La STM déçue de voir ses clients instrumentalisés inutilement dans le cadre du processus de négociation avec les employés d'entretien
MONTRÉAL, le 1er juin 2018 /CNW Telbec/ - La Société de transport de Montréal (STM) a pris acte d'un avis de grève de temps supplémentaire prévu pour la période du 9 au 22 juin. Le dépôt de l'avis a été fait le mercredi 30 mai au Tribunal administratif du travail (TAT), mais avait été retenu puisqu'une période de discussion intensive et soutenue s'est déroulée entre les parties afin de trouver un terrain d'entente permettant d'éviter une nouvelle grève et convaincre le syndicat d'en arriver à une médiation pour un règlement de la convention dans les meilleurs délais.
Devant l'échec de cette nouvelle démarche, et malgré l'acceptation par le syndicat d'une proposition de la STM d'accélérer les rencontres pour les prochaines semaines, le processus des services essentiels doit s'enclencher puisque l'avis est effectif. Pour ce faire, deux dates de représentation sont prévues au TAT la semaine prochaine pour l'identification des services à maintenir pendant cette nouvelle période grève.
La STM tient à rassurer sa clientèle que, comme toujours, elle continuera de mettre tout en œuvre pour les préserver, autant que faire se peut, des conséquences qu'aura ce nouveau mouvement de grève. Il en va de même pour préserver le bon fonctionnement du service dans le cadre des grands évènements estivaux qui s'enclenchent actuellement.
L'appel à la médiation toujours prévu
Tel qu'elle l'avait annoncé le 24 mai dernier, la STM enverra le 6 juin prochain sa demande officielle d'intervention d'un médiateur gouvernemental, comme le prévoit la Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal (RLRQ, chapitre 24).
Par ailleurs, la STM a été informée par le syndicat du personnel d'entretien qu'il entend contester cette démarche puisqu'il ne reconnait pas la légitimité, dans le cadre du processus reconnu par la Loi, des rencontres de négociation tenues avant la fin de la convention (plus d'une vingtaine de rencontres entre avril 2017 et janvier 2018).
Il demeure important pour la STM de solutionner l'impasse qui s'installe dans la démarche de négociation, et de parvenir à une entente dans les meilleurs délais et les meilleures conditions. Ceci pour assurer la pérennité du service aux clients et les préserver des conséquences qu'ont des moyens de pression à répétition.
La STM réitère qu'elle souhaite tout mettre en œuvre pour ratifier une nouvelle entente, telle qu'elle l'a démontré, pour autant que le syndicat soit aussi disposé à mettre ses efforts aux bons endroits.
SOURCE Société de transport de Montréal
Johanne Dufour, Gestionnaire corporative Affaires publiques, STM, [email protected]
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