MONTRÉAL, le 15 juin 2015 /CNW Telbec/ - Pour leur 12e Bilan annuel, les directrices et les directeurs de la protection de la jeunesse, aussi directeurs provinciaux (DPJ-DP) tiennent à donner la parole aux enfants et aux jeunes afin de rappeler ce qui les aide à grandir, à s'épanouir et à devenir les adultes qui construiront la société de demain.
Les enfants ont rarement la chance de se faire entendre dans les débats politiques ou dans l'actualité pour rappeler quels sont leurs besoins fondamentaux et comment nous devons y répondre. Leur voix n'est pas présente dans les médias conventionnels ou sociaux.
Cette année, plusieurs mesures sociales liées à l'enfance et à l'adolescence ont été au cœur du débat public. Les DPJ-DP sont conscients des efforts budgétaires que le Québec doit faire. Au nom des enfants, surtout des plus vulnérables, les DPJ-DP souhaitent profiter de ce Bilan pour rappeler l'importance d'être à l'écoute des besoins de nos jeunes et de les prioriser.
Pour se développer pleinement, nos enfants ont besoin d'amour, de sécurité et de stabilité. Il est également primordial que leur intégrité soit respectée. Ils ont aussi besoin de conditions propices à l'apprentissage et au développement et qui favoriseront la croissance de leur autonomie. La discipline permet à nos petits êtres en construction de distinguer le bien du mal ainsi que ce qui est acceptable dans la famille, à l'école et dans la société. Souhaitant leur donner la parole, les DPJ-DP leur ont donné la chance de s'exprimer sur ces besoins dans des vidéos: https://www.youtube.com/watch?v=n0FF4N_OVKU&feature=youtu.be.
C'est en lien avec ces besoins qu'a été bâtie la Loi sur la protection de la jeunesse, il y a 36 ans. Pourtant, chaque jour 238 enfants sont signalés à travers la province parce que ces besoins fondamentaux ne sont pas comblés correctement.
Cette année, les DPJ-DP ont traité 86 861 signalements, une hausse de 4,8 % par rapport à l'an dernier. Même si la négligence et le risque sérieux de négligence demeurent les motifs de rétention les plus fréquents, on constate une hausse constante des signalements retenus pour abus physique et risque sérieux d'abus physiques, de même que pour les mauvais traitements psychologiques.
Depuis la mise en place de la Loi sur la protection de la jeunesse en 1979, les signalements ont connu une hausse de 189 %. Un signe que la maltraitance mérite toute notre attention.
Camil Bouchard mentionnait récemment que la prévention de l'abus et de la négligence envers nos enfants doit devenir une priorité nationale. Selon lui, nous devons, en tant que société, nous pencher sérieusement sur la hausse constante des signalements afin de mieux la comprendre et ainsi, renverser cette tendance. Une idée qui mérite d'être sérieusement étudiée selon les DPJ-DP du Québec.
En cette période de rigueur budgétaire, il est d'autant plus important de demeurer à l'écoute des besoins fondamentaux de nos enfants et de considérer les services aux enfants et aux adolescents comme un investissement dans notre avenir. Ce sont nos adultes de demain. Nous devons tous être porteurs de la voix des enfants afin de guider nos choix collectifs.
Pour consulter le Bilan:
http://www.centrejeunessemonteregie.qc.ca/le-centre-jeunesse/publications/
SOURCE Association des centres jeunesse du Québec (ACJQ)
Marie-Hélène Juneau : 438 887-2077, [email protected]; CIUSSS du Centre-Est-de-l'Île-de-Montréal, Pour Michelle Dionne, DPJ, Monique Guay, 514 762-2777, 53306, [email protected]; CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal, Pour Assunta Gallo, DPJ, Claire Roy : 514 989-1885, poste 1017, [email protected]; CISSS de Laval, Pour Jacques Dubé, DPJ, Charlaine Laplante : 450 975-4150, poste 3813, [email protected]; CISSS de Lanaudière, Pour Éric Salois, DPJ, Mathieu Marsolais : 450 759-5333, poste 2119 ou 450 803-6067, [email protected]; CISSS de la Montérégie-Est, Pour Maryse Davreux, DPJ, Chantal Huot : 450 928-5125, poste 15003 ou 514 713-4562, [email protected]
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