8 728 $ Prestations de décès conservées 8 649 6 214 2 495 11 989 8 326 2 827 ------------------------------------------------------------------------- Total, déduction faite des réassurances et des couvertures 55 876 $ 45 803 $ 11 398 $ 71 761 $ 62 064 $ 11 555 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- (1) Les prestations du vivant comprennent les garanties à l'échéance, de revenu, de retrait et de soins de longue durée. Lorsqu'un contrat comprend aussi des prestations de décès, la garantie en excédent des prestations du vivant est incluse dans la catégorie des prestations de décès comme il est mentionné dans la note 2). (2) Les prestations de décès englobent les garanties uniques et les garanties en sus des garanties de prestations du vivant lorsque le contrat offre à la fois des prestations du vivant et des prestations de décès. (3) Le montant à risque (les garanties dans le cours) représente l'excédent de la valeur des garanties sur les valeurs des fonds pour tous les contrats dont la valeur des garanties est supérieure à la valeur des fonds. Ce montant n'est pas exigible à court terme.
Les garanties au titre des rentes à capital variable sont conditionnelles et exigibles uniquement au décès du titulaire de contrat, à l'échéance, au retrait ou à la conversion en rente, si les valeurs des fonds demeurent inférieures aux valeurs garanties. Si les marchés ne se redressent pas, les passifs liés aux contrats en vigueur seraient exigibles principalement pendant la période de 2015 à 2038. La provision mathématique établie à cet égard s'élevait à 4 694 millions de dollars au 30 juin 2010 (1 671 millions de dollars au 31 décembre 2009). Les provisions mathématiques comprennent les activités couvertes et les activités non couvertes et ont augmenté par rapport au niveau du 31 décembre 2009 parce que le recul sur les marchés des actions en 2010 a entraîné une augmentation de l'exposition actuelle et prévue de la provision dans le cours.
ii) Incidence sur la valeur économique pour les actionnaires du risque de prix des actions cotées lié aux produits à capital variable et aux autres actifs gérés
L'incidence sur la valeur économique pour les actionnaires de la variation de la valeur de marché des titres des fonds distincts de produits à capital variable, des fonds communs de placement ainsi que des activités de gestion d'actifs institutionnels correspond à la variation de la valeur actualisée nette des flux de trésorerie futurs prévus après impôts liés à la gestion de ces actifs ou aux garanties fournies, y compris les revenus d'honoraires, les charges et les prestations, actualisés aux taux du marché. La valeur actualisée des flux de trésorerie futurs après impôts prévus relatifs aux garanties liées aux produits à capital variable correspond à la moyenne, dans tous les cas de rendements de placements, de la valeur actualisée nette des prestations garanties futures projetées, des règlements au titre de la réassurance et des honoraires affectés au soutien des garanties, de même que du portefeuille d'actifs, y compris les dérivés, affectés à la couverture des garanties.
Le portefeuille d'actifs destiné à couvrir les garanties est composé de trésorerie et d'instruments dérivés. Nous vendons à découvert des contrats à terme normalisés sur indice boursier et sur obligations gouvernementales négociés en Bourse et prolongeons des swaps de taux d'intérêt dans le but de gérer la sensibilité de la couverture des provisions mathématiques au rendement des fonds et à la variation des taux d'intérêt découlant des garanties au titre des rentes à capital variable. Nous effectuons le rééquilibrage dynamique de ces instruments de couverture en fonction de l'évolution des conditions des marchés afin que la position couverte demeure conforme aux paramètres établis à l'interne. Le profit réalisé (la perte subie) sur les instruments de couverture pourrait ne pas annuler entièrement les gains ou les pertes résultant des provisions pour garanties couvertes, car :
a) le rendement des fonds sous-jacents couverts peut différer du rendement des instruments dérivés du portefeuille couvert; b) le rendement d'une petite partie des fonds sous-jacents ne fait l'objet d'aucune couverture vu l'absence d'instruments dérivés de couverture négociés en Bourse efficaces; c) une tranche du risque de taux d'intérêt n'est pas couverte; d) les provisions mathématiques prévoient des provisions pour écarts défavorables qui ne sont pas couvertes; e) les autres risques ne sont pas tous couverts (voir le Rapport de gestion du rapport annuel de 2009).
Pour établir les mesures d'exposition au risque liées à une variation de la valeur de marché de fonds d'actions, nous avons appliqué les hypothèses qui suivent relatives à l'efficacité de la tranche soumise au programme de couverture. Dans le cas d'un recul de 10 %, de 20 % et de 30 % de la valeur de marché des titres détenus dans les fonds distincts de rentes à capital variable, il est supposé que le bénéfice tiré du portefeuille de couverture contrebalancera respectivement 80 %, 75 % et 70 % de la perte découlant de la variation de la tranche correspondant à la meilleure estimation des provisions mathématiques des garanties couvertes. Dans le cas d'une hausse de 10 %, de 20 % et de 30 % de la valeur de marché des titres détenus dans les fonds distincts des rentes à capital variable, il est supposé que la perte subie par le portefeuille de couverture sera plus élevée respectivement de 20 %, 25 % et 30 % que le gain découlant de la variation de la tranche correspondant à la meilleure estimation des provisions mathématiques des garanties couvertes. Ces hypothèses sont incluses dans le tableau qui suit et les tableaux figurant aux rubriques iii), iv) et v) plus loin. Les résultats réels pourraient différer de ces hypothèses.
Le tableau qui suit présente l'incidence possible, sur la valeur économique pour les actionnaires, d'une variation immédiate de 10 %, de 20 % et de 30 % de la valeur de marché des titres des produits à capital variable et des autres actifs gérés.
Aux (en millions de dollars canadiens) 30 juin 2010 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Baisse de la valeur de marché des fonds d'actions(1) 10 % 20 % 30 % 10 % 20 % 30 % --------------------------------------------------------- Honoraires liés au marché (490)$ (1 010)$ (1 570)$ (470)$ (960)$ (1 480)$ Garanties au titre des produits à capital variable (530) (1 290) (2 270) (450) (1 080) (1 930) ------------------------------------------------------------------------- Total (1 020)$ (2 300)$ (3 840)$ (920)$ (2 040)$ (3 410)$ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Hausse de la valeur de marché des fonds d'actions(1) 10 % 20 % 30 % 10 % 20 % 30 % --------------------------------------------------------- Honoraires liés au marché 470 $ 950 $ 1 440 $ 490 $ 1 000 $ 1 520 $ Garanties au titre des produits à capital variable 260 430 520 290 490 600 ------------------------------------------------------------------------- Total 730 $ 1 380 $ 1 960 $ 780 $ 1 490 $ 2 120 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- (1) Voir la rubrique "Mise en garde relative à l'exposition aux risques" plus haut.
iii) Incidence sur le bénéfice net attribué aux actionnaires du risque de prix du marché des actions cotées lié aux produits à capital variable
Le tableau qui suit présente l'incidence possible, sur le bénéfice net annuel attribué aux actionnaires, des produits à capital variable, y compris l'incidence sur les revenus d'honoraires des fonds distincts d'une baisse immédiate de 10 %, de 20 % et de 30 % et d'une hausse de 10 % de la valeur de marché des titres des fonds distincts, suivie d'un retour aux hypothèses normales en matière de croissance du marché. Les hypothèses relatives au rendement du programme de couverture des rentes à capital variable sont les mêmes que celles qui apparaissent à la section ii) ci-dessus ("Incidence sur la valeur économique pour les actionnaires du risque de prix des actions cotées lié aux produits à capital variable et aux autres actifs gérés"), sauf que plutôt que d'utiliser la variation de la tranche correspondant à la meilleure estimation des provisions mathématiques, on utilise la variation entière des provisions mathématiques.
