L'AFPC s'oppose à la censure que veut exercer la SMCC

OTTAWA , le 2 nov. /CNW Telbec/ - La Société du Musée canadien des civilisations exige que l'AFPC retire du site Facebook les photos et les commentaires diffusés par le biais d'un groupe d'appui aux 420 travailleuses et travailleurs en grève du Musée canadien des civilisations et du Musée de la guerre.

Dans une lettre datée du 28 octobre 2009, les avocats de la SMCC ont réclamé que le groupe Facebook " Fairness and Justice for Museum Workers " enlève immédiatement les textes que la SMCC juge diffamatoires, sans préciser toutefois lesquels étaient offensants. Pour sa part, l'Alliance de la Fonction publique du Canada estime qu'il n'y a aucun message répréhensible sur cette page.

Le syndicat, qui représente les grévistes, a donc décidé de riposter à toute tentative de censure ou de répression de la liberté d'expression.

Les travailleuses et les travailleurs de ces deux musées sont en grève depuis le 21 septembre. À la fin du mois d'août, ils avaient voté à 92 % pour la grève. Le 18 septembre, les pourparlers se sont enlisés. Le 7 octobre, les parties se sont réunies de nouveau au bureau du médiateur fédéral, mais n'ont pu conclure d'entente, car l'employeur a rejeté la principale revendication des employés sur la sécurité d'emploi. Les grévistes entament donc leur septième semaine de grève.

" Les tentatives de censure faites par la SMCC sont des mesures désespérées ", affirme Maria Fitzpatrick , vice-présidente exécutive régionale de l'AFPC pour la RCN. " C'est scandaleux qu'une société d'État utilise l'argent des contribuables pour essayer de réduire au silence des travailleuses et travailleurs au lieu de reprendre les pourparlers en vue de négocier une convention collective équitable. "

Renseignements: et entrevues: Ariel Troster, Communications, AFPC, [phone] (cellulaire)