La subvention pour les frais de déplacement des étudiantes et étudiants francophones est une bonne nouvelle, mais elle ne suffit pas pour leur garantir l'accès English
TORONTO, le 13 mai 2013 /CNW/ - Les étudiantes et étudiants ont été encouragés aujourd'hui par l'annonce que le gouvernement libéral permettra aux francophones qui veulent étudier en français d'accéder à la Subvention ontarienne aux étudiantes et étudiants des régions éloignées; mais cela ne compensera pas les réductions qui ont déjà été faites à l'aide aux étudiantes et étudiants qui veulent étudier en français. Nous vous rappelons que l'an dernier les libéraux ont aboli la Bourse pour étudier en français afin de compenser les coûts de la Bourse de l'Ontario pour les frais de scolarité.
« Les étudiantes et étudiants sont encouragés par le fait que le gouvernement reconnaît les effets néfastes des compressions qu'il a faites l'an dernier, dont l'abolition de la Bourse pour étudier en français », dit Sarah Jayne King, présidente de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario. « Malheureusement, vu que les frais de scolarité augmenteront une huitième année d'affilée et que le financement pour l'éducation postsecondaire sera encore réduit, cette subvention ne règlera pas le problème du manque d'accès à l'éducation en français en Ontario.
Dans le cadre de la Subvention ontarienne aux étudiantes et étudiants des régions éloignées, les Franco-Ontariennes et les Franco-Ontariens qui étudient dans un établissement situé à plus de 80 kilomètres de leur résidence familiale auront droit à cette aide. Si l'étudiante ou l'étudiant doit déménager pour étudier, la subvention est de 300 $ par année pour aider à payer les frais de déplacement. Si l'étudiante ou l'étudiant doit voyager quotidiennement pour assister à ses cours, la subvention s'élève à 500 $ par session.
La Bourse pour étudier en français encourageait les étudiantes et étudiants de l'Ontario à étudier en français en offrant jusqu'à 800 d'entre eux une bourse de 1 500 $ pour poursuivre leurs études.
« Les étudiantes et étudiants francophones sont confrontés à des obstacles considérables, dont des frais de scolarité élevés et un nombre insuffisant de programmes qui les empêchent de poursuivre des études dans leur langue », dit Anne-Marie Roy, présidente du Caucus des étudiantes et étudiants francophones et bilingues. « Cette aide pour payer les frais de déplacement est une mesure positive, mais cela ne suffit pas pour permettre aux Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens de poursuivre des études au collège ou à l'université. »
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario est la seule organisation étudiante bilingue dans la province, représentant plus de 300 000 étudiantes et étudiants dans des collèges et à tous les cycles universitaires, dans toutes les régions de la province.
SOURCE : Fédération canadienne des étudiant(e)s - Ontario
Sarah Jayne King, présidente, 416-925-3825 ou [email protected]
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