Variation de la valeur de marché des fonds d'actions(1)
Au Au 30 juin 31 décembre (en millions de dollars canadiens) 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Baisse de 10 % (1 200)$ (1 100)$ Baisse de 20 % (2 700) (2 600) Baisse de 30 % (4 400) (4 400) Hausse de 10 % 900 900 ------------------------------------------------------------------------- (1) Voir la rubrique "Mise en garde relative à l'exposition aux risques" plus haut.
iv) Incidence sur le bénéfice net attribué aux actionnaires du risque de marché lié aux cours des actions cotées des produits à capital variable et du fonds général
Le tableau qui suit ajoute l'élément de sensibilité à une variation de la valeur de marché d'actions cotées sur les provisions mathématiques des produits autres qu'à capital variable, aux éléments de sensibilité du tableau iii) plus haut ("Incidence sur le bénéfice net attribué aux actionnaires du risque de prix du marché des actions cotées lié aux produits à capital variable").
Variation de la valeur de marché des fonds d'actions(1)
Au Au 30 juin 31 décembre (en millions de dollars canadiens) 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Baisse de 10 % (1 300)$ (1 200)$ Baisse de 20 % (2 900) (2 800) Baisse de 30 % (4 700) (4 600) Hausse de 10 % 1 000 1 000 ------------------------------------------------------------------------- (1) Voir la rubrique "Mise en garde relative à l'exposition aux risques" plus haut.
v) Incidence sur le ratio du MMPRCE de Manufacturers du risque de marché lié au cours des actions cotées du fonds général et des produits à capital variable
Les fluctuations des marchés des actions ont également une incidence sur les composantes disponibles et requises entrant dans le calcul du MMPRCE. Le tableau qui suit présente l'incidence possible sur le ratio du MMPRCE de Manufacturers d'une baisse immédiate de 10 %, de 20 % et de 30 % et d'une hausse de 10 % des cours des actions.
Au Au Variation de la valeur de marché des 30 juin 31 décembre fonds d'actions(1) 2010 2009 (points de (points de pourcentage) pourcentage) ------------------------------------------------------------------------- Baisse de 10 % (13) (11) Baisse de 20 % (27) (25) Baisse de 30 % (43) (42) Hausse de 10 % 8 13 ------------------------------------------------------------------------- (1) Voir la rubrique "Mise en garde relative à l'exposition aux risques" plus haut.
Risque d'assurance
En date du 29 juin 2010, la Société a augmenté ses pleins de conservation mondiaux pour l'assurance vie individuelle de 20 millions de dollars américains à 30 millions de dollars américains et, de 25 millions de dollars américains à 35 millions de dollars américains pour l'assurance vie sur deux têtes.
ÉVENTUALITÉ FISCALE
La Société investit dans des baux adossés et a constitué des provisions pour parer à l'éventuel rejet du traitement fiscal et pour régler les intérêts exigibles sur les impôts en souffrance. Nous croyons toujours que les déductions dont nous nous sommes prévalus à l'égard de ces contrats étaient justifiées. Bien que cette éventualité soit peu probable, si tous les avantages fiscaux liés à nos contrats de baux adossés sont annulés, la somme maximale à payer, intérêts compris, correspondrait à un supplément de 205 millions de dollars américains après impôts au 30 juin 2010, selon nos estimations.
QUESTIONS ET CONTRÔLES COMPTABLES
Principales conventions comptables et actuarielles
Les principales conventions comptables de la Société sont résumées aux pages 89 à 93 du rapport annuel de 2009, à la note 1 afférente aux états financiers consolidés annuels. Les principaux procédés d'estimation portent sur l'établissement des provisions mathématiques, l'évaluation de la perte de valeur des placements, l'évaluation des entités à détenteurs de droits variables ("EDDV"), le calcul des obligations et des charges au titre des régimes de retraite et des avantages postérieurs à l'emploi, les impôts sur les bénéfices et l'évaluation de l'écart d'acquisition et des actifs incorporels, comme ils sont décrits aux pages 62 à 70 de notre rapport annuel de 2009. De plus, la direction pose un jugement au moment du choix des modèles d'évaluation en vue de déterminer la juste valeur des instruments financiers lorsque des données du marché observables ne sont pas disponibles.
Sensibilité des provisions mathématiques aux modifications des hypothèses
Lorsque les hypothèses qui sous-tendent l'établissement des provisions mathématiques sont mises à jour pour refléter les nouveaux résultats techniques ou un changement de perspective, la valeur de la provision mathématique est modifiée, ce qui influe par le fait même sur les résultats. La sensibilité du bénéfice après impôts aux modifications des hypothèses sous-jacentes aux provisions mathématiques est illustrée ci-après, en supposant que la modification des hypothèses est la même dans toutes les unités administratives. Pour les modifications des hypothèses concernant les actifs, la sensibilité est présentée après l'incidence correspondante sur les résultats de la variation de la valeur des actifs soutenant les provisions mathématiques. Dans les faits, les résultats selon chaque hypothèse varient souvent par marché géographique et par activité, et les mises à jour des hypothèses s'effectuent par activité et par région données. Les résultats réels peuvent différer de manière importante de ces estimations, et ce, pour plusieurs raisons, y compris l'interaction entre ces facteurs lorsque plus d'un facteur varie, des variations des rendements actuariels et des placements et des hypothèses à l'égard des activités de placement futures, des écarts entre les faits réels et les hypothèses, des changements dans la combinaison des produits, les taux d'imposition effectifs et d'autres facteurs de marché, ainsi que les limites générales de nos modèles internes.
Sensibilité des provisions mathématiques aux modifications des hypothèses liées aux actifs
------------------------------------------------------------------------- (en millions de dollars Augmentation (diminution) du bénéfice canadiens) après impôts ------------------------------------------------------------------------- Hypothèses relatives aux 30 juin 2010 31 décembre 2009 actifs mises à jour ------------ ---------------- périodiquement en fonction des modifications apportées aux bases Augmen- Dimi- Augmen- Dimi- d'évaluation tation nution tation nution -------------------------------------------- Variation de 100 points de base des taux de réinvestissement ultimes applicables aux titres à revenu fixe(1) 1 400 (1 900) 1 200 (1 700) -------------------------------------------- Variation de 100 points de base des rendements annuels futurs des actions(2) 1 000 (1 000) 1 000 (1 000) -------------------------------------------- Variation de 100 points de base des rendements annuels futurs des autres actifs qui ne sont pas des titres à revenu fixe(3) 2 800 (2 800) 2 200 (2 300) -------------------------------------------- Variation de 100 points de base de la volatilité présumée dans la modélisation stochastique des fonds distincts(4) (300) 300 (300) 400 -------------------------------------------- (1) Il est présumé que les taux de réinvestissement ultimes à long terme varient, mais que les taux d'intérêt de départ demeurent inchangés par rapport aux taux courants. Les taux de réinvestissement ultimes pour les obligations sans risque sont de 2,4 % par année à court terme et de 4,0 % par année à long terme au Canada, et respectivement de 2,2 % par année à court terme et de 4,2 % par année à long terme aux États-Unis. (2) Les hypothèses de croissance annuelle prévue à long terme des actions cotées en Bourse, avant dividendes, sont déterminées d'après des observations historiques à long terme dans les principaux marchés. Cette croissance prévue est de 7,25 % par année au Canada, de 8,0 % par année aux États-Unis, de 5,0 % par année au Japon et de 9,5 % par année à Hong Kong. Ces rendements sont par la suite réduits par les provisions pour écarts défavorables afin de déterminer les rendements nets utilisés dans l'évaluation. Ce montant comprend l'incidence sur les provisions constituées relativement aux garanties des fonds distincts et sur d'autres provisions mathématiques. L'incidence d'une augmentation de 100 points de base du taux de croissance prévu des provisions constituées relativement aux garanties des fonds distincts s'établit à 800 millions de dollars (800 millions de dollars au 31 décembre 2009). L'incidence d'une diminution de 100 points de base du taux de croissance prévu des provisions constituées relativement aux garanties des fonds distincts s'établit à (800) millions de dollars ((900) millions de dollars au 31 décembre 2009). (3) Les autres actifs qui ne sont pas des titres à revenu fixe comprennent les immeubles commerciaux, les terrains forestiers exploitables, les terres agricoles, les exploitations pétrolières et gazières et les placements privés. L'augmentation du 31 décembre 2009 au 30 juin 2010 s'explique principalement par l'incidence secondaire de la chute des taux d'intérêts. (4) Les hypothèses de volatilité des actions cotées en Bourse sont déterminées d'après des observations historiques à long terme et s'établissent à 16,55 % par année au Canada, à 15,55 % par année aux États-Unis relativement aux actions de sociétés à grande capitalisation, à 18,35 % par année au Japon et à 34,3 % par année à Hong Kong.
