Le problème est particulièrement préoccupant parmi les milléniaux, qui ont vu leur dette hypothécaire augmenter plus que celle de toute autre génération. Les milléniaux sont également beaucoup plus susceptibles d'avoir de la difficulté à effectuer leur versement hypothécaire en cas d'urgence financière ou de perte d'emploi du principal soutien financier de la famille.
« La vérité sur l'endettement des ménages au Canada, c'est que de nombreux propriétaires ne sont pas préparés à faire face à une hausse des taux d'intérêt, à des dépenses imprévues ou à une interruption de leur revenu », a déclaré Rick Lunny, président et chef de la direction, Banque Manuvie du Canada. « Toutefois, le fait d'intégrer une certaine souplesse dans la manière dont ils structurent leurs dettes pourrait leur permettre d'alléger le fardeau financier. »
Dans l'ensemble, près d'un propriétaire canadien sur quatre (24 %) a affirmé avoir été « à court d'argent » pour payer ses factures dans les 12 derniers mois. Le sondage révèle également que 70 % des titulaires d'un prêt hypothécaire ne sont pas en mesure de gérer une hausse de 10 % de leur versement hypothécaire. La moitié (51 %) des répondants disposent de 5 000 $ ou moins en fonds mis de côté pour faire face à une urgence financière, tandis qu'un cinquième n'ont aucune épargne.
_______________________ 1 Le changement de pourcentage de la dette hypothécaire moyenne tient compte des différences, entre les échantillons, en ce qui a trait à la région, à l'âge et au revenu. Toutefois, différents fournisseurs de services de recherche ont été utilisés pour chaque phase de l'étude, ce qui pourrait avoir une incidence sur les tendances dégagées par les résultats. |
|
Les milléniaux ne sont pas seuls
Bien qu'en général, la valeur nette de leur maison est plus élevée, de nombreux baby-boomers doivent affronter les mêmes défis que les propriétaires milléniaux. Quelque 41 pour cent des baby-boomers ont affirmé que la valeur nette de leur maison représentait plus de 60 % du patrimoine de leur ménage, et pour un répondant sur cinq (21 %), elle représente plus de 80 %.
Cela signifie que les baby-boomers devront peut-être compter sur la vente de leur résidence principale pour financer leur retraite, puisque la valeur nette de leur maison représente une bonne partie du patrimoine de leur ménage. Toutefois, plus des trois quarts (77 %) des répondants de la génération du baby-boom veulent demeurer dans leur maison à la retraite.
« Au même titre que les milléniaux, de nombreux baby-boomers qui approchent de la retraite manquent de souplesse financière », a affirmé M. Lunny. « Ils veulent demeurer dans leur maison actuelle, mais cette dernière représente une part importante de leur avoir net. Au lieu d'acheter une maison plus petite, ou même de vendre leur maison et de devenir locataires, les propriétaires dans cette situation pourraient envisager d'utiliser un prêt hypothécaire souple pour accéder à la valeur nette de leur propriété pour constituer un supplément de revenu de retraite. »
Aidés pour l'achat de leur première maison
Près de la moitié (45 %) des propriétaires milléniaux rapportent qu'ils ont reçu un don financier ou un prêt de leur famille au moment de l'achat de leur première maison. À titre de comparaison, seulement 37 % des membres de la génération X et 31 % des baby-boomers ont reçu de l'aide des membres de la famille au moment de l'achat de leur première maison. En revanche, près de deux baby-boomers sur cinq (39 %), dont nombre d'entre eux sont les parents de milléniaux, n'ont pas encore fini de rembourser leur prêt hypothécaire.
L'augmentation, au fil des générations, du pourcentage de nouveaux propriétaires ayant besoin du soutien familial survient malgré une tendance à long terme de voir des ménages à deux revenus. Le nombre de familles canadiennes comptant deux parents ayant un emploi a doublé au cours des 40 dernières années, mais les coûts de logement augmentent plus rapidement que les revenus2.
« Étant donné la hausse des prix des maisons et les prêts hypothécaires plus importants, il est plus essentiel que jamais de trouver le prêt hypothécaire qui vous convient, a affirmé M. Lunny. Un prêt hypothécaire souple qui offre la possibilité de modifier ou de sauter des versements hypothécaires, ou même de retirer de l'argent si votre situation change, peut vous aider à surmonter des difficultés financières. »
La Banque Manuvie recommande que les Canadiens disposent de suffisamment d'argent pour couvrir de trois à six mois de dépenses.
