- Plus jamais de pénurie de masques
MONTRÉAL, le 21 mai 2020 /CNW Telbec/ - « L'une des clés de la lutte à la pandémie réside dans la disponibilité et l'autosuffisance des équipements de protection individuelle (EPI) des intervenants de première ligne et des travailleurs pour garantir la sécurité des personnels soignants et, de manière plus générale, limiter le nombre des infections à la COVID-19 » a dit le président de SANUVOX, Jocelyn Dame en signalant que la technologie UVGI (ultraviolets germicides) de l'entreprise était éprouvée depuis 25 ans dans quelques centaines d'hôpitaux, de centres de recherches et de laboratoires en Europe, en Asie, aux États-Unis et au Canada anglais.
SANUVOX a entrepris, dès le début de la crise, le développement d'un appareil individuel de désinfection par UV-C de masques N95. SANUVOX a choisi de réaliser un appareil à durée de vie limitée mais susceptible d'être produit à faible coût, rapidement à destination des hôpitaux et CHSLD.
En France, et en parallèle, à la suite à des discussions entre le Dr Normand Brais vice-président - Ingénierie et fondateur de SANUVOX et Olivier Perraud Président d'Ingenica (société sœur de SANUVOX Technologies), Ingenica a choisi de développer un appareil individuel de décontamination par UV-C de masques FFP2 (N95) et chirurgicaux dans un format industrialisé destiné à équiper dans la durée les hôpitaux, EHPAD (CHSLD), ainsi que d'autres professionnels de la santé (dentistes, optométristes,…) et de l'industrie ( coiffeurs, restaurateurs, personnels des usines, …). Outre la technologie, ces solutions partagent le fait d'éviter toute procédure de collecte et de traitement en masse de masques en vue de leur recyclage et ainsi tout risque d'avoir à porter le masque de quelqu'un d'autre. Il s'agit ici de procédés qui permettent à un soignant de réaliser des décontaminations fréquentes au plus près du lieu des soins pour :
- Améliorer la sécurité d'usage de son masque lors de périodes en évitant l'accumulation d'une charge virale trop importante;
- Éviter toute manipulation d'un masque contaminé lorsqu'il est contraint de l'enlever pour boire par exemple;
- Supprimer tout risque de contamination croisée entre patients quand le soignant n'a pas la possibilité de recourir à un masque neuf entre deux patients;
- Prolonger en toute sécurité la durée d'usage de son masque et de les ré-employer plusieurs fois au cours d'une même semaine.
Il ne s'agit pas d'un procédé de recyclage mais d'un procédé d'entretien et de prolongation de la durée de vie d'un équipement de protection individuelle.
L'utilisation de ce type de dispositif permet ainsi de diminuer drastiquement le besoin en masques neufs sans compromettre la sécurité et la performance des masques, réduit significativement le volume de déchets médicaux (on peut même décontaminer un masque en fin de vie avant de le jeter), réduit la dépendance des pays à des importations de qualité parfois douteuse et permet de donner des masques N95 à des professionnels qui en ont désespérément besoin (CHSLD).
L'appareil SterØmask(®) (pat. Pend.), produit par Ingenica en collaboration avec le groupe Renault, a été validé par le laboratoire pharmaceutique indépendant agréé ICARE situé à Clermont Ferrand, après que des essais virologiques et bactériologiques menés par des laboratoires de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) de Niort-Ploufragan, le laboratoire P3 de la Délégation Générale à l'Armement de Vert-Le-Petit, de Clermont-Ferrand, aient démontré une réduction de plus de 99,9999% du SAR-Cov-2 (COVID-19) et de 99,99% de réduction des spores bactériennes.
La production de l'appareil a démarré dans les usines Renault et la cadence doit monter à 500 exemplaires / semaine d'ici la fin du mois de mai. Un transfert de technologie est en cours pour la production à Montréal par ABB Canada en vue d'une commercialisation par SANUVOX. Un dossier de demande d'agrément a été soumis à Santé-Canada sur la base des validations obtenues en France et une réponse est attendue dans les tous prochains jours.
« Animé par ma volonté de trouver un équipement de protection vital pour ma propre fille, médecin en première ligne, j'y ai vu aussi la possibilité de vaincre les difficultés liées à l'approvisionnement des masques N95 que les acheteurs des quatre coins de la planète s'arrachent actuellement » a pour sa part précisé Normand Brais. Celui-ci s'est déclaré réjouit par le fait que les tests en France démontrent que chaque masque N95 ainsi entièrement stérilisé pourra être réutilisé à une dizaine d'occasions, au moins, peut-être même plus.
Le nouvel appareil est d'une simplicité d'utilisation hors-du-commun et son prix de vente permet son amortissement en quelques semaines pour un groupe d'une dizaine de personnes. « Il pourrait même être installé aisément, sans plus de préambule branché dans la fiche électrique d'un mur, par exemple, à côté d'une distributrice à café, ou encore sur un comptoir de service, offrant même un côté convivial démystifiant » a renchéri monsieur Brais en précisant que la désinfection d'un masque chirurgical, ne prendra tout au plus que 60 secondes.
Cette innovation franco-québecoise sera accessible, à tous points de vue, et constituera sûrement un frein à la cannibalisation du marché des masques N95 et autres; et ce, au bénéfice premier du monde de la santé publique sur tous les continents.
Elle s'inscrit également dans la durée après la crise en réduisant significativement la dépense d'argent public pour des dispositifs jetables souvent d'origine importée, et en diminuant radicalement l'impact écologiques de l'utilisation de masques jetables.
SOURCE Sanuvox
Source : Jocelyn Dame - Président; Dr Normand Brais, Ing., M.Sc.A., Ph.D. - fondateur et vice-président Ingénierie; Contacts : Alexandre Dumas, 514 843-1901 (ligne directe), 514 898-4636 (cellulaire), [email protected]; Caroline Des Rosiers, 514 843-2324 (ligne directe), 514 880-2881 (cellulaire), [email protected]
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