La vérité sur l'endettement : À l'approche du Vendredi fou, les Canadiens s'apprêtent à dépenser sans être suffisamment préparés à assumer une dette plus élevée. English
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Les résultats du sondage de la Banque Manuvie démontrent que bien que bon nombre de Canadiens affirment avoir de bonnes connaissances en matière de gestion de dettes, ceux-ci n'atteignent pas leurs objectifs de réduction de leur dette et ne se sentent pas soutenus par leurs banques.
- Les connaissances à elles seules ne suffisent pas : Plus de la moitié des Canadiens (54 %) affirment avoir une bonne connaissance de la gestion des dettes. Toutefois, la dette des ménages a atteint des sommets1 et seulement une minorité (41 %) des ménages sont à l'aise avec le montant de leur dette.
- Besoin d'avoir des alliés : Seul un Canadien sur six croit que sa banque l'aide au remboursement de sa dette (16 %) et pense avant tout à ses besoins (17 %). Toutefois, les Canadiens épaulés par un conseiller ont tendance à être plus satisfaits de leur santé financière globale (60 %).
- Objectifs loin d'être atteints : Une priorité de nombreux Canadiens est le remboursement de leurs dettes. Toutefois, moins d'un tiers des titulaires de titres de dette (31 %) ont réussi à atteindre leurs objectifs de réduire de leur dette au cours de la dernière année.
- Incidence de la dette sur la santé : La plupart des Canadiens (53 %) croient que les difficultés financières ont une incidence sur la santé mentale et émotionnelle et un tiers (34 %) des Canadiens croient également que les difficultés financières ont une incidence sur la santé physique.
- Traitement silencieux : Plus de 30 % des Canadiens disent avoir honte de parler de la gestion de leurs dettes ou ne pas savoir à qui en parler et 55 % des Canadiens indiquent qu'ils discutent rarement de leurs dettes avec leurs amis ou leur famille.
TORONTO, le 23 nov. 2017 /CNW/ - Même si une majorité des Canadiens affirment avoir de bonnes connaissances en matière de gestion de dettes (54 %) et être déterminés à rembourser leurs dettes (64 %), le spectre de la dette demeure, car les Canadiens continueront de se servir de leurs cartes de crédit pour faire leurs achats durant le Vendredi fou et le Cyberlundi, ainsi que durant la saison d'achat des fêtes de fin d'année.
Selon un sondage publié par la Banque Manuvie du Canada une priorité des Canadiens est le remboursement de leurs dettes (64 %). Pourtant le rapport dette-revenu des ménages canadiens a atteint des sommets2. Même si près de la moitié des titulaires de titres de dette (44 %) interrogés ont indiqué avoir réduit leurs dettes au cours de la dernière année, seulement 31 % ont effectivement atteint leurs objectifs de réduction de leur dette.
« Lorsqu'il s'agit d'endettement, les connaissances à elles seules ne suffisent pas », a déclaré Rick Lunny, président et chef de la direction de la Banque Manuvie. « Le fossé entre ce que les Canadiens déclarent savoir sur la gestion des dettes, leurs bonnes intentions, et la réalité, leur capacité à concrétiser leurs intentions, est considérable. »
Près du quart (24 %) des Canadiens disent également avoir honte de parler du niveau de leur endettement. Près de 40 % des Canadiens affirment ne pas savoir à qui parler de la gestion de leurs dettes tandis que plus de la moitié des Canadiens déclarent qu'ils discutent rarement de leurs dettes avec leurs amis ou leur famille (55 %).
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Statistique Canada : http://www5.statcan.gc.ca/cansim/a26?lang=fra&id=3800073&retrLang=fra |
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Statistique Canada : http://www5.statcan.gc.ca/cansim/a26?lang=fra&id=3800073&retrLang=fra |
Manque de confiance et besoin d'aide
Les Canadiens doutent de la volonté et de la capacité de leur banque à aider au remboursement de leur dette. Tandis que plus de 71 % des Canadiens souhaiteraient pouvoir prendre des décisions financières avec plus de confiance et que la plupart font appel aux conseils de leurs banques pour aider au remboursement de leur dette, seul un petit nombre de Canadiens croient réellement que leur banque les aide à la réduction de leur dette (16 %) et pense avant tout à leurs besoins (17 %). Toutefois, 46 % des répondants ont affirmé simplement ne pas savoir comment leur banque pouvait les aider.
Bon nombre de Canadiens comprennent cependant parfaitement le lien entre la santé et la prospérité. Près de 88 % des répondants ont affirmé que les problèmes financiers ont une incidence sur les autres aspects de la vie d'une personne et que la santé financière influe de façon positive sur la santé générale et sur la productivité au travail. De plus, les trois quarts des répondants pensent que l'amélioration des connaissances financières et de soutien connexe est essentielle pour éviter les problèmes financiers et que l'obtention de conseils financiers est bénéfique.
