L'administration Demers remet Laval sur ses rails - Le maire de Laval, Marc Demers, présente son bilan des cent jours
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Cabinet du maire et du comité exécutif de la Ville de Laval20 févr, 2014, 13:23 ET
LAVAL, QC, le 20 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le maire de Laval, Marc Demers, présente aujourd'hui le bilan de ses cent premiers jours à l'Hôtel de ville. Ce bilan met en lumière les efforts de son administration pour remettre en ordre les affaires de la Ville, pour stimuler l'économie et pour s'attaquer aux problèmes les plus urgents des citoyens.
Remettre de l'ordre
Dès son arrivée en poste, l'équipe du maire Demers s'est attaquée à la préparation du budget annuel de la Ville qu'elle a livré sans délai. La nouvelle administration a imprimé sa marque en appuyant vigoureusement les mesures visant à rapatrier l'expertise au sein de l'administration municipale. Ainsi, 3,6 M$ de contrat d'impartition ont été annulés et la Ville a investi 2,9 M$ pour accomplir les mêmes mandats à l'interne. Cette opération permettra 26 embauches dans les services d'ingénierie, des ressources humaines et des communications. « L'impartition excessive a ouvert la porte à plusieurs dérives : nous tenions à corriger cette erreur rapidement » a déclaré le maire Demers.
Toujours au chapitre du redressement, le maire a entériné l'embauche d'un nouveau directeur général à la Ville. Le candidat retenu, M. Serge Lamontagne, a immédiatement reçu du maire le mandat de réviser les processus administratifs et de moderniser la gestion. Le maire l'a également mandaté pour examiner le fonctionnement des organismes paramunicipaux. Le directeur général a rapidement confié à l'Institut de la gouvernance et à son président, Michel Nadeau, la tâche de poser un diagnostic sur le fonctionnement d'une quinzaine d'organismes dans lesquels la Ville a des intérêts.
Mentionnons également la nomination du vice-président du comité exécutif de la Ville, David De Cotis, à la présidence du conseil d'administration de Laval Technopole. L'administration Demers a également procédé rapidement à la nomination de quatre administrateurs au C.A. de cette importante corporation municipale. Le dépôt d'un nouveau code d'éthique bonifié et plus exigeant a complété les actions du maire au chapitre de l'intégrité au cours des cent premiers jours de son administration.
Par ailleurs, l'équipe du maire a entrepris une grande tournée des services municipaux. Ils ont rencontré à ce jour des centaines d'employés et les visites hebdomadaires se poursuivent. « Il est important que les employés sachent que nous avons confiance en eux et qu'un capitaine dirige maintenant le navire », a commenté Marc Demers.
Dossiers de développement économique
Un dossier majeur a rapidement capté l'attention des nouveaux dirigeants de la Ville ; le projet de construction d'un amphithéâtre multifonctionnel. L'équipe du maire Demers a analysé le dossier et en a tiré certaines conclusions. D'abord, le projet profite d'un encadrement rigoureux et il s'intègre bien à la vision de développement urbanistique de l'administration Demers. Par contre, le montage financier comporte une lacune importante : la contribution insuffisante du gouvernement du Québec. Des actions énergiques ont été entreprises pour assurer aux citoyens de Laval l'équité fiscale avec les autres villes qui profitent du programme de financement d'infrastructures du MAMROT.
Par ailleurs, l'administration Demers entend utiliser le projet d'amphithéâtre, baptisé Place Bell, comme un des leviers majeurs dans le développement du futur centre-ville de Laval. « Cette salle de spectacle de 10 000 places, la station de métro, le cégep et l'université forment une masse critique amplement suffisante pour créer un espace urbain exceptionnel », a souligné le maire Demers. Il évoquait du même souffle le début de la production du schéma d'aménagement dont le dépôt est prévu dans moins de deux ans et qui fera l'objet de vastes consultations. « Cette démarche essentielle nous conduira à définir le visage de Laval et à établir l'héritage que nous léguerons aux prochaines générations », a-t-il poursuivi.