Modifications futures de conventions comptables et de la présentation de l'information financière
Transition vers les Normes internationales d'information financière ("IFRS")
Les sociétés ayant une obligation publique de rendre des comptes au Canada devront adopter les IFRS pour les périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2011. Nous adopterons les IFRS en remplacement des PCGR du Canada actuels pour les exercices ouverts à compter du premier trimestre de 2011 et fournirons l'information financière comparative correspondante pour 2010.
Selon notre analyse actuelle des différences relevées entre les exigences comptables canadiennes et celles des IFRS actuels, à l'exception de la dépréciation possible de l'écart d'acquisition à la transition, nous ne prévoyons pas que ces différences comptables auront une incidence importante sur les états financiers en 2011. L'exigence éventuelle d'exécution de tests de dépréciation de l'écart d'acquisition à l'échelle des unités génératrices de trésorerie selon les IFRS, soit un niveau plus fragmenté que selon les PCGR du Canada, pourrait entraîner une charge pour perte de valeur qui sera reflétée dans le solde d'ouverture des bénéfices non répartis au moment de l'adoption des IFRS, en 2011, et qui pourrait être importante.
Nous ne prévoyons pas que l'adoption initiale des IFRS aura une incidence importante sur nos contrôles et procédures en matière de communication de l'information, nos systèmes de technologie de l'information ou nos activités.
Tout écart entre la valeur comptable des actifs, des passifs et des capitaux propres établi selon les PCGR du Canada et les IFRS, au 1er janvier 2010, sera reflété dans le solde d'ouverture des bénéfices non répartis. Nous ne pouvons pas évaluer l'incidence de ces ajustements, à l'heure actuelle.
En règle générale, une entité est tenue d'appliquer les principes en vertu des IFRS de façon rétrospective; toutefois, certaines exceptions facultatives existent à l'égard de l'application rétrospective dans les cas où cette application s'avérerait impraticable d'un point de vue opérationnel. Un sommaire de nos choix importants préliminaires à l'adoption initiale selon l'IFRS 1, "Première application des Normes d'information financière internationales" est présenté ci-après :
------------------------------------------------------------------------- Sujet Incidence prévue sur les états financiers consolidés ------------------------------------------------------------------------- Regroupements Nous ne prévoyons pas retraiter les regroupements d'entreprises d'entreprises antérieurs en raison des difficultés dans l'obtention des évaluations historiques, et comptons plutôt appliquer les exigences des IFRS prospectivement aux acquisitions conclues après le 1er janvier 2010. ------------------------------------------------------------------------- Change Nous prévoyons choisir l'option non récurrente pour rétablir l'écart de conversion cumulé à zéro au moment de l'adoption des IFRS afin de faciliter la conversion prospective des comptes des établissements étrangers autonomes. Le solde de l'écart de conversion cumulé au 31 décembre 2009 avant l'adoption des IFRS était de (5 148) millions de dollars. ------------------------------------------------------------------------- Avantages sociaux Nous ne prévoyons pas constater les gains et les pertes actuariels non amortis dans les bénéfices non répartis au moment de la transition aux IFRS et prévoyons plutôt appliquer les exigences des IFRS aux avantages sociaux rétrospectivement à mesure que les données seront suffisantes pour effectuer ce calcul et dans la mesure où cela ne s'avèrera pas impraticable d'un point de vue opérationnel. -------------------------------------------------------------------------
Les autres choix à l'égard de l'adoption initiale selon l'IFRS 1 sont soit inapplicables ou il n'est pas prévu qu'ils aient une incidence significative sur nos états financiers.
Les principales différences recensées au chapitre de l'évaluation entre les PCGR du Canada et les IFRS sont présentées ci-dessous. Comme il est mentionné ci-haut, selon notre analyse actuelle des différences relevées entre les exigences comptables canadiennes et celles des IFRS actuels, à l'exception de la dépréciation possible de l'écart d'acquisition à la transition, nous ne prévoyons pas que ces différences comptables auront une incidence importante sur les états financiers en 2011.
------------------------------------------------------------------------- Sujet Incidence prévue sur les états financiers consolidés ------------------------------------------------------------------------- Écart Le test de dépréciation de l'écart d'acquisition d'acquisition selon les IFRS est éventuellement effectué à un niveau plus fragmenté que selon les PCGR du Canada et pourrait entraîner une charge pour perte de valeur, au moment de la transition aux IFRS, laquelle pourrait être importante, ou donner lieu prospectivement à des charges pour perte de valeur plus fréquentes. Nous prévoyons terminer une analyse de toute dépréciation éventuelle de l'écart d'acquisition au moment de la transition aux IFRS d'ici le quatrième trimestre de 2010. ------------------------------------------------------------------------- Contrats de La définition des contrats d'assurance diffère selon placement les deux bases comptables. Les produits qui ne respectent pas la définition de l'assurance sont classés comme contrats de placement selon les IFRS et représentent moins de 3 % du total des obligations liées aux titulaires de contrats. Ces produits seront évalués à titre de passif financier au coût après amortissement ou à la juste valeur, si cette dernière option est choisie. Pour l'évaluation de ces contrats, nous avons choisi des méthodes comptables visant à assurer une évaluation uniforme des actifs et des passifs. Lorsque de tels passifs financiers sont évalués au coût après amortissement, toute obligation d'État soutenant ces produits sera classée comme disponible à la vente selon les IFRS afin de limiter toute inadéquation des résultats avec l'évaluation du passif. Actuellement, ces obligations sont évaluées à la juste valeur en vertu de l'option de la juste valeur selon les PCGR du Canada. ------------------------------------------------------------------------- Dérivés Les dérivés incorporés additionnels compris dans les incorporés contrats d'assurance seront présentés séparément dans les autres actifs ou les autres passifs et seront évalués à la juste valeur selon les IFRS et les variations de la juste valeur seront portées en résultat. ------------------------------------------------------------------------- Immeubles, Les placements dans des actifs immobiliers seront terres agricoles évalués à la juste valeur à l'exception des immeubles et placements occupés par leur propriétaire qui seront évalués au privés en coût historique moins les amortissements cumulés. Les actions placements dans des actifs liés à l'agriculture, comme les terrains forestiers exploitables, seront évalués à la juste valeur et les variations seront portées en résultat. Les placements privés en actions sont actuellement détenus au coût selon les PCGR du Canada, mais seront évalués à la juste valeur selon les IFRS. Comme il est mentionné ci-après, toute variation de la valeur comptable des placements servant de soutien aux passifs d'assurance sera contrebalancée par une variation correspondante des provisions mathématiques. ------------------------------------------------------------------------- Placements Aucune ligne directrice n'est fournie pour dans des baux l'évaluation des placements dans des baux adossés adossés selon les IFRS. Ces placements seront évalués comme un contrat de location-acquisition, le bénéfice étant comptabilisé selon un taux de rendement constant en vertu des IFRS. ------------------------------------------------------------------------- Placements Les obligations liées à la mise hors service dans des d'immobilisations rattachées aux placements dans des exploitations exploitations pétrolières et gazières sont pétrolières et actualisées au moyen d'un taux sans risque selon les gazières IFRS plutôt que selon un rendement rajusté en fonction du risque en vertu des PCGR du Canada. Cette différence a aussi une incidence sur la dotation à la provision pour épuisement cumulative constatée à l'égard de ces exploitations à ce jour. ------------------------------------------------------------------------- Dépréciation Selon les IFRS, des charges de dépréciation sont des actions comptabilisées pour les instruments de capitaux disponibles à la propres DV si les diminutions de leur valeur vente (DV) comptable sont importantes ou prolongées, sans égard aux prévisions futures de recouvrement. En vertu des PCGR du Canada, aucune charge de dépréciation n'est comptabilisée lorsque de telles diminutions de la valeur sont considérées comme temporaires, si bien qu'éventuellement, la comptabilisation de charges de dépréciation sera plus fréquente selon les IFRS. ------------------------------------------------------------------------- Comptabilité de Certaines relations de couverture selon les PCGR du couverture Canada peuvent ne pas être admissibles à la comptabilité de couverture selon les IFRS, ou nécessiteront une modification de l'évaluation de l'efficacité ou de la valeur, ce qui pourrait donner