La Ville de Montréal doit participer activement au développement des incubateurs d'entreprises universitaires
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal09 nov, 2015, 11:15 ET
MONTRÉAL, le 9 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Projet Montréal estime que la Ville de Montréal dort sur une richesse inestimable, soit son fort bassin d'étudiants de niveau postsecondaire, et qu'elle doit participer activement au développement d'incubateurs d'entreprises en milieux universitaire et collégial afin d'accompagner convenablement les jeunes entrepreneurs.
« Nous devons accompagner les futurs entrepreneurs dès le moment où ils ont les idées, mais qu'ils n'ont pas nécessairement les ressources pour les réaliser. La création d'entreprises constitue un élément clé du développement économique d'une région et s'avère particulièrement importante dans le renforcement de la compétitivité de Montréal et l'émulation d'une culture de l'innovation et de l'entrepreneuriat », a expliqué Luc Ferrandez, chef de l'Opposition officielle.
L'incubateur peut apporter un appui aux entrepreneurs qui en sont aux premières étapes de leurs projets de création d'entreprises en matière d'hébergement, de conseils et de financement. « Il existe quelques incubateurs d'entreprises dans les milieux universitaire et collégial, par exemple, CENTECH à l'École des technologies supérieures, District 3 à l'Université Concordia, l'Incubateur J. Armand-Bombardier à l'École Polytechnique de Montréal et l'Institut d'entrepreneuriat Banque Nationale à HEC Montréal, mais le concept pourrait être poussé beaucoup plus loin et la Ville devrait être plus proactive », a pour sa part souligné Laurence Lavigne Lalonde, porte-parole de Projet Montréal en matière de développement économique.
L'agglomération de Montréal compte 184 000 étudiants universitaires et 55 000 étudiants collégiaux. La région métropolitaine de Montréal se classe ainsi au 2e rang en Amérique du Nord en ce qui a trait au nombre d'étudiants universitaires par habitant. Pourtant les indicateurs du dynamisme entrepreneurial démontrent qu'à Montréal, l'intention d'entreprendre est de 6,4 % chez les 18 ans et plus, alors qu'il est de 8,2 % ailleurs dans la province.
« Le développement économique représente, en ce moment, le talon d'Achille de Montréal. Il existe pourtant des solutions pour redresser la situation et les incubateurs d'entreprises en milieux universitaire et collégial en sont un exemple. Ces structures sont faciles à mettre sur pied et leurs résultats ne se font pas attendre. Montréal doit participer activement au développement de tels incubateurs si elle veut retenir ses jeunes talents et les entreprises qu'ils créeront au fil des ans », a conclu Laurence Lavigne Lalonde.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marie-Eve Gagnon, Attachée de presse, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-0247 / 514 516-3120, [email protected]
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