Toujours au plan du développement, le maire a rappelé l'engagement d'un million de dollars pris en faveur du BioCentre Armand-Frappier. Le futur centre de vulgarisation scientifique sera contigu au Cosmodôme, ce qui créera un pôle ludo-éducatif qui exercera son attrait dans toute la région métropolitaine et au-delà. « L'innovation et l'éducation incarnées dans des projets attrayants, voilà le genre de développement que nous voyons pour Laval » s'est réjoui le maire. Il en a profité pour évoquer les occasions de développement que fourniront les fêtes du 50e anniversaire de Laval actuellement en préparation.
La préparation d'un budget équilibré de 759,1 M$, en augmentation de 0,5 % par rapport à 2013, incluant le gel du compte de taxes foncières moyen résidentiel, couronne le bilan des cent premiers jours de l'équipe Demers en matière d'économie et de gestion de finances publiques.
Mesures sociales et préoccupations citoyennes
Dès son arrivée au pouvoir, l'équipe Demers s'est attaquée au dossier épineux des zones inondables. En effet, le gouvernement du Québec menaçait de modifier par décret les règlements municipaux relatifs à la délimitation des zones inondables. Le maire Demers a choisi la voie de la négociation plutôt que celle de la confrontation. Les zones imposées par Québec ont été adoptées par le conseil municipal. Dans les jours qui ont suivi, le gouvernement a accordé une dérogation à Laval pour lui permettre de renouveler le contrat confié à la firme d'ingénierie chargée de valider les cotes de crues. « L'attitude de Québec nous laisse croire que le gouvernement est prêt à réviser sa position sur la base d'une démonstration scientifique et il nous a facilité la tâche pour y arriver » se félicite le maire.
L'annonce par Québec d'un projet de rénovation de 208 logements aux habitations Val-Martin s'inscrit dans une volonté de l'administration Demers d'améliorer la situation du logement social à Laval. Le maire a d'ailleurs bonifié l'investissement de Québec en annonçant la construction d'un centre communautaire au cœur de Val-Martin. Selon le maire Demers : « La noblesse d'une administration politique s'évalue selon le traitement qu'elle réserve aux plus vulnérables ». Or, la certification de Laval au titre de Municipalité amie des aînées constituait une promesse électorale qui s'est concrétisée dans les cent premiers jours. « Bien entendu, la Ville avait amorcé le travail avant notre arrivée, mais j'appuie totalement l'initiative et je continuerai à mettre tout mon poids politique derrière ce projet ». La preuve en est l'instauration de la gratuité du transport en commun accordée aux aînés dès le premier budget Demers.
Portant bien haut les valeurs démocratiques, les conseillers municipaux de l'équipe du Mouvement lavallois ont instauré un programme de rencontres avec les citoyens. Le conseiller de chacun des districts tiendra désormais des rencontres régulières avec les citoyens qui souhaitent partager leurs préoccupations.
En bref, l'administration Demers s'est attelée à la tâche dès le lendemain de son élection et, après 100 jours, ses accomplissements sur les plans de l'intégrité et du développement économique et social ont de quoi impressionner.
Annexe
Cent jours en cinq temps forts
- Dépôt d'un budget équilibré incluant un gel de taxes et la gratuité du transport en commun pour les aînés.
- Annonce du rapatriement de l'expertise par un programme d'embauche et par l'annulation de contrats externes.
- Octroi d'un mandat d'analyse de quinze organisations paramunicipales par l'Institut de la gouvernance.
- Dépôt d'un code d'éthique musclé.
- Début des rencontres des conseillers municipaux avec les citoyens dans chaque district.
SOURCE : Cabinet du maire et du comité exécutif de la Ville de Laval
François Brochu, directeur des relations publiques
Cabinet du maire de Ville de Laval
450.978-6888 p.5160, [email protected]
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