La TaCEQ et la CLASSE en marche pour l'avenir de l'éducation
QUÉBEC, le 1er mars 2012 /CNW Telbec/ - Devant le refus obstiné du gouvernement sur la question de la hausse de 1625$ des droits de scolarité, la Table de concertation étudiante du Québec descend dans la rue afin de le forcer à reculer. « Le coût social de la hausse des frais de scolarité est tout simplement inacceptable et il serait plus que temps que la ministre sorte de son mutisme », affirme Simon Gosselin, secrétaire général de la TaCEQ.
Une hausse des frais de scolarité de 1625$ par année constitue une mesure régressive qui nuira grandement à l'accessibilité d'un très grand nombre d'étudiants, ceux issus de la classe moyenne n'étant souvent pas éligibles au système de prêts et bourses.
Nous invitons la population à appuyer nos étudiants en signant la pétition déposée à l'Assemblée nationale (https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2597/index.html).
L'entêtement libéral en matière d'éducation postsecondaire manifeste un désengagement de l'État au détriment d'une population moins nantie : les étudiants. « Le gouvernement remet en question les principes et valeurs mêmes que le peuple québécois s'est donné afin de construire une société plus juste. Aujourd'hui, les étudiants et étudiantes du Québec affirment haut et fort qu'en investissant collectivement en éducation, on investit dans l' avenir du Québec. », de renchérir Simon Gosselin.
La TaCEQ et la CLASSE sont réunies aujourd'hui afin de lancer un message fort au gouvernement libéral. Nous n'adhérons aucunement à sa conception de l'éducation où la logique économique prévaut.
La TaCEQ représente plus de 65 000 étudiantes et étudiants universitaires provenant de l'Université McGill, de l'Université Laval et de l'Université de Sherbrooke.
Maxime Vallée
Attaché de presse, TaCEQ
418.929.7934
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