OTTAWA, le 16 déc. 2013 /CNW/ - L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) a révisé ses prévisions des ventes résidentielles qui seront réalisées par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes en 2013 et 2014.
On croit généralement que les ventes plus élevées que prévu durant l'été et au début de l'automne reflètent l'influence éphémère des acheteurs qui disposaient d'une hypothèque préautorisée et qui sont passés à l'action avant l'expiration des taux préautorisés plus faibles. Une baisse des ventes au quatrième trimestre jusqu'à ce jour est venue réaffirmer que c'était bel et bien le cas.
Quoique la volatilité mensuelle des ventes ait augmenté au cours des dernières années, en particulier au moment des modifications apportées aux règlements hypothécaires, les ventes annuelles sont demeurées relativement stables à l'échelle nationale. Pour la sixième année consécutive, les ventes annuelles en 2013 demeureront tout près de 450 000 logements.
Les ventes et les prix sont restés légèrement plus élevés que prévu dans l'Ouest canadien. En comparaison, les ventes et l'environnement des prix ont en général été plus bas dans l'est du pays.
« Les tendances et les perspectives du marché immobilier peuvent varier grandement d'une région ou collectivité à l'autre en raison de nombreux facteurs exercés à l'échelle locale », fait savoir Laura Leyser, la présidente de l'ACI. « C'est pour cette raison que les acheteurs et propriétaires-vendeurs devraient discuter avec leur courtier ou agent immobilier des perspectives du marché immobilier où ils habitent ou souhaiteraient habiter. »
On prévoit que les ventes atteignent 458 200 logements au total cette année. Cela représente une hausse de huit dixièmes d'un pourcentage comparativement à l'année dernière.
Les projections des ventes ont été légèrement révisées à la hausse en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario. Précédemment, la Colombie-Britannique et l'Alberta étaient les seules provinces où on prévoyait que les ventes annuelles en 2013 atteignent des niveaux supérieurs à ceux de 2012. On prévoit donc également que les ventes augmentent légèrement en Ontario.
En 2014, selon les prévisions à l'échelle nationale, les ventes devraient atteindre 475 000 logements (+3,7 %). Cette augmentation reflète en grande partie le démarrage lent en 2013, qui ne devrait pas se reproduire au début de 2014.
La Colombie-Britannique devrait encore enregistrer la hausse la plus importante des ventes en 2014 (+8,4 %), signalant un retour à des niveaux plus normaux des ventes par rapport au démarrage lent auquel nous avons assisté au début de 2013. Dans la plupart des autres provinces, on devrait remarquer des gains allant de 2 à 4 %.
Les prix moyens sont également demeurés plus fermes que prévu, attribuables en grande partie à une augmentation du pourcentage des ventes nationales qu'ont pris les marchés plus actifs et coûteux comparativement à l'année passée.
On s'attend à ce que le prix résidentiel moyen à l'échelle nationale augmente de 5,2 % pour atteindre 382 200 $ en 2013, et à ce que les provinces des Prairies, l'Ontario ainsi que Terre-Neuve-et-Labrador connaissent des hausses semblables. On prévoit des augmentations moins importantes dans les autres provinces.
« La plupart des marchés résidentiels sont bien équilibrés, y compris ceux des nombreux grands centres urbains », affirme Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « L'accroissement des prix résidentiels est toujours plus marqué là où l'offre est restreinte par rapport à la demande, comme dans les marchés actuels de Calgary et de certaines parties du sud de l'Ontario, y compris le secteur des immeubles bas de Toronto. Les perspectives d'augmentation des prix seront limitées dans certaines parties du Québec et des Maritimes, puisque la concurrence entre les propriétaires-vendeurs s'y est accrue. »
Le prix moyen à l'échelle nationale devrait augmenter encore de 2,5 % en 2014 pour atteindre 391 100 $. Comme dans le cas de l'activité du marché, une grande partie de la hausse est attribuable à des prix qui continuaient d'être faussés à la baisse au premier trimestre de 2013 après un ralentissement à la fin de 2012.
On prévoit que l'Alberta affichera la hausse la plus importante du prix moyen en 2014 (3,4 %), que des hausses en Saskatchewan, au Manitoba et à Terre-Neuve-et-Labrador dépasseront à peine l'inflation globale des prix à la consommation et que l'augmentation du prix moyen en Ontario se situera juste en dessous de l'inflation.
À propos de l'Association canadienne de l'immeuble
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales à vocation unique du Canada, représente plus de 100 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi plus de 100 chambres et associations immobilières.
* Le prix moyen pondéré pour les marchés résidentiels québécois n'influence aucunement le calcul du prix moyen non pondéré au pays. Les renseignements sur le calcul du prix moyen pondéré sur le marché résidentiel québécois sont affichés à : http://www.fciq.ca/immobilier-statistiques-definitions.php
1 Le territoire de vente desservi par la Saskatoon Region Association of REALTORS® s'est agrandi. Les données révisées remontent à janvier 2011. Une partie de la hausse annuelle des ventes en pourcentage en 2011 tient compte de ce changement.
2 Depuis le 1er janvier 2012, l'Association immobilière de l'Île-du-Prince-Édouard a commencé à déclarer les ventes dès que les conditions sans rapport au titre telles qu'énoncées dans la convention d'achat-vente ont été remplies. Avant cette date, les ventes étaient rapportées au moment de conclure la vente. C'est donc dire qu'aucune comparaison n'est possible entre les données reçues avant cette date et celles obtenues après le 1er janvier 2012.
SOURCE : Association canadienne de l'immeuble
Pierre Leduc, Relations auprès des médias
L'Association canadienne de l'immeuble
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