lieu à une instabilité additionnelle des résultats. ------------------------------------------------------------------------- Consolidation Des actifs et passifs additionnels provenant d'entités hors bilan, y compris certains placements privés en actions et véhicules de financement devraient être consolidés selon les IFRS, la participation ne donnant pas le contrôle étant comptabilisée dans les capitaux propres. Le bénéfice net selon les IFRS reflètera la totalité des résultats des filiales consolidées en vertu des IFRS. ------------------------------------------------------------------------- Avantages Il existe des différences dans le calcul de la charge sociaux au titre des régimes de retraite, y compris les hypothèses relatives au rendement des actifs du régime et au traitement des règlements et des compressions de régime et les coûts des services passés selon les IFRS. Selon les IFRS, la charge estimative au titre des régimes de retraite en 2010 devrait être supérieure à la charge selon les PCGR du Canada, surtout du fait de l'amortissement des pertes nettes actuarielles non comptabilisées de 2008. ------------------------------------------------------------------------- Commissions Certains coûts internes ne sont pas considérés comme de montage de des coûts supplémentaires directement attribuables au prêts montage de prêts et de créances hypothécaires émis par la Banque Manuvie et sont exclus du calcul des intérêts effectifs et sont passés en charge dans les résultats selon les IFRS. Selon les PCGR du Canada, ces coûts sont présentés comme un ajustement de la valeur comptable du prêt et sont amortis sur la durée de vie réelle du prêt ou de la créance hypothécaire. ------------------------------------------------------------------------- Rémunération à Les IFRS exigent l'utilisation de la méthode base d'actions d'acquisition graduelle des droits pour les attributions dont les droits sont acquis par versements tout au long de la période d'acquisition des droits, par opposition à la comptabilisation linéaire actuellement appliquée selon les PCGR du Canada qui donne lieu à une charge de rémunération accélérée à l'égard de ces attributions en vertu des IFRS. ------------------------------------------------------------------------- Titrisations En 2008, la Société a vendu et transféré certains actifs hypothécaires au Programme des obligations hypothécaires du Canada. Selon les exigences actuelles des IFRS, ces créances hypothécaires seraient inscrites au bilan et traitées à titre d'"emprunts garantis". En juillet 2010, l'International Accounting Standards Board ("IASB") a décidé de modifier la date de prise d'effet des exigences à l'égard de la titrisation et d'opérations semblables afin qu'elle s'applique de façon prospective à partir de la date de l'adoption des IFRS. Si cette décision est ratifiée après les 60 jours prévus de la période de consultation, les titrisations conclues avant le 1er janvier 2010 devraient rester hors bilan selon les IFRS. ------------------------------------------------------------------------- Impôts sur les L'incidence fiscale des différences recensées ci- bénéfices dessus de même que les différences dans le calcul de certaines provisions pour charges fiscales incertaines pourraient entraîner une instabilité accrue des résultats. -------------------------------------------------------------------------
La Norme internationale d'information financière qui traite de l'évaluation des contrats d'assurance est en cours d'élaboration et devrait entrer en vigueur au plus tôt en 2013. Jusqu'à ce que cette norme soit finalisée et entre en vigueur, les exigences actuelles des PCGR du Canada à l'égard de l'évaluation des passifs d'assurance (méthode canadienne axée sur le bilan ("MCAB")) seront maintenues. Selon la MCAB, l'évaluation des passifs d'assurance est fondée sur les flux de trésorerie tirés du passif projetés de même que sur les primes futures estimatives et le revenu de placement net tiré des actifs détenus pour soutenir ces passifs. Conformément à l'adoption des dispositions du chapitre 3855 du Manuel de l'ICCA, lorsque les IFRS seront initialement mises en application, toute variation de la valeur comptable des placements servant de soutien aux passifs d'assurance sera contrepassée par une variation correspondante des passifs d'assurance et n'aura donc pas d'incidence importante sur le bénéfice net.
Les principales différences de présentation de l'information qui ont été recensées pour les états financiers selon les IFRS ou les PCGR du Canada sont les suivantes :
------------------------------------------------------------------------- Sujet Incidence prévue sur les états financiers consolidés ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net Selon les IFRS, le bénéfice net comprend le bénéfice attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle. Le total du bénéfice net à l'état des résultats est alors attribué aux participations donnant le contrôle (les actionnaires et les produits donnant droit à la participation) et aux participations ne donnant pas le contrôle. ------------------------------------------------------------------------- Soldes de Les soldes de cession de réassurance, actuellement réassurance inclus dans les provisions mathématiques selon les PCGR du Canada et présentés à la note 7 a) de nos états financiers consolidés pour l'exercice terminé le 31 décembre 2009 seront présentés comme soldes bruts au bilan et à l'état des résultats selon les IFRS. ------------------------------------------------------------------------- Fonds distincts Selon les PCGR du Canada, les actifs et les passifs des fonds distincts sont présentés dans le corps même du bilan, mais ne sont pas compris dans le total de l'actif et du passif. Selon les IFRS, ces soldes seront compris dans le total de l'actif et du passif dans le bilan. -------------------------------------------------------------------------
Dans le cadre du processus de transition vers les IFRS, nous évaluons son incidence sur les exigences en matière de fonds propres réglementaires. À l'étape actuelle, l'incidence de l'adoption initiale des IFRS en 2011 sur les exigences en matière de fonds propres réglementaires devrait être négligeable.
Mise à jour sur la progression de la transition aux IFRS
Notre plan de transition aux IFRS comprend l'examen, l'approbation et la mise en œuvre des modifications comptables recensées ci-dessus et la formation y afférente. En outre, le plan de transition comprend le maintien de ressources appropriées affectées à ce projet, les modifications au contrôle interne à l'égard de l'information financière à la lumière des principaux changements recensés ci-dessus, de fréquentes communications avec nos vérificateurs externes de même qu'avec le comité de vérification du conseil d'administration, ce qui comprend un examen du progrès de la transition, une analyse de la transition éventuelle et des modifications continues apportées à la présentation de l'information, et un aperçu du développement des consignes comptables et règlementaires liées aux IFRS.
Alors que nous nous préparons à la transition aux IFRS, nous continuons de surveiller les changements continus apportés aux IFRS et d'ajuster nos plans de transition et de mise en œuvre en conséquence.
Comme il est mentionné ci-haut, nous avons effectué nos choix préliminaires à l'égard de l'adoption initiale des IFRS et avons recensé les principales différences de méthodes comptables applicables. Les étapes les plus importantes de notre plan qu'il nous reste à franchir sont la mise au point du bilan d'ouverture selon les IFRS, la quantification des résultats trimestriels correspondants et la présentation des notes selon les IFRS. L'état du projet est examiné mensuellement par le comité de surveillance. La réalisation de la transition se déroule selon notre plan de transition général en vertu duquel ces étapes seront terminées d'ici la fin de l'exercice.
Modifications futures des IFRS ultérieures à l'adoption en 2011
Comme il est indiqué ci-dessus, la norme IFRS qui traite des contrats d'assurance est en cours d'élaboration et devrait entrer en vigueur au plus tôt en 2013. Les propositions de méthodes comptables qui sont envisagées par l'IASB pour la comptabilisation des contrats d'assurance séparent l'évaluation des passifs d'assurance des actifs qui soutiennent le paiement de ces obligations et, par conséquent, ces propositions pourraient occasionner une forte augmentation initiale des passifs d'assurance et des fonds propres requis par suite de leur adoption, de même qu'une grande instabilité de nos résultats et de nos fonds propres réglementaires présentés, surtout pour les produits garantis de longue durée. Cela pourrait avoir de graves conséquences pour nos clients, nos actionnaires et les marchés financiers. Nous croyons que les règles comptables et exigences réglementaires connexes qui sont à l'étude pourraient nuire considérablement au secteur de l'assurance canadien par rapport aux concurrents américains et mondiaux de même qu'au secteur bancaire au Canada. L'IASB a publié récemment un exposé sondage sur ses propositions à l'égard des contrats d'assurance et prévoit une période de consultation de quatre mois. Nous étudions actuellement ces propositions et, de concert avec le secteur de l'assurance canadien, nous prévoyons fournir nos commentaires et notre avis à l'IASB.
