Lancement de la Semaine pour l'école publique 2016 - Les classes et les écoles spécialisées : un apport unique à la société
MONTRÉAL, le 3 oct. 2016 /CNW Telbec/ - Entourée de partenaires ainsi que de la porte-parole de l'événement, Mme Claire Pimparé, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) a lancé ce matin, à l'École Marc-Laflamme/Le Prélude, à Pointe-aux-Trembles, la 7e Semaine pour l'école publique sur le thème : « Les classes et les écoles spécialisées : une autre façon d'assurer l'égalité ».
La FAE célèbre cette année les grandes et les petites réussites des personnels et des élèves avec un handicap ou d'importantes difficultés d'adaptation et d'apprentissage (EHDAA), jeunes et adultes, des classes d'adaptation scolaire au Québec.
« Ces services incontournables et précieux, offerts par l'école publique ouverte à toutes et à tous, méritent d'être mis en valeur et célébrés. Ils sont trop souvent méconnus et parfois mal-aimés. Les classes et les écoles spécialisées donnent une chance de réussite égale aux élèves HDAA. Elles visent, en adaptant le contenu des programmes et des objectifs à atteindre, à faire vivre des réussites aux élèves qui les fréquentent et à développer leur plein potentiel. Bref, elles constituent souvent le seul et le meilleur service que le système scolaire québécois peut offrir à certains élèves. Elles sont là pour rester et nous sommes tous responsables de les valoriser, mais aussi, de valoriser les élèves et les enseignantes et enseignants qui en font partie. Ils contribuent de façon unique à la société québécoise et nous devons tous reconnaître cet apport », plaide Sylvain Mallette, président de la FAE.
Selon Mme Pimparé, grand-mère de Sasha, une élève HDAA de 7 ans qui fréquente une école montréalaise pour déficients intellectuels, les classes et les écoles spécialisées gagnent aussi à être connues, car il s'y produit des miracles à tous les jours. « Les profs des classes d'adaptation scolaire, grâce à leur expertise, aident les élèves HDAA à se dépasser. Ils arrivent aussi à faire prendre conscience aux parents des grands progrès que peuvent accomplir leurs enfants et ils redonnent beaucoup d'estime aux enfants. Car les élèves aussi aspirent à être autonomes et à la réussite. Je le constate tous les jours avec Sasha, qui fait des progrès incroyables, alors que ses parents se sont faits dire à sa naissance qu'elle ne parlerait pas, ne marcherait pas, ne mangerait peut-être pas toute seule et qu'elle aurait des problèmes de motricité. Aujourd'hui, Sasha dit plusieurs mots comme « mon amour », elle marche, court et rit beaucoup! », explique Mme Pimparé, très engagée dans la réussite de sa petite-fille.
Afin de lever le voile sur ces classes et ces écoles spécialisées, Mme Pimparé entame demain une tournée de trois jours dans les écoles du Québec, où elle ira à la rencontre d'élèves HDAA aux troubles variés : trouble du langage, problème de santé mentale, déficience intellectuelle ou physique, trouble du spectre de l'autisme, etc. Les représentantes et les représentants des médias sont cordialement invités à se joindre à elle afin de faire des rencontres fortes en émotions et de discuter avec leurs enseignantes et enseignants experts et dévoués (voir programmation).
Le premier pas vers la réussite
Afin d'assurer la pérennité de ces classes et des écoles spécialisées au Québec, la FAE juge nécessaire de maintenir les mécanismes et les outils destinés à reconnaître et identifier les élèves HDAA. Selon elle, reconnaître les difficultés et les handicaps des élèves constitue le premier pas vers leur réussite. Par ailleurs, la FAE estime qu'il est essentiel de faire reconnaître non pas une seule, mais toutes les difficultés et les handicaps de l'élève afin de lui fournir des services complets et adéquats. C'est pourquoi elle prône aussi la création de groupes plus homogènes et souhaite voir augmenter le nombre de classes spécialisées au Québec.
En pièces jointes
Programmation complète de la SPEP
Portait de l'École Marc-Laflamme/Le Prélude
Portrait sommaire des classes et des écoles spécialisées au Québec
La FAE regroupe huit syndicats qui représentent plus de 34 000 enseignantes et enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire, de l'enseignement en milieu carcéral, de la formation professionnelle, de l'éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que plus de 800 membres de l'Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE).
SOURCE Fédération autonome de l'enseignement (FAE)
Marie-Josée Nantel, conseillère au Service des communications, Cellulaire : 514 603-2290
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