L'abolition des clauses de disparité de traitement - La FTQ salue la position du Parti libéral du Québec qui se prononce contre les « clauses orphelins »
MONTRÉAL, le 14 nov. 2016 /CNW Telbec/ - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) félicite la décision du Conseil général du Parti libéral du Québec qui, en fin de semaine, a adopté une résolution déposée par la Commission-Jeunesse du PLQ dénonçant les clauses de disparité de traitement. Pour la FTQ, il s'agit d'un gain important d'autant plus que toutes les formations politiques sont désormais en accord avec la position de la centrale qui demande une modification à la Loi sur les normes du travail afin d'abolir les clauses de disparité de traitement.
« Maintenant que la résolution est adoptée, les bottines doivent suivre les babines. Pour la FTQ, le gouvernement a maintenant la chance de stopper une discrimination qui touche principalement les jeunes travailleuses et travailleurs et les travailleuses et travailleurs immigrants », déclare le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
Le 23 octobre dernier, lors d'une conférence de presse conjointe avec Force Jeunesse et la Commission-Jeunesse du PLQ, la FTQ a mis la table pour demander au gouvernement libéral d'aller de l'avant avec l'abolition des clauses de disparité de traitement dans les milieux de travail. Pendant la conférence de presse, la FTQ a rappelé le rapport du Bureau de l'actuaire en chef du Canada sur la couverture des régimes de pension qui révélait une hausse importante des régimes à cotisation déterminée au détriment des régimes à prestation déterminée. Ainsi, les participantes et participants à ce régime sont passés en 2004 de 18 000 à 581 000 personnes en 2014, ce qui illustre bien ce que vivent les travailleuses et travailleurs sur le terrain.
« Le gouvernement libéral doit clarifier la Loi sur les normes du travail qui interdit déjà la disparité de traitement pour ce qui est des salaires et des vacances pour les nouveaux travailleurs. Il faut que la loi s'applique désormais aux avantages sociaux, comme les régimes de retraite et les assurances collectives. C'est une question d'équité entre les générations. Le gouvernement n'a pas le droit de décevoir les plus jeunes travailleuses et travailleurs », conclut le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
SOURCE FTQ
Jean Laverdière, 514 893-7809
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