Le secteur de l'assurance canadien de même que le BSIF et le gouvernement fédéral se penchent actuellement sur ces questions et le secteur presse les décideurs de faire en sorte que toute proposition future en matière de comptabilité et de fonds propres tiennent compte de façon appropriée du modèle d'affaires des sociétés d'assurance vie et surtout, des conséquences sur les produits garantis de longue durée.
RENDEMENT ET MESURES NON CONFORMES AUX PCGR
Nous utilisons diverses mesures financières non conformes aux PCGR pour évaluer la performance de la Société dans son ensemble et pour évaluer chacune de ses exploitations. Ces mesures incluent le bénéfice d'exploitation rajusté, le rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires, les devises constantes, les primes et dépôts, les primes et équivalents primes, les fonds gérés, le capital, les souscriptions, la valeur intrinsèque des nouvelles affaires et la valeur économique pour les actionnaires. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne sont pas définies dans les PCGR; on ne peut donc pas les comparer aux mesures semblables utilisées par d'autres émetteurs. Par conséquent, ces mesures ne doivent pas être utilisées seules ou en remplacement d'autres données financières préparées selon les PCGR.
Le rendement des capitaux propres est une mesure de la rentabilité qui présente le bénéfice net disponible pour les porteurs d'actions ordinaires exprimé en pourcentage du capital déployé pour gagner le bénéfice. La Société calcule le rendement des capitaux propres à l'aide de la moyenne des fonds propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires, excluant le cumul des autres éléments du résultat étendu sur les titres disponibles à la vente et les couvertures de flux de trésorerie.
Rendement des capitaux propres ------------------------------ (en millions de dollars canadiens) Résultats trimestriels T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable (perte nette imputable) aux porteurs d'actions ordinaires (2 398)$ 1 120 $ 1 758 $ ------------------------------------------------------------------------- Solde d'ouverture du total de l'avoir disponible pour les porteurs d'actions ordinaires 27 816 $ 27 405 $ 25 442 $ Solde de fermeture du total de l'avoir disponible pour les porteurs d'actions ordinaires 26 290 27 816 26 173 ------------------------------------------------------------------------- Total moyen pondéré de l'avoir disponible pour les porteurs d'actions ordinaires 27 053 $ 27 610 $ 25 808 $ ------------------------------------------------------------------------- Solde d'ouverture du cumul des autres éléments du résultat étendu sur les titres disponibles à la vente et les couvertures de flux de trésorerie 633 $ 564 $ (917)$ Solde de clôture du cumul des autres éléments du résultat étendu sur les titres disponibles à la vente et les couvertures de flux de trésorerie 630 633 111 ------------------------------------------------------------------------- Rajustement au titre de la moyenne du cumul des autres éléments du résultat étendu (631)$ (598)$ 403 $ ------------------------------------------------------------------------- Total moyen pondéré de l'avoir disponible pour les porteurs d'actions ordinaires, déduction faite du rajustement de la moyenne du cumul des autres éléments du résultat étendu 26 422 $ 27 012 $ 26 211 $ ------------------------------------------------------------------------- Rendement des capitaux propres fondé sur le total moyen pondéré de l'avoir disponible pour les porteurs d'actions ordinaires (annualisé) (35,5)% 16,5 % 27,3 % ------------------------------------------------------------------------- Rendement des capitaux propres fondé sur le total moyen pondéré de l'avoir disponible pour les porteurs d'actions ordinaires, déduction faite du rajustement de la moyenne du cumul des autres éléments du résultat étendu (annualisé) (36,4)% 16,8 % 26,9 % -------------------------------------------------------------------------
La Société se sert également de mesures du rendement financier préparées en devises constantes, qui excluent l'incidence de la variation des taux de change et qui constituent des mesures non conformes aux PCGR. Les montants présentés pour le trimestre en devises constantes sont calculés, le cas échéant, en fonction des taux de change en vigueur à la date de l'état des résultats et du bilan pour le deuxième trimestre de 2009.
Les primes et dépôts servent à mesurer la croissance du chiffre d'affaires. La Société calcule les primes et dépôts en additionnant les éléments suivants : i) primes et équivalents primes (voir ci-dessous), ii) dépôts dans les fonds distincts, à l'exclusion des capitaux de lancement, iii) dépôts dans les fonds communs de placement, iv) dépôts dans les comptes de placement autogérés institutionnels et v) autres dépôts dans d'autres fonds gérés.
Les primes et équivalents primes sont inclus dans les primes. La Société calcule les primes et équivalents primes en additionnant les éléments suivants : i) primes du fonds général déduction faite des cessions en réassurance, présentées au poste "Primes et dépôts" de l'état des résultats consolidé, ii) équivalents primes pour les contrats d'assurance collective de type "services administratifs seulement" et iii) primes de l'entente de cession en réassurance de risques liés à l'assurance collective au Canada.
Primes et dépôts ---------------- (en millions de dollars canadiens) Résultats trimestriels T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Primes 4 470 $ 4 395 $ 5 720 $ Dépôts des titulaires de contrats 5 968 7 204 7 391 ------------------------------------------------------------------------- Primes et dépôts selon les états financiers 10 438 $ 11 599 $ 13 111 $ Dépôts dans les fonds communs de placement 3 056 2 966 2 141 Dépôts dans les comptes de placement autogérés institutionnels 1 060 847 2 190 Equivalents primes pour SAS 673 676 662 Primes cédées sur assurances collectives 916 906 932 Autres fonds 131 144 160 ------------------------------------------------------------------------- Total des primes et dépôts 16 274 $ 17 138 $ 19 196 $ Incidence des taux de change 1 537 1 363 - ------------------------------------------------------------------------- Primes et dépôts en devises constantes 17 811 $ 18 501 $ 19 196 $ -------------------------------------------------------------------------
Les fonds gérés constituent un élément de mesure de l'envergure de la Société. Ils correspondent à l'ensemble des placements effectués par la Société et ses clients.
Fonds gérés ----------- (en millions de dollars canadiens) Résultats trimestriels -------------------------------- T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Total des placements 199 272 $ 188 308 $ 188 332 $ Total de l'actif net des fonds distincts détenus par la Société 189 163 193 103 177 586 ------------------------------------------------------------------------- Fonds gérés selon les états financiers 388 435 $ 381 411 $ 365 918 $ Fonds communs de placement 36 342 36 766 26 435 Comptes de placement autogérés institutionnels (fonds distincts exclus) 21 705 20 866 21 956 Autres fonds 7 446 7 419 6 621 ------------------------------------------------------------------------- Total des fonds gérés 453 928 $ 446 462 $ 420 930 $ Incidence des taux de change 29 922 46 327 - ------------------------------------------------------------------------- Fonds gérés en devises constantes 483 850 $ 492 789 $ 420 930 $ -------------------------------------------------------------------------
Notre définition de capital sert de base à toutes nos activités de gestion du capital au niveau de la SFM. Aux fins de l'information réglementaire à produire, les chiffres sont rajustés pour tenir compte des ajouts et déductions requis dans les lignes directrices du BSIF. Le capital est la somme de ce qui suit : total de l'avoir à l'exclusion du cumul des autres éléments du résultat étendu sur les couvertures de flux de trésorerie; les participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales; et les passifs au titre des actions privilégiées et instruments de capitaux admissibles.
