La vaste majorité des entreprises canadiennes de taille intermédiaire font
des affaires à l'étranger
Malgré leur présence sur ces marchés, seulement 15 % d'entre elles disent tirer la plupart de leurs revenus des marchés internationaux
VANCOUVER, le 12 juill. /CNW/ - Une enquête parrainée par la HSBC et portant sur plus de 3 600 entreprises dans le monde, a permis de constater que la vaste majorité des entreprises de taille intermédiaire qui font des affaires à l'international en tirent un avantage important et prévoient développer ces activités au cours des deux prochaines années.
Au Canada, 80 % des répondants interrogés font des affaires à l'étranger, ce qui représente un résultat légèrement supérieur à la moyenne globale de 76 %. Parmi ces entreprises, les deux tiers (66 %) ont des projets d'expansion à l'étranger pour les deux prochaines années.
Malgré l'incertitude entourant l'économie mondiale, une proportion impressionnante d'entreprises canadiennes de taille intermédiaire, soit 89 %, ont vu leur chiffre d'affaires augmenter sur les marchés étrangers au cours des 12 derniers mois. Plus de la moitié d'entre elles (51 %) ont également indiqué que leurs activités internationales avaient augmenté aussi rapidement ou au même rythme que leurs activités sur le marché canadien et qu'elles s'attendaient à ce que les revenus générés par leurs activités internationales croissent plus rapidement dans les deux prochaines années (56 %).
Le sondage sur le commerce international de la HSBC est le premier à se pencher sur les activités des entreprises de taille intermédiaire. Il a été mené auprès de 3 631 entreprises dans 10 marchés différents, soit le Canada, Hong Kong, l'Inde, la Chine, les Émirats arabes unis, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Brésil et le Mexique. Le sondage a été mené en avril et mai 2010 pour le compte des services aux entreprises de la HSBC.
Matthew Bosrock, adjoint au chef de la direction, Banque HSBC Canada, a déclaré : "Ce sont les marchés émergents qui sont le moteur de la reprise économique et c'est le moment ou jamais pour les entreprises canadiennes de profiter de l'occasion et d'investir dans des nouveaux marchés dans les secteurs de la fabrication, de l'impartition et de la vente. Des organisations comme la HSBC, qui est le chef de file des services bancaires internationaux au Canada, peuvent aider les firmes canadiennes à gérer les risques associés à une expansion sur les marchés internationaux et à avoir accès aux immenses possibilités de croissance de ces marchés."
Projets d'expansion
Les entreprises des pays émergents sont relativement optimistes quant aux perspectives du commerce international. Ainsi, près d'une entreprise sur cinq prévoit accroître ses activités sur les marchés étrangers au cours des deux prochaines années. Les résultats sont plus partagés du côté des marchés développés puisque 23 % des répondants aux États-Unis, 12 % au Royaume-Uni, 7 % au Canada et seulement 5 % en France ont indiqué qu'ils entendaient étendre leurs activités à l'international.
Partenaires commerciaux
Dans l'ensemble, lorsqu'il est question de faire des affaires à l'international, les répondants mettent surtout l'accent sur le commerce intra-régional avec leurs partenaires géographiques. Par intra-régional, on entend des régions géographiques comme la Chine élargie, l'Asie, l'Europe, l'Amérique latine et l'Amérique du Nord. Toutefois, de nouveaux corridors commerciaux se dessinent selon les résultats du sondage, plusieurs de ces corridors visant la Chine.
Le partenaire commercial le plus recherché par les entreprises canadiennes de taille intermédiaire est sans conteste les États-Unis, et ce, dans une proportion de 88 %. Fait à noter, le Canada s'avère le partenaire commercial de choix le plus souvent cité par les entreprises américaines qui veulent faire des affaires à l'étranger (45 %), suivi par le Royaume-Uni (38 %) et la Chine continentale (30 %). Lorsqu'on considère l'ensemble des répondants, la Chine se classe au deuxième rang, précédée seulement par les États-Unis, comme l'emplacement de choix pour faire des affaires à l'international, suivie par l'Allemagne, le Mexique et le Japon, qui occupe le cinquième rang.
Types d'activité
Les répondants, considérés dans leur ensemble, désignent clairement l'importation et l'exportation comme les principales activités à l'international, à l'instar des répondants canadiens d'ailleurs, dans des proportions de 65 % et 49 %, respectivement. Ces activités sont suivies de près par la commercialisation de produits/services sur des marchés étrangers (27 %), les opérations de change (20 %), et la fabrication (18 %).
Barrières au commerce international
Quel que soit leur point d'attache, les entreprises de taille intermédiaire citent la complexité de différents aspects du commerce international, soit la réglementation locale, les taxes et les impôts, le contrôle des changes et le régime légal, comme la principale barrière à cette activité. Au Canada, la majorité des entreprises évoquent le manque de connaissances.
Matthew Bosrock a affirmé : "La bonne nouvelle c'est que le manque de connaissances, soit la difficulté de naviguer parmi ces éléments complexes que sont les impôts, le contrôle des changes et le régime légal, est une barrière qui peut être facilement levée. Compte tenu de l'importance des entreprises de taille intermédiaire dans l'économie canadienne, il y va de l'intérêt de tous d'aider ces entreprises à étendre leurs activités, aussi bien à l'étranger qu'au pays. La HSBC est prête à fournir les connaissances et l'expertise nécessaires et elle a les ressources pour ce faire."
Au sujet de la HSBC
La Banque HSBC Canada, filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au Canada et possède plus de 260 bureaux au pays, dont plus de 140 succursales bancaires. Avec un actif de 2 364 milliards de $US au 31 décembre 2010, le Groupe HSBC, qui compte environ 8 000 bureaux répartis dans 88 pays et territoires, se classe parmi les consortiums de services bancaires et financiers les plus importants au monde.
Nous invitons les entreprises canadiennes qui font ou envisagent de faire des affaires à l'international à s'inscrire à Business without Borders (www.bwob.ca, en anglais seulement), un programme unique en son genre conçu pour offrir expertise et conseils éclairés aux décideurs des entreprises qui cherchent à étendre leurs activités à l'étranger. Business without Borders a été lancé récemment par la Banque HSBC Canada, en partenariat avec The Globe and Mail et Rogers Publishing Limited.
Renseignements: Ernest Yee, Banque HSBC Canada, 604-641-2973; Fabrice de Dongo, Banque HSBC Canada, 416-868-8282
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