La SQRI: un recul
MONTRÉAL, le 29 juin /CNW Telbec/ - En dévoilant sa Stratégie québécoise pour la recherche et l'innovation 2010-2013, le gouvernement du Québec "maintient la cible qu'il s'est fixée, soit d'atteindre 3% du produit intérieur brut en dépenses de recherches et développement" (p. 11). Ce qu'il ne dit pas, c'est que cette cible était visée il y a quatre ans par Raymond Bachand pour... 2010.
"Non seulement on ne s'approche pas de cet objectif ; on s'en éloigne", déplore Mathieu-Robert Sauvé, président de l'Association des communicateurs scientifiques du Québec. Il rappelle que plusieurs pays, dont la Suède, la Finlande et le Japon, investissent plus que 3% du PIB dans la recherche. Le Québec, lui, est passé de 2,79% en 2002 à 2,63 % en 2007.
En abolissant le Conseil de la science et de la technologie et en fusionnant les trois organismes subventionnaires québécois, le gouvernement annonce une orientation nettement tournée vers le développement économique. La recherche fondamentale en souffrira, comme le déplore la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec.
Les nouveaux investissements constituent certes un pas dans la bonne direction mais le Québec ne donne pas aux chercheurs les moyens de servir leur créativité. À quand un véritable ministère de la Recherche et de la Science ?
Renseignements: Mathieu-Robert Sauvé, président ACS, 514 343-6111 poste 8880 (bureau), 514 660-5181 (cellulaire), [email protected]
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