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Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif11 juin, 2021, 09:30 ET
MONTRÉAL, le 11 juin 2021 /CNW Telbec/ - En droite ligne avec les efforts de la Ville de Montréal pour lutter contre les violences à caractère sexuel et sexistes dans l'espace public et promouvoir des relations égalitaires entre les hommes et les femmes, la Ville annonce la mise sur pied d'une recherche quantitative visant à améliorer ses interventions pour combattre le harcèlement sexiste dans l'espace public. Grâce à la collaboration d'une équipe de recherche de l'UQAM, la Ville de Montréal sera en mesure d'établir un portrait juste et éclairé du harcèlement de rue envers les Montréalaises pour mieux le contrer.
« Encore aujourd'hui, le harcèlement de rue est une réalité à laquelle trop de filles et de femmes sont confrontées. Cette situation est totalement inadmissible. Le harcèlement n'a tout simplement pas sa place dans la société et la Ville de Montréal est fermement engagée à faire de l'espace public un lieu sûr pour toutes les filles et les femmes. Fruit d'un partenariat important entre la Ville, le Secrétariat à la condition féminine et l'UQAM, le projet d'étude est un pas de plus dans la bonne direction. Cette étude nous donnera des moyens supplémentaires pour agir afin que notre métropole et ses espaces publics soient sécuritaires pour toutes les Montréalaises », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
Cette étude sera réalisée grâce à une contribution financière de 50 000 $ de la Ville de Montréal et de 60 000 $ du Secrétariat à la condition féminine. Elle permettra de dresser un portrait quantitatif du harcèlement et de ses impacts auprès des Montréalaises, des connaissances accumulées sur le sujet et des activités de mobilisation réalisées jusqu'ici.
« Nous le savons, les femmes souffrent toujours de plusieurs inégalités persistantes, dont le harcèlement sexiste et sexuel. Le harcèlement dans l'espace public est une problématique à enrayer afin que les filles et les femmes puissent circuler dans leur ville d'appartenance en toute sécurité. Or, pour agir sur une problématique, il importe d'en connaître la portée. Cette étude est donc un pas important pour mettre en place des mesures concrètes et efficaces », a pour sa part souligné Isabelle Charest, ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.
La Ville de Montréal s'allie par ailleurs au Service aux collectivités (SAC) de l'UQAM, dont la mission est de conjuguer les savoirs universitaires et citoyens afin d'encourager la découverte et la diffusion de nouvelles connaissances sur ce phénomène peu étudié. Une équipe indépendante et partenariale a été formée, composée à la fois de chercheures de l'UQAM et de l'UQO, parmi lesquelles on retrouve Isabelle Courcy, professeure au département de sociologie de l'UQAM et Mélissa Blais, professeure au département des sciences sociales de l'UQO et professeure associée à l'IREF/UQAM. Des représentantes du Centre d'éducation et d'action des femmes (CÉAF), l'organisme à l'origine de la prise en compte du phénomène, complètent l'équipe. Celle-ci sera ainsi mandatée par la Ville afin de mener à bien une enquête populationnelle qui permettra de mesurer le phénomène et d'évaluer les stratégies d'actions à mettre en place.
D'autres métropoles telles que Genève, Philadelphie ou Barcelone, ont mené des campagnes visant à sensibiliser la population quant à l'importance d'agir contre le harcèlement sexiste dans l'espace public.
« À l'heure actuelle, il n'existe pas de portrait chiffré pour mesurer le phénomène du harcèlement de rue à Montréal. Comme les incidents ne sont que peu souvent rapportés, cet enjeu tend à être banalisé et il devient difficile d'avoir accès à un portrait juste et éclairé de la réalité, d'où la pertinence de cette enquête qui nous fournira des données pour mettre en œuvre les actions adéquates. », a ajouté Nathalie Goulet, responsable de l'inclusion sociale, des sports et loisirs, de la condition féminine, de l'itinérance ainsi que de la jeunesse au comité exécutif.
« Depuis sa fondation, l'UQAM est pionnière des études sur le genre et a fait sa marque en développant, en association avec les milieux sociaux et communautaires, des recherches novatrices qui répondent aux besoins des populations. Je suis très heureuse de mettre au service de ce partenariat tripartite la riche expertise de notre Université en matière de violences subies par les femmes, d'études féministes et de recherches collaboratives. Ces recherches sont entre autres portées par notre Service aux collectivités, un modèle unique et attesté qui rayonne et inspire ici comme ailleurs », a souligné Magda Fusaro, rectrice de l'UQAM.
Rappelons qu'en mai 2018, la Ville de Montréal a adopté à l'unanimité une déclaration visant à contrer les violences à caractère sexuel dans l'espace public. L'année suivante, la métropole a adhéré au réseau Villes sûres et espaces publics sûrs de ONU Femmes.
SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif
Source : Catherine Cadotte, Attachée de presse, Cabinet de la mairesse et du comité exécutif, 514 465-2591; Renseignements : Relations médias, Ville de Montréal, [email protected]
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