L'accusation de meurtre au deuxième degré pourrait avoir un effet inhibitif sur les policiers du Canada English
OTTAWA, le 24 févr. 2012 /CNW/ - La décision de déposer une accusation de meurtre au deuxième degré contre un agent de la Police de Toronto engagé dans l'exécution légitime de ses fonctions, pourrait avoir un effet inhibitif sur les policiers à la grandeur du Canada, prévient le président de l'Association canadienne des policiers, Monsieur Tom Stamatakis.
«Nous n'avons aucun doute que l'incident du 29 septembre 2010 doit être soumis à une enquête et à un examen, de sorte que nous puissions en tirer des leçons», a déclaré M. Stamatakis. «Toutefois, si nos policiers doivent répondre à des accusations de meurtre après avoir utilisé du matériel et des tactiques approuvés par des autorités de surveillance, nous n'avons aucun doute que cela aurait un impact négatif sur nos possibilités de protéger nos communautés dans des circonstances dangereuses.»
Les commentaires de Monsieur Stamatakis font suite à la nouvelle que des accusations contre l'agent David Cavanaugh de la Police de Toronto, passeront d'homicide involontaire au meurtre au deuxième degré, à la suite d'une perquisition policière ayant mené à une arrestation en vertu d'une accusation liée aux armes à feu.
«En outre, à mon avis, l'avocat de la défense, Monsieur Julian Falconer, s'avère extrêmement irresponsable lorsqu'il essaie de faire juger cette cause dans les médias en présentant des allégations qui n'ont pas été prouvées devant un tribunal et en l'absence du contexte du déroulement de l'incident de cette soirée», ajoute M. Stamatakis.
«Il s'agit d'une affaire grave qui doit être traitée sans jouer pour la galerie. Les antécédents de l'agent Cavanaugh démontrent qu'il a fait d'importantes contributions à sa communauté. Le moins que nous puissions lui offrir maintenant, c'est de laisser ce processus se dérouler au tribunal devant les autorités compétentes», conclut M. Stamatakis.
L'Association canadienne des policiers (ACP) est le porte-parole national de 41 000 membres du personnel policier à la grandeur du Canada. Nos membres sont répartis dans 160 services policiers d'un bout à l'autre du Canada, desservant tant les plus petits villages que les grandes agglomérations urbaines au sein de services policiers municipaux et provinciaux, ainsi que dans la GRC, la Police des chemins de fer et la Police des Premières Nations.
Michael Gendron
Agent des relations avec les médias
(613) 299-6516
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