Selon un sondage de Randstad Canada, les employés canadiens ne croient pas que les relations amoureuses au travail posent problème.
TORONTO, le 10 juill. 2012 /CNW Telbec/ - L'amour au travail, qu'on approuve ou pas, demeure toujours un sujet chaud! Selon les résultats de la plus récente étude Randstad Workmonitor, qui sonde des employés dans 32 pays partout dans le monde, la majorité des Canadiens sont favorables aux relations amoureuses en milieu de travail.
Au Canada, sept employés sur dix (59%) soutiennent qu'une relation amoureuse entre collègues se développe de temps à autre dans leur entreprise. Deux tiers des répondants (66%) croient que ce n'est pas un problème.
Stacy Parker, vice-présidente au marketing chez Randstad Canada croit que, qu'on le veuille ou non, les relations amoureuses au travail font partie de la réalité. « Les gens passent beaucoup de temps au travail et tissent des liens étroits. L'entreprise devient une communauté d'intérêts, avec des gens qui partagent des valeurs, principes et compétences. Ce n'est donc pas une surprise si des histoires d'amour surviennent au travail », affirme-t-elle.
Les résultats sont similaires partout dans le monde. En moyenne, 57% des répondants croient que des relations amoureuses se développent de temps en temps au travail. Les données suggèrent qu'elles se produisent plus fréquemment en Chine, en Inde et en Malaisie (tous autour de 70%). Au Japon (33%) et au Luxembourg (36%), les relations amoureuses au travail semblent moins courantes selon la perception des employés sondés.
Parker reconnaît qu'il y a des risques associés à l'amour au travail. « Plusieurs employeurs redoutent les relations amoureuses au travail. Elles peuvent en effet affecter la productivité, pas seulement des personnes qui vivent une relation amoureuse, mais celle des collègues également. Elles peuvent également influencer négativement l'ambiance de travail si on perçoit du favoritisme, ou si la relation se termine mal », ajoute Parker.
Au Canada, seulement 37% des répondants croient qu'une relation amoureuse avec un collègue nuit à la performance au travail. Partout dans le monde, en moyenne 40% des employés partagent cette opinion. L'inquiétude par rapport à l'influence d'une relation amoureuse sur la productivité est plus élevée chez les employés de l'Inde (63%) et du Luxembourg (65%).
À l'échelle globale, 72 % des répondants croient que les relations amoureuses au travail n'ont pas à devenir problématiques. Les résultats sont particulièrement élevés en Espagne, au Mexique et à Hong Kong (environ 81%). Au Luxembourg par contre, les relations amoureuses au travail ne sont pas perçues favorablement (selon 42% des répondants).
Les résultats montrent par ailleurs que 44% des répondants croient qu'une des deux personnes engagées dans une relation amoureuse devrait changer de service. Les Canadiens abondent dans le même sens (42%).
Tout le monde s'entend par contre pour dire que la démission est une mesure trop sévère. À l'échelle globale, seulement 24% croient qu'un des deux employés devrait donner sa démission. Au Canada, 21% des répondants font la même affirmation, alors que le pourcentage est moins élevé en Hongrie, en Suède et aux Pays-Bas (11%).
Madame Parker recommande de s'informer adéquatement sur les politiques liées aux relations amoureuses au travail. « Plusieurs compagnies sont ouvertes à l'idée, mais certaines ont des politiques assez strictes. Si l'entreprise permet les relations amoureuses au travail, assurez-vous cependant de la vivre à l'extérieur du bureau, et de vous montrer professionnel et discret en tout temps. Par ailleurs, fréquenter quelqu'un qui vous supervise ou que vous supervisez est rarement une bonne idée et ajoute des difficultés supplémentaires », ajoute madame Parker.
« Une relation amoureuse peut démarrer au travail et très bien fonctionner, pour peu que les employés s'engagent dans la relation avec les meilleures intentions. Établissez clairement les attentes d'entrée de jeu, de façon à préserver vos bonnes relations au travail au cas où les choses ne tournent pas comme prévu. La façon dont vous gérez vos relations en dit long sur votre professionnalisme et a une énorme influence sur votre réputation. »
L'Enquête trimestrielle sur le travail de Randstad : En raison du succès qu'obtient l'Enquête trimestrielle sur le travail de Randstad depuis son introduction aux Pays-Bas en 2003 et plus récemment en Allemagne, le sondage s'étend maintenant à 32 pays d'Europe, d'Asie pacifique et d'Amérique.
L'enquête est publiée quatre fois l'an, ce qui permet de faire ressortir dans le temps les tendances locales et mondiales liées à la mobilité des travailleurs. L'enquête quantitative a été réalisée en ligne auprès d'une population âgée de 18 à 65 ans travaillant au moins 24 heures par semaine dans un emploi rémunéré (excluant les travailleurs autonomes). L'échantillon minimum est de 400 entrevues par pays, à l'aide de Survey Sampling International. Les entrevues pour la deuxième phase de l'enquête ont été effectuées entre le 20 avril et le 7 mai 2012.
Pour obtenir l'ensemble des conclusions, y compris des commentaires sur les différentes d'opinion selon l'âge, le sexe et le niveau d'éducation, veuillez visiter le site Web suivant : http://www.randstad.com/press-room/research-reports.
À propos de Randstad Canada: Randstad Canada est le chef de file canadien en placement de personnel, recrutement et solutions RH. Seule entreprise de dotation en personnel entièrement intégrée au pays, nous comprenons les besoins des employeurs et des chercheurs d'emploi de tous niveaux et de toutes industries. Grâce à une fine connaissance des marchés locaux et des tendances en emploi et à notre réseau global d'experts, nous façonnons le monde du travail canadien. Visitez randstad.ca
Dayana Fraser
Marie-Noelle Morency
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