Capital ------- (en millions de dollars canadiens) Résultats trimestriels T2 2010 T1 2010 T2 2009 ------------------------------------------------------------------------- Total de l'avoir 27 804 $ 29 326 $ 27 661 $ Déduire : cumul des autres éléments du résultat étendu sur les couvertures des flux de trésorerie (172) (54) (98) Ajouter : passifs liés aux actions privilégiées et aux instruments de capitaux propres admissibles 4 043 4 022 3 092 Ajouter : participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales 259 246 209 ------------------------------------------------------------------------- Total du capital 32 278 $ 33 648 $ 31 060 $ -------------------------------------------------------------------------
Les souscriptions sont calculées selon le type de produit.
i) Les souscriptions totales de l'Assurance individuelle tiennent compte de la totalité des nouvelles primes annualisées, de 10 % des primes excédentaires et de 10 % des primes uniques. Les nouvelles primes annualisées de l'Assurance individuelle représentent les primes annualisées prévues la première année des contrats dont les primes sont exigibles pendant plus d'un an. Les souscriptions sont présentées selon leur montant brut et ne tiennent pas compte de l'incidence de la réassurance. La prime unique est la prime forfaitaire découlant de la souscription d'un produit à prime unique, par exemple, une assurance voyage. ii) Les souscriptions de l'Assurance collective comprennent les nouvelles primes annualisées et les équivalents primes des nouveaux contrats de type services administratifs seulement, ainsi que les nouvelles couvertures et les modifications apportées aux contrats, compte non tenu des augmentations de taux. iii) Les nouveaux dépôts de la Gestion de patrimoine, Individuelle, sont présentés comme des souscriptions. Ces montants comprennent les rentes individuelles, aussi bien à capital fixe qu'à capital variable, les produits de rentes à capital variable, les fonds communs de placement, les régimes d'épargne-études 529, ainsi que les prêts bancaires autorisés et les prêts hypothécaires. iv) Les souscriptions sous forme de nouvelles primes et de nouveaux dépôts périodiques des régimes de retraite et d'épargne collectifs représentent une estimation des dépôts prévus au cours de la première année de cotisation auprès de la Société. Les souscriptions de produits à prime unique tiennent compte de l'actif transféré du fournisseur du régime précédent. Les souscriptions comprennent l'incidence de l'ajout d'une nouvelle division ou d'un nouveau produit sur un client existant. Les souscriptions totales comprennent les nouvelles primes et les nouveaux dépôts périodiques et uniques.
La valeur intrinsèque des nouvelles affaires correspond à la variation de la valeur économique pour les actionnaires découlant des souscriptions au cours de la période. Le calcul de la valeur intrinsèque des nouvelles affaires comprend la valeur actualisée du bénéfice futur prévu tiré des nouvelles affaires en fonction des hypothèses à l'égard de la mortalité, de la morbidité et des actions futures des titulaires de contrats, ainsi qu'à l'égard des charges et des placements utilisées pour fixer les prix des produits souscrits. Les hypothèses à l'égard des placements pour les produits à long terme sont fondées sur les hypothèses à l'égard des placements à long terme habituellement établies au cours du cycle de planification annuelle. Pour les produits de rente à capital variable, les taux d'intérêt utilisés dans le calcul de la valeur intrinsèque des nouvelles affaires sont fondés sur les taux d'intérêt en vigueur au moment où le contrat est émis. Les principales hypothèses économiques utilisées pour calculer la valeur intrinsèque des nouvelles affaires pour 2010 sont fondées sur les marchés au 1er janvier 2010, comme suit :
------------------------------------------------------------------------- Canada États-Unis Hong Kong Japon ------------------------------------------------------------------------- Ratio du MMPRCE 150 % 150 % 150 % 150 % Taux d'actualisation 7,75 % 8,00 % 8,50 % 6,50 % Inflation 2,0 % 2,0 % 2,0 % 0,0 % Taux d'imposition 26 % 35 % 16,5 % 36 % Taux de change s.o. 1,0466 0,1350 0,0112 -------------------------------------------------------------------------
L'incidence sur la valeur économique pour les actionnaires constitue une des mesures que nous utilisons pour décrire l'incidence possible de la variation des marchés des actions et des taux d'intérêt. Notre méthode de calcul de l'incidence sur la valeur économique pour les actionnaires est présentée dans les sections pertinentes figurant plus haut lorsque l'incidence est présentée.
Mise en garde au sujet des déclarations prospectives
Le présent document contient des déclarations prospectives au sens des règles d'exonération des lois provinciales canadiennes sur les valeurs mobilières et de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis. Les déclarations prospectives du présent document portent aussi notamment sur nos objectifs, nos buts, nos stratégies, nos intentions, nos projets, nos convictions, nos attentes et nos estimations. Elles se caractérisent habituellement par l'emploi de termes tels "pouvoir", "devoir", "probable", "soupçonner", "perspectives", "s'attendre à", "entendre", "estimer", "prévoir", "croire", "projeter", "objectif", "chercher à", "viser", "continuer" ou "s'efforcer" (ou de leur forme négative) et par l'emploi du conditionnel, ainsi que de mots et expressions semblables, et elles peuvent inclure des énoncés relatifs aux résultats futurs possibles ou présumés de la Société. Bien que, selon nous, les prévisions ainsi exprimées soient raisonnables, le lecteur ne devrait pas s'appuyer indûment sur les déclarations prospectives en raison des incertitudes et des risques inhérents qu'elles supposent, ni les interpréter comme une quelconque confirmation des attentes des marchés ou des analystes. Les déclarations prospectives étant fondées sur des hypothèses ou des facteurs importants, les résultats réels peuvent être très différents des résultats qu'elles expriment explicitement ou implicitement. Parmi les facteurs importants susceptibles d'entraîner un écart notable entre les résultats réels et les attentes exprimées, notons entre autres la conjoncture commerciale et économique (notamment le rendement des marchés des actions; les fluctuations des taux d'intérêt et la variation des écarts de taux, les taux de change; les pertes sur placements et les défaillances; la liquidité du marché et la solvabilité des cautions, des réassureurs et des contreparties); les changements apportés aux lois et à la réglementation; les changements de normes comptables; la capacité de la Société à mettre en œuvre et à modifier des plans stratégiques; l'affaiblissement de notre solidité financière ou la baisse de nos notes de crédit; la capacité de la Société à préserver sa réputation; la dépréciation de l'écart d'acquisition ou d'actifs incorporels ou la constitution de provisions pour moins-values à l'égard d'actifs d'impôts futurs; l'exactitude des estimations relatives à la morbidité à long terme; l'exactitude des autres estimations servant à appliquer les conventions comptables et les méthodes actuarielles utilisées par la Société; la concurrence et les regroupements de sociétés; la capacité de la Société de mettre en marché et de distribuer des produits par l'intermédiaire de réseaux de distribution existants et futurs; les passifs imprévus ou les dépréciations d'actifs découlant d'acquisitions et de cessions d'activités; la capacité à mettre à exécution des stratégies de couverture efficaces et les conséquences imprévues découlant de ces stratégies; la capacité de la Société d'obtenir des placements à revenu variable au soutien du passif à long terme de la Société; la réalisation de pertes découlant de la vente de placements classés comme disponibles à la vente; les liquidités de la Société, y compris la disponibilité du financement nécessaire pour satisfaire aux obligations financières existantes à la date prévue de leur échéance; les obligations de nantissement de garanties additionnelles; la disponibilité de lettres de crédit au soutien de la flexibilité dans la gestion du capital; l'exactitude de l'information reçue de contreparties et la capacité des contreparties à respecter leurs engagements; la disponibilité, la capacité financière ou le caractère approprié de la réassurance; les litiges, y compris les vérifications fiscales, les litiges fiscaux ou d'autres litiges semblables; la capacité à adapter les produits et services pour suivre l'évolution du marché; la capacité à attirer et à conserver les principaux cadres supérieurs, employés et agents; l'utilisation et l'interprétation appropriées de modèles complexes ou les défaillances des modèles utilisés; les risques politiques, juridiques, d'exploitation et autres liés aux activités de la Société à l'extérieur de l'Amérique du Nord; les acquisitions et la capacité à effectuer des acquisitions, y compris à obtenir le financement par emprunt ou par actions nécessaire à cette fin; les perturbations et les changements touchant des éléments essentiels des systèmes de la Société ou les infrastructures publiques; les préoccupations environnementales; ainsi que la capacité de la Société de protéger sa propriété intellectuelle et l'exposition aux invocations de violation. Des renseignements supplémentaires à l'égard des facteurs importants susceptibles d'entraîner un écart notable entre les résultats réels et les attentes exprimées ainsi qu'à l'égard des facteurs et hypothèses importants sur lesquels sont fondées les déclarations prospectives sont présentés dans le présent document et dans la section intitulée "Facteurs de risque" de notre plus récente notice annuelle, dans les sections intitulées "Gestion du risque" et "Principales conventions comptables et actuarielles" du rapport de gestion figurant dans nos plus récents rapports annuel et intermédiaire, dans la note afférente aux états financiers consolidés intitulée "Gestion des risques" de nos plus récents rapports annuel et intermédiaire et dans d'autres documents que nous avons émis et déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières au Canada et aux États-Unis. Nous ne nous engageons pas à réviser nos déclarations prospectives, sauf si la loi l'exige.