Toutefois, plus de la moitié (53 %) des répondants ont affirmé que les difficultés financières ont une incidence sur la santé mentale et émotionnelle, tandis que plus d'un tiers (34 %) des répondants ont également affirmé que les difficultés financières ont une incidence sur la santé physique.
« Il existe une forte corrélation entre la santé et la prospérité. Les gens devraient être assurés de pouvoir compter sur des alliés lorsqu'il est question de gestion et de réduction de leurs dettes. Commencer à parler de dettes, surtout à un conseiller financier, est une étape très importante. Nous invitons les Canadiens qui ne sont pas épaulés par un conseiller financier à chercher quelqu'un en qui ils peuvent avoir confiance », a déclaré Rick Lunny.
Environ la moitié des personnes sondées se sont dites satisfaites de leur santé financière globale (47 %); les répondants qui étaient épaulés par un conseiller financier ayant été les plus satisfaits (59 %) par rapport à ceux qui ne l'étaient pas (36 %).
Différences entre propriétaires et locataires
Plus de la moitié (54 %) des Canadiens affirment avoir de bonnes connaissances en matière de gestion de dettes (54 %). Parmi ceux-ci, les propriétaires (60 %) sont beaucoup plus susceptibles que les locataires (42 %) à l'affirmer. Les propriétaires avaient également des priorités financières différentes par rapport aux locataires, plus axées sur les besoins d'épargne et de placement que les besoins de parer à toute dépense imprévue ou interruption de revenu.
Dans le cas des propriétaires ayant à rembourser des prêts hypothèques, le principal facteur pris en considération dans le choix d'un prêt hypothécaire a été le taux d'intérêt. Pour plus de la moitié (56 %) des répondants, il s'agissait de leur priorité numéro un, tandis que pour 11 % des répondants seulement la possibilité de rembourser leur prêt hypothécaire le plus rapidement possible était le plus d'importance.
Les titulaires d'un prêt hypothécaire ont également indiqué ne pas avoir une très bonne connaissance des renseignements importants comme les conséquences du non-paiement d'un remboursement. Un répondant sur dix ne pouvait pas préciser qui était son fournisseur de prêts hypothécaires.
La valeur de la dette hypothécaire moyenne, soit environ de 200 000 $, est restée relativement constante depuis le dernier sondage de la Banque Manuvie mené auprès des Canadiens en février 2017.
À propos du sondage de la Banque Manuvie du Canada sur l'endettement
Le sondage de la Banque Manuvie du Canada a été mené auprès de 2 409 propriétaires et locataires canadiens de toutes les provinces, âgés de 20 à 69 ans et dont le ménage a un revenu supérieur à 40 000 $. Il a été réalisé en ligne par la société Nielsen du 11 au 23 octobre 2017. Les résultats nationaux ont été pondérés par province et par âge.
À propos de la Banque Manuvie
Créée en 1993, la Banque Manuvie a été la première banque de droit fédéral à être fondée par une société d'assurance au Canada. Banque à charte fédérale de l'annexe I et filiale en propriété exclusive de Manuvie, elle est la première banque au Canada à exercer ses activités par l'entremise de conseillers. Son actif s'élève à plus de 22 milliards de dollars et ses clients sont répartis dans tout le pays.
À propos de Manuvie
La Société Financière Manuvie, groupe mondial et chef de file des services financiers, aide les gens à réaliser leurs rêves et leurs aspirations en priorisant leurs besoins et en leur fournissant de bonnes solutions et recommandations. Elle exerce ses activités principalement sous les noms John Hancock aux États-Unis et Manuvie ailleurs dans le monde. Elle propose des conseils financiers ainsi que des solutions d'assurance, de gestion de patrimoine et de gestion des actifs à des particuliers, à des groupes et à des institutions. À la fin de 2016, elle comptait environ 35 000 employés, 70 000 agents et des milliers de partenaires de distribution au service de plus de 22 millions de clients. Au 30 septembre 2017, son actif géré et administré se chiffrait à plus de mille milliards de dollars canadiens (806 milliards de dollars américains) et, au cours des 12 mois précédents, elle avait versé à ses clients 27,1 milliards de dollars. Elle exerce ses activités principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis, où elle est présente depuis plus de 100 ans. Son siège social mondial se situe à Toronto, au Canada, et elle est inscrite aux bourses de Toronto, de New York et des Philippines sous le symbole « MFC », ainsi qu'à la Bourse de Hong Kong sous le symbole « 945 ».
SOURCE Société Financière Manuvie
Communications avec les médias : Steven La Barbera, Manuvie, 514-404-6303, [email protected]
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