COLOMBIE, le 27 janv. 2012 /CNW/ - - Des représentants de l'Alliance de la fonction publique du Canada, du Syndicat des employé-es de Droits et Démocratie, de l'Organisation nationale autochtone de Colombie (ONIC) et Madame Suzanne Trépanier, épouse de M. Rémy Beauregard, ex-président de Droits et Démocratie sont présentement en Colombie pour participer à la cérémonie marquant le début de la construction de l'École Rémy M. Beauregard.
En 2011, lors du premier anniversaire de son décès de M. Beauregard, l'AFPC et le Syndicat des employé-es de Droits et Démocratie annonçait la création d'un Fonds qui porterait le nom de Rémy M. Beauregard afin d'honorer son héritage et assurer que son travail pour les droits humains se poursuive, en continuité avec la visite qu'il avait fait en Colombie, deux mois avant qu'il décède subitement d'une crise cardiaque massive.
« L'AFPC est fier de pouvoir mettre en œuvre un tel projet avec son fond de justice sociale, » dit Christine Collins, Membre du Conseil national d'administration de l'APFC et présente en Colombie. « C'est un excellent projet pour honorer le travail de Rémy M. Beauregard. »
La délégation se trouve présentement dans la région du Valle de Cauca en Colombie pour établir des liens étroits avec la communauté autochtone composée de plus de 40 familles de déplacés internes où sera construite l'École Rémy M. Beauregard. Les premiers fonds recueillis à ce jour ont été remis et des outils scolaires seront distribués aux familles lors de la visite.
L'École Rémy-Beauregard est l'emblème d'une grande cause qui était chère à M. Beauregard soit les droits des enfants incluant l'éducation. Par le passé, M. Beauregard avait d'ailleurs travaillé en Ouganda à la protection et à la réinsertion sociale des enfants soldats.
« Rémy était un homme de valeurs et de principes pour qui les droits de tout être humain devaient être respectés. Lui qui a œuvré ardemment à faire reconnaître les droits des enfants et, lui, qui désirait tellement qu'à la fin de sa vie, il puisse se dire qu'il avait changé quelque chose, quelque part dans le monde. Il n'aura peut-être pas pu le constater de son vivant mais je suis certaine que, de là où il se trouve maintenant, il est très heureux de voir que ses efforts n'auront pas été vains" a commenté son épouse, Suzanne Trépanier.
En Colombie, plus de 1,6 million des déplacés sont des enfants ou des jeunes de moins de 18 ans. Le déplacement interne forcé représente un enjeu critique pour la survie physique et culturelle des Peuples autochtones.
« L'ONIC est très fière de contribuer à cet effort collectif. La construction de cette école est un geste de solidarité concret et durable visant à favoriser l'éducation des enfants autochtones touchés par le conflit armé et le déplacement due aux mégaprojets qui obligent leurs familles à quitter leur territoire.» selon Luis Evelis de l'ONIC.
Pour une entrevue avec un membre de la délégation, contactez Ariel Troster, AFPC Communications, 613-292-8363
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