L'accessibilité à la propriété au Canada est à son pire niveau en près de 30 ans, selon les Services économiques RBC English
- La mesure d'accessibilité à la propriété de RBC atteint son niveau le plus élevé depuis - et la situation va probablement s'aggraver.
- Cette année, au Canada, l'accessibilité a diminué davantage pour les appartements en copropriété que pour les maisons unifamiliales.
- L'inaccessibilité continue de battre des records à Toronto et à Vancouver, et la hausse des taux d'intérêt a touché presque tous les marchés canadiens au cours du deuxième trimestre.
TORONTO, le 28 sept. 2018 /CNW/ - L'accessibilité à la propriété au Canada est à son pire niveau depuis 1990, selon le plus récent rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété publié aujourd'hui par Recherche économique RBC.
La mesure globale d'accessibilité à la propriété de RBC est passée à 53,9 % au deuxième trimestre de 2018 - une hausse importante par rapport à 43,2 % il y a trois ans. Les prix exorbitants des maisons, dans certains des plus grands marchés canadiens ont déclenché cette hausse, mais c'est l'augmentation des taux d'intérêt qui a amené des taux quasi-record de la mesure au cours de la dernière année.
La mesure d'accessibilité à la propriété de RBC exprime une proportion du revenu d'un ménage. Une augmentation de la mesure représente une diminution de l'accessibilité à la propriété.
La hausse des coûts de propriété représente pratiquement toute la hausse de 2,6 % de la mesure de RBC au cours de la dernière année, et la plus grande partie de la hausse de 1,1 % au deuxième trimestre de 2018. Si l'on tient compte aussi des simulations de crise, les perspectives se sont assombries pour bon nombre d'acheteurs canadiens, selon Recherche économique RBC.
« Les sombres perspectives pour les acheteurs potentiels vont probablement se poursuivre à court terme », a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Nous prévoyons que la Banque du Canada décrétera de nouvelles hausses des taux d'intérêt pendant une bonne partie de 2019. Des pressions à la hausse continueront donc de s'exercer sur les taux hypothécaires et les coûts de propriété augmenteront davantage dans l'ensemble du Canada. »
Fait nouveau en 2018 : l'accessibilité a diminué davantage pour les appartements en copropriété que pour les maisons unifamiliales. Cela a notamment été le cas à Toronto, où les prix des maisons individuelles ont reculé tandis que les prix des appartements en copropriété ont continué de grimper.
En outre, au cours du deuxième trimestre, les conditions d'accessibilité à Toronto et à Vancouver sont demeurées extrêmement difficiles. La mesure globale de RBC pour le Grand Toronto s'est accrue de 1,8 % pour s'établir à 75,9 % - ce qui signifie que les propriétaires de maisons typiques doivent consacrer les trois quarts de leur revenu aux coûts de propriété, une proportion stupéfiante. Et la situation ne s'améliorera probablement pas.
À Vancouver, l'accessibilité à la propriété a atteint des niveaux critiques. La mesure globale d'accessibilité de RBC pour cette région a atteint un sommet historique, à 88,4 %. La mesure a progressé de 1,6 % au deuxième trimestre et de 8,2 % par rapport à l'année dernière.
« Les prévisions de futures hausses des taux ne sont pas de bon augure pour les acheteurs de Toronto et de Vancouver, qu'ils soient à la recherche d'un appartement en copropriété ou d'une maison unifamiliale, a ajouté M. Wright. Il est probable que les pressions sur l'accessibilité deviendront encore plus problématiques pour les acheteurs, et nous sommes d'avis que cela limitera la reprise des reventes de maisons à la suite du creux cyclique récent. »
Les conditions d'accessibilité sont également pénibles à Victoria. La mesure globale de RBC pour ce marché a bondi de 2,4 % pour se fixer à 65 % au deuxième trimestre, ce qui constitue la troisième augmentation en importance dans les marchés surveillés par les Services économiques RBC au Canada.
Dans la presque totalité des autres marchés canadiens, la hausse des taux d'intérêt n'a eu que peu d'effet sur l'accessibilité au deuxième trimestre, même si, de manière générale, les conditions sont demeurées gérables. Seul le marché de St. John's a affiché une légère amélioration, principalement en raison des conditions du marché défavorables qui ont entraîné une baisse des prix des propriétés.
Dans l'ensemble, les acheteurs potentiels qui espèrent obtenir un répit appréciable risquent donc d'être déçus. Les Services économiques RBC prévoient que l'intensification des pressions sur l'accessibilité freinera la demande des acheteurs au cours de la prochaine année.
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SOURCE RBC Groupe Financier
Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC, 416 974-7457, [email protected] ; Robert Hogue, économiste principal, Recherche économique RBC, 416 974-6192, [email protected] ; Joel Dembe, Communications, RBC, 647 518-4981, [email protected]
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