La Financière Manuvie
La Financière Manuvie, groupe canadien et chef de file des services financiers, est présente dans 22 pays et territoires. Depuis plus de 120 ans, nos clients partout dans le monde ont recours aux solutions solides, fiables, sûres et avant-gardistes qu'offre Manuvie pour prendre leurs décisions financières les plus importantes. Notre réseau international d'employés, d'agents et de partenaires de distribution propose des produits et services de protection financière et de gestion de patrimoine à nos millions de clients partout dans le monde. Nous proposons également des services de gestion d'actif à nos clients institutionnels du monde entier ainsi que des solutions de réassurance, particulièrement dans le secteur de la rétrocession vie et de la réassurance accident. Les fonds gérés par la Financière Manuvie et ses filiales totalisaient 454 milliards de dollars (428 milliards de dollars américains) au 30 juin 2010. La Société exerce ses activités sous le nom de Financière Manuvie au Canada et en Asie et principalement sous le nom de John Hancock aux États-Unis. La Société Financière Manuvie est inscrite aux Bourses de Toronto (TSX), de New York (NYSE) et des Philippines (PSE) sous le symbole "MFC", et à la bourse de Hong Kong (SEHK) sous le symbole "945". La Financière Manuvie est présente sur le Web, à l'adresse www.manuvie.com.
Pièces jointes : Points saillants financiers, Résultats consolidés, Bilans consolidés, Information par division.
Faits saillants financiers (en millions de dollars canadiens, à moins d'indication contraire, et données par action, non vérifié) Aux 30 juin et pour les trimestres terminés à ces dates Variation 2010 2009 en % ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) (2 375)$ 1 784 $ - Bénéfice net attribué aux titulaires de contrats avec participation 3 10 (70) ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (2 378)$ 1 774 $ - Dividendes sur actions privilégiées (20) (16) 25 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable (perte nette imputable) aux porteurs d'actions ordinaires (2 398)$ 1 758 $ - ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Primes et dépôts : Assurance vie et assurance maladie 3 356 $ 3 573 $ (6) Rentes et régimes de retraite, rentes à capital variable exclues 1 015 1 666 (39) Dépôts dans les fonds distincts, rentes à capital variable exclues 4 455 4 431 1 Dépôts dans les fonds communs de placement 3 056 2 141 43 Dépôts dans les comptes de placement autogérés institutionnels 1 060 2 190 (52) Equivalents primes pour SAS 673 662 2 Risques cédés liés à l'assurance collective 916 932 (2) Dépôts dans d'autres fonds 131 160 (18) ------------------------------------------------------------------------- Primes et dépôts, rentes à capital variable exclues 14 662 $ 15 755 $ (7) Primes et dépôts des rentes à capital variable 1 612 3 441 (53) ------------------------------------------------------------------------- Total des primes et dépôts 16 274 $ 19 196 $ (15) ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Fonds gérés : Fonds général 199 272 $ 188 332 $ 6 Fonds distincts, comptes de placement autogérés institutionnels exclus 186 945 174 628 7 Fonds communs de placement 36 342 26 435 37 Comptes de placement autogérés institutionnels 23 923 24 914 (4) Autres fonds 7 446 6 621 12 ------------------------------------------------------------------------- Total des fonds gérés 453 928 $ 420 930 $ 8 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Capital Passifs liés aux actions privilégiées et aux instruments de capitaux propres admissibles 4 043 $ 3 092 $ 31 Participation minoritaire dans des filiales 259 209 24 Avoir Avoir des titulaires de contrats avec participation 91 69 32 Capitaux propres Actions privilégiées 1 422 1 419 0 Actions ordinaires 19 088 16 250 17 Surplus d'apport 195 169 15 Bénéfices non répartis 11 131 12 639 (12) Cumul des autres éléments du résultat étendu sur les titres disponibles à la vente et conversion des comptes des établissements étrangers autonomes (3 951) (2 787) 42 ------------------------------------------------------------------------- Total du capital 32 278 $ 31 060 $ 4 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Principales mesures clés du rendement : Résultat de base par action ordinaire (1,36)$ 1,09 $ Résultat dilué par action ordinaire (1,36)$ 1,09 $ Rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires (annualisé)(1) (36,4)% 26,9 % Valeur comptable par action ordinaire 14,89 $ 16,22 $ Actions ordinaires en circulation (en millions) A la fin de la période 1 766 1 614 Moyenne pondérée - de base 1 762 1 611 Moyenne pondérée - diluée 1 762 1 616 (1) Le rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires correspond au bénéfice net attribuable (à la perte nette imputable) aux porteurs d'actions ordinaires divisé(e) par la moyenne des capitaux propres attribuables aux porteurs d'actions ordinaires, à l'exclusion du cumul des autres éléments du résultat étendu sur les titres disponibles à la vente et les couvertures de flux de trésorerie. États financiers consolidés abrégés États des résultats consolidés (en millions de dollars canadiens, Trimestres terminés sauf les données par action, non vérifié) les 30 juin 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Produits Primes 4 470 $ 5 720 $ Revenus de placements Revenus de placements 2 094 2 061 Gains réalisés et latents sur les actifs qui servent de soutien aux provisions mathémathiques et aux billets de consommation 3 817 2 145 Autres produits 1 529 1 459 ------------------------------------------------------------------------- Total des produits 11 910 $ 11 385 $ ------------------------------------------------------------------------- Prestations et charges Aux titulaires de contrats et bénéficiaires Sinistres survenus 1 064 $ 1 139 $ Rachats et capitaux échus(1) 1 314 1 921 Arrérages 680 798 Participations aux excédents et bonifications 292 330 Transferts nets aux (provenant des) fonds distincts (78) 705 Variation des provisions techniques(1) 9 599 2 016 Frais généraux 898 921 Frais de gestion des placements 233 237 Commissions 912 1 016 Intérêts débiteurs 262 543 Taxes sur primes 75 62 Participation minoritaire dans des filiales 5 2 ------------------------------------------------------------------------- Total des prestations et des charges 15 256 $ 9 690 $ ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices (3 346)$ 1 695 $ Recouvrement d'impôts 971 89 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) (2 375)$ 1 784 $ Bénéfice net attribué aux titulaires de contrats avec participation 3 10 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribué (perte nette imputée) aux actionnaires (2 378)$ 1 774 $ Dividendes sur actions privilégiées (20) (16) ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable (perte nette imputable) aux porteurs d'actions ordinaires (2 398)$ 1 758 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Résultat de base par action ordinaire (1,36)$ 1,09 $ Résultat dilué par action ordinaire (1,36)$ 1,09 $ (1) La variation des provisions techniques comprend l'incidence des échéances programmées des contrats de rente institutionnels du secteur des produits à revenu fixe de John Hancock de 241 millions $ au deuxième trimestre de 2010 et de 698 millions $ au deuxième trimestre de 2009. Bilans consolidés (en millions de dollars canadiens, non vérifié) Aux 30 juin Actif 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Placements Encaisse et titres à court terme 17 508 $ 17 110 $ Titres Obligations 96 674 83 725 Actions 9 585 9 688 Prêts Créances hypothécaires 31 781 31 379 Placements privés 22 523 24 701 Avances sur contrats 6 857 7 090 Prêts bancaires 2 438 2 458 Immeubles 6 028 6 228 Autres placements 5 878 5 953 ------------------------------------------------------------------------- Total des placements 199 272 $ 188 332 $ ------------------------------------------------------------------------- Autres actifs Revenus de placements à recevoir 1 621 $ 1 667 $ Primes arriérées 717 771 Écart d'acquisition 7 206 7 608 Actifs incorporels 2 015 2 015 Instruments dérivés 4 899 3 713 Divers 4 489 4 132 ------------------------------------------------------------------------- Total des autres actifs 20 947 $ 19 906 $ ------------------------------------------------------------------------- Total de l'actif 220 219 $ 208 238 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Actif net des fonds distincts 190 243 $ 178 161 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Passif et avoir ------------------------------------------------------------------------- Provisions mathématiques 155 519 $ 143 946 $ Gains nets réalisés différés 106 113 Dépôts bancaires 15 669 14 483 Billets de consommation 1 211 1 486 Dette à long terme 3 307 4 296 Passif d'impôts futurs 1 092 1 811 Instruments dérivés 3 534 3 319 Autres passifs 7 122 7 280 ------------------------------------------------------------------------- 187 560 $ 176 734 $ Passifs liés aux actions privilégiées et aux instruments de capitaux propres 4 596 3 634 Participation minoritaire dans des filiales 259 209 Avoir Avoir des titulaires de contrats avec participation 91 69 Capitaux propres Actions privilégiées 1 422 1 419 Actions ordinaires 19 088 16 250 Surplus d'apport 195 169 Bénéfices non répartis 11 131 12 639 Cumul des autres éléments du résultat étendu (4 123) (2 885) ------------------------------------------------------------------------- Total de l'avoir 27 804 $ 27 661 $ ------------------------------------------------------------------------- Total du passif et de l'avoir 220 219 $ 208 238 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Passif net des fonds distincts 190 243 $ 178 161 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Notes afférentes aux états financiers consolidés abrégés (en millions de dollars canadiens, non vérifié) Note 1 : Information sectorielle Trimestre terminé le 30 juin 2010 ------------------------------------------------- Gestion de Division Assurance patrimoine Division Asie et Primes et dépôts É.-U. É.-U. canadienne Japon ------------------------------------------------------------------------- Primes du fonds général, rentes à capital variable exclues 1 478 $ 581 $ 963 $ 1 108 $ Dépôts dans les fonds distincts, rentes à capital variable exclues 296 3 096 621 442 Dépôts dans les fonds communs de placement - 2 285 297 474 Dépôts dans les comptes de placement autogérés institutionnels - - - - Équivalents primes pour SAS - - 673 - Risques cédés liés à l'assurance collective - - 916 - Dépôts dans d'autres fonds - 131 - - Primes et dépôts sur rentes à capital variable - 764 521 327 ------------------------------------------------------------------------- Total 1 774 $ 6 857 $ 3 991 $ 2 351 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) (720)$ (504)$ (342)$ (709)$ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Fonds gérés Aux 30 juin 2010 ------------------------------------------------------------------------- Fonds général 64 025 $ 36 355 $ 61 708 $ 26 446 $ Fonds distincts, comptes de placement autogérés institutionnels exclus 11 309 111 706 35 994 28 065 Fonds communs de placement - 26 622 6 414 3 306 Comptes de placement autogérés institutionnels - - - - Autres fonds - 3 503 - 3 943 ------------------------------------------------------------------------- Total 75 334 $ 178 186 $ 104 116 $ 61 760 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Trimestre terminé le 30 juin 2010 ------------------------------------- Division de Services généraux Primes et dépôts réassurance et autres Total -------------------------------------------------------------- Primes du fonds général, rentes à capital variable exclues 241 $ - $ 4 371 $ Dépôts dans les fonds distincts, rentes à capital variable exclues - - 4 455 Dépôts dans les fonds communs de placement - - 3 056 Dépôts dans les comptes de placement autogérés institutionnels - 1 060 1 060 Équivalents primes pour SAS - - 673 Risques cédés liés à l'assurance collective - - 916 Dépôts dans d'autres fonds - - 131 Primes et dépôts sur rentes à capital variable - - 1 612 -------------------------------------------------------------- Total 241 $ 1 060 $ 16 274 $ -------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) 4 $ (104)$ (2 375)$ -------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------- Fonds gérés Aux 30 juin 2010 ------------------------------------------------------------ Fonds général 2 527 $ 8 211 $ 199 272 $ ------------------------------------------------------------ Fonds distincts, comptes de placement autogérés institutionnels exclus - (129) 186 945 Fonds communs de placement - - 36 342 Comptes de placement autogérés institutionnels - 23 923 23 923 Autres fonds - - 7 446 ------------------------------------------------------------ Total 2 527 $ 32 005 $ 453 928 $ ------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------ Trimestre terminé le 30 juin 2009 ------------------------------------------------- Gestion de Division Assurance patrimoine Division Asie et Primes et dépôts É.-U. É.-U. canadienne Japon ------------------------------------------------------------------------- Primes du fonds général, rentes à capital variable exclues 1 674 $ 1 179 $ 1 078 $ 1 016 $ Dépôts dans les fonds distincts, rentes à capital variable exclues 288 2 934 731 475 Dépôts dans les fonds communs de placement - 1 655 108 378 Dépôts dans les comptes de placement autogérés institutionnels - - - - Équivalents primes pour SAS - - 662 - Risques cédés liés à l'assurance collective - - 932 - Dépôts dans d'autres fonds - 160 - - Primes et dépôts sur rentes à capital variable - 2 028 805 608 ------------------------------------------------------------------------- Total 1 962 $ 7 956 $ 4 316 $ 2 477 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) (631)$ 1 551 $ 336 $ 895 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Fonds gérés Aux 30 juin 2009 ------------------------------------------------------------------------- Fonds général 57 408 $ 38 488 $ 56 834 $ 25 336 $ Fonds distincts, comptes de placement autogérés institutionnels exclus 10 244 106 547 31 860 26 199 Fonds communs de placement - 22 236 2 540 1 659 Comptes de placement autogérés institutionnels - - - - Autres fonds - 3 285 - 3 336 ------------------------------------------------------------------------- Total 67 652 $ 170 556 $ 91 234 $ 56 530 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Trimestre terminé le 30 juin 2009 ------------------------------------- Division de Services généraux Primes et dépôts réassurance et autres Total --------------------------------------------------------------- Primes du fonds général, rentes à capital variable exclues 292 $ - $ 5 239 $ Dépôts dans les fonds distincts, rentes à capital variable exclues - 3 4 431 Dépôts dans les fonds communs de placement - - 2 141 Dépôts dans les comptes de placement autogérés institutionnels - 2 190 2 190 Équivalents primes pour SAS - - 662 Risques cédés liés à l'assurance collective - - 932 Dépôts dans d'autres fonds - - 160 Primes et dépôts sur rentes à capital variable - - 3 441 --------------------------------------------------------------- Total 292 $ 2 193 $ 19 196 $ --------------------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) 45 $ (412)$ 1 784 $ --------------------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------- Fonds gérés Aux 30 juin 2009 ------------------------------------------------------------ Fonds général 2 704 $ 7 562 $ 188 332 $ Fonds distincts, comptes de placement autogérés institutionnels exclus - (222) 174 628 Fonds communs de placement - - 26 435 Comptes de placement autogérés institutionnels - 24 914 24 914 Autres fonds - - 6 621 ------------------------------------------------------------ Total 2 704 $ 32 254 $ 420 930 $ ------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------ Note 2 : Chiffres correspondants Certains chiffres correspondants des périodes antérieures ont été reclassés pour les rendre conformes à la présentation adoptée pour la période.
Renseignements: Communications avec les médias: David Paterson, 416 852-8899, [email protected]; Laurie Lupton, 416 852-7792, [email protected]; Relations avec les investisseurs: Shad Ansari, 416 852-8927, [email protected]
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