L'accessibilité à la propriété au Canada n'a jamais été aussi faible depuis 1990, selon Services économiques RBC English
- La mesure d'accessibilité à la propriété à Vancouver atteint le pire niveau parmi tous les marchés au Canada au troisième trimestre de 2017
- Des mesures historiquement surévaluées également enregistrées à Toronto et à Victoria
- Les tensions pourraient s'accentuer pour les acheteurs à Ottawa et à Montréal
- La possibilité de hausses des taux d'intérêt en 2018 menace d'accroître encore plus les coûts de propriété partout au Canada
TORONTO, le 21 déc. 2017 /CNW/ - Au troisième trimestre de 2017, les coûts de propriété en hausse à Vancouver, Toronto et Victoria ont repoussé l'accessibilité à la propriété au Canada à ses pires niveaux depuis 1990, selon le plus récent rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété publié aujourd'hui par Recherche économique RBC.
« Si la détérioration des conditions d'accessibilité à la propriété a été généralisée partout au pays, l'évolution des marchés de Vancouver, de Toronto et de Victoria a eu des répercussions majeures sur la scène nationale, explique M. Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Ces trois marchés ont été les seuls à présenter une plus mauvaise mesure d'accessibilité que la moyenne nationale. »
La mesure globale d'accessibilité à la propriété au Canada de RBC a augmenté pour un neuvième trimestre consécutif pour s'établir à 48,7 % au troisième trimestre. L'accessibilité à la propriété est calculée comme la part du revenu des ménages qui serait requise pour soutenir les coûts de propriété au prix du marché. Une augmentation de la mesure représente une diminution de l'accessibilité à la propriété.
La région de Vancouver a connu la détérioration la plus marquée de l'accessibilité parmi les principaux marchés du Canada, la mesure atteignant un niveau jamais vu au pays avec un taux de 87,5 % (en hausse par rapport au 82,6 % au deuxième trimestre). Entre-temps, la mesure d'accessibilité à Toronto a augmenté pour un treizième trimestre consécutif pour atteindre un record de 78,4 % (en hausse par rapport à 77,1 % au deuxième trimestre).
« L'érosion continue en matière d'accessibilité à Toronto a été une déception, ajoute M. Wright. Il y avait de l'espoir pour une certaine amélioration étant donné le ralentissement important des activités de revente attribuable à l'instauration, en avril, du Plan de l'Ontario pour le logement équitable. Or, le seul résultat tangible a été la plus faible augmentation des coûts de propriété en deux ans. »
L'accessibilité a continué de se détériorer à Victoria, et la mesure globale de RBC a atteint un niveau record de 61,5 % pour la région (en hausse par rapport à 58,8 % au deuxième trimestre). Cela représente la deuxième plus importante augmentation par rapport à l'an dernier pour tous les marchés suivis par RBC. En dépit de la détérioration, l'économie de Victoria est florissante comme en témoignent une création d'emploi constante et un taux de chômage parmi les plus bas au pays. Ces facteurs sont positifs pour le marché du logement.
Si le portrait d'ensemble de l'accessibilité au Canada est biaisé par l'évolution des marchés les plus coûteux, la détérioration a néanmoins été généralisée au troisième trimestre (la mesure de RBC étant en hausse dans tous les marchés, sauf à Saint John). L'accessibilité s'est dégradée à Ottawa et à Montréal ; les mesures s'étant orientées au-dessus de leur moyenne respective à long terme. Toutefois, dans les Prairies et dans la région de l'Atlantique, l'accessibilité à la propriété n'est pas un obstacle majeur autant que d'autres facteurs économiques.
Des taux d'intérêt plus élevés pourraient avoir des répercussions considérables sur l'accessibilité à la propriété au Canada. Nous prévoyons que la Banque du Canada ajoutera aux hausses de 2017 en augmentant à trois reprises son taux à un jour en 2018. Tous les marchés seraient touchés, mais l'effet serait davantage ressenti sur les marchés où les prix sont élevés.
Pour obtenir d'autres détails sur les statistiques immobilières provinciales et régionales, veuillez consulter l'infofiche.
RBC
La Banque Royale du Canada est une institution financière mondiale dont la poursuite de l'excellence est guidée par une raison d'être et des principes bien définis. Elle doit sa réussite aux 80 000 employés qui incarnent sa vision et ses valeurs. Ensemble, ils exécutent une stratégie visant à aider la clientèle et les collectivités à prospérer. Étant la plus importante banque au Canada et l'une des plus grandes au monde selon la capitalisation boursière, elle est dotée d'un modèle d'affaires diversifié accordant une place importante à l'innovation et offrant une expérience exceptionnelle à quelque 16 millions de clients au Canada, aux États-Unis et dans 35 autres pays. Pour obtenir de plus amples renseignements, allez à rbc.com.
RBC est fière d'appuyer une grande diversité d'initiatives communautaires par des dons, des investissements dans la collectivité et le travail bénévole de ses employés. Pour en savoir plus à ce sujet, allez au www.rbc.com/collectivites-durabilite.
SOURCE RBC Groupe Financier
Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC, 416 974-7457, [email protected]; Robert Hogue, économiste principal, Recherche économique RBC, 416 974-6192, [email protected]; Andrew Swartz, Communications, RBC, 416 974-5506, [email protected]
Partager cet article