Les propriétaires du Québec sont le plus à risque
De plus, le sondage de la Banque Manuvie a révélé que :
- C'est au Québec que les titulaires d'un prêt hypothécaire (76 %) seraient le plus susceptibles de connaître des difficultés en cas d'augmentation de 10 % de leur versement hypothécaire et en cas d'urgence fiscale, puisque près de 30 % d'entre eux n'ont pas de fonds d'urgence.
- Les propriétaires de la Colombie-Britannique étaient les plus nombreux à recevoir de l'aide des membres de leur famille lors de l'achat de leur première maison - près de la moitié (45 %) d'entre eux affirmant avoir emprunté de l'argent ou en avoir reçu.
- Par rapport à ceux des autres régions, les propriétaires du Manitoba et de la Saskatchewan (73 %) préfèrent être propriétaires et vivre dans leur maison actuelle à la retraite.
La gestion des dettes doit commencer à un jeune âge
En ce qui a trait à la gestion des dettes, plus de deux répondants sur cinq (44 %) ont peu appris ou n'ont rien n'appris de leurs parents à ce propos, et ils étaient aussi plus susceptibles (28 %) d'être à court d'argent au cours des 12 derniers mois.
« Les enfants qui en apprennent davantage sur la gestion de l'argent et des dettes ont plus de chance de devenir des adultes en bonne santé financière », a déclaré M. Lunny. « L'une des meilleures leçons que nous pouvons enseigner à nos enfants est l'importance d'épargner en prévision de jours difficiles. Le fait d'être préparé à faire face à des dépenses imprévues est bon pour notre santé financière, bon pour notre santé mentale et nous donne la liberté et la confiance nécessaires pour faire face aux imprévus et aux possibilités qui s'offriront à nous. »
À propos du sondage sur l'endettement mené pour le compte de la Banque Manuvie du Canada
Ce sondage en ligne, mené au Canada par Nielsen pour le compte de la Banque Manuvie du Canada, a été réalisé du 1er au 14 février 2017 et mené auprès de 2 098 propriétaires canadiens âgés de 20 à 69 ans et dont le ménage a un revenu d'au moins 50000 $. Les données ont été pondérées selon l'âge, la province de résidence et le revenu du ménage le cas échéant, afin de les aligner avec leurs proportions réelles dans la population des propriétaires au Canada.
À propos de la Banque Manuvie
Créée en 1993, la Banque Manuvie a été la première banque de droit fédéral à être fondée par une société d'assurance au Canada. Banque à charte fédérale de l'annexe I et filiale en propriété exclusive de Manuvie, elle est la première banque au Canada à exercer ses activités par l'entremise de conseillers. Son actif s'élève à plus de 22 milliards de dollars et ses clients sont répartis dans tout le pays.
À propos de Manuvie
La Société Financière Manuvie, groupe mondial et chef de file des services financiers, aide les gens à réaliser leurs rêves et leurs aspirations en priorisant leurs besoins et en leur fournissant de bonnes solutions et recommandations. Elle exerce ses activités sous les noms John Hancock aux États-Unis et Manuvie ailleurs dans le monde. Elle propose des conseils financiers ainsi que des solutions d'assurance, de gestion de patrimoine et de gestion des actifs à des particuliers, à des groupes et à des institutions. À la fin de 2016, elle comptait environ 35 000 employés, 70 000 agents et des milliers de partenaires de distribution au service de plus de 22 millions de clients. Au 31 mars 2017, son actif géré et administré se chiffrait à 1 000 milliards de dollars canadiens (754 milliards de dollars américains) et, au cours des 12 mois précédents, elle avait versé à ses clients près de 26,3 milliards de dollars. Elle exerce ses activités principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis, où elle est présente depuis plus de 100 ans. Son siège social mondial se situe à Toronto, au Canada, et elle est inscrite aux bourses de Toronto, de New York et des Philippines sous le symbole « MFC », ainsi qu'à la Bourse de Hong Kong (SEHK) sous le symbole « 945 ».
SOURCE Société Financière Manuvie
Communications avec les médias : Sean B. Pasternak, Manuvie, 416 852-2745, [email protected]; Brooke Tucker-Reid, Manuvie, 647 528-9601, [email protected]
Liens connexes
http://www.manulife.com
Partager cet article