L'ACQ s'interroge sur la stratégie syndicale de faire la grève
MONTRÉAL, le 30 mai 2013 /CNW Telbec/ - Au moment où la négociation devait connaître un nouveau souffle par une séance de travail en présence du conciliateur, les syndicats ont plutôt choisi de déclarer publiquement qu'ils préparent une grève pour le 17 juin prochain. Au lieu de négocier, les leaders syndicaux mettent en branle un processus inefficace qui s'avérera coûteux pour les entrepreneurs, les travailleurs et nos partenaires économiques.
Les entrepreneurs des secteurs IC/I, soit 60 % de toute l'activité de l'industrie de la construction, ne peuvent céder aux demandes syndicales qui représentent 20 % d'augmentation sur 4 ans au niveau monétaire auxquelles il faut ajouter l'augmentation du fardeau administratif dans l'organisation du travail proposée par l'Alliance syndicale.
Dire qu'il est possible de négocier en cherchant des solutions pouvant répondre aux défis de notre industrie tout en incitant les travailleurs à la grève après moins de 2 mois de négociation relève de la pure utopie. Il faut se rappeler que l'ACQ n'a jamais remis en question les salaires, les régimes d'avantages sociaux, les vacances et congés qui constituent des conditions de travail avantageuses pour les travailleuses et travailleurs de notre industrie.
Il faut également mentionner que le salaire annuel moyen dans le secteur institutionnel-commercial est de 43 000 $ et dans le secteur industriel de 61 000 $ alors que le salaire annuel moyen des Québécois est de 34 300 $.
L'ACQ a toujours contribué à l'enrichissement des travailleurs tant par les conditions qu'elle a négociées que par sa vision de partenaire de l'économie québécoise en contribuant à des incitatifs en matière de relations du travail propices à l'investissement au Québec. C'est pourquoi l'ACQ n'accepte pas de refiler aux contribuables québécois et aux investisseurs privés l'augmentation de la facture telle que demandée par les syndicats.
L'ACQ se présentera à la table de négociation, car elle croit qu'il est possible d'en arriver à un règlement. Cependant, elle négociera uniquement dans un cadre où les employeurs qu'elle représente ne seront pas lésés par des actions syndicales qui entraveraient la bonne marche des travaux sur les chantiers.
L'ACQ demande aux représentants syndicaux de faire preuve d'un leadership positif afin d'éviter un passage douloureux, car toutes les parties impliquées devront éventuellement en arriver à une entente de renouvellement des conventions collectives.
À propos de l'ACQ
Par le biais de ses différents mandats de promotion et de défense des intérêts des entrepreneurs en construction, l'ACQ représente plus de 16 000 entreprises qui emploient plus de 100 000 travailleurs. Ses membres, travaillant principalement dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I), comptent plus de 60 % des 158 millions d'heures travaillées prévues dans l'industrie en 2013. Selon la Loi R-20, l'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs IC/I. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de ses plans de garantie Qualité Habitation et Qualité Rénovation. Pour en savoir plus sur l'ACQ : acq.org
SOURCE : Association de la construction du Québec
Eric Côté | Relations médias
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