Lancement d'un appel de concepts pour mieux faire connaître le Bon d'études canadien et accroître le taux de participation English
GATINEAU, QC, le 23 nov. 2017 /CNW/ - Lorsque plus de personnes peuvent se permettre de faire des études postsecondaires, notre économie peut croître et notre classe moyenne peut prospérer. C'est pourquoi le gouvernement du Canada aide plus de familles ayant un revenu faible ou moyen à épargner en vue des études postsecondaires de leurs enfants grâce au Bon d'études canadien.
Le Bon d'études canadien verse jusqu'à 2 000 $ dans un Régime enregistré d'épargne-études (REEE) pour les enfants issus d'une famille à faible revenu, et ce, sans que la famille ait l'obligation de faire une cotisation. Une somme initiale de 500 $ est prévue pour la première année d'admissibilité, à laquelle s'ajoute un montant de 100 $ pour chaque année pendant laquelle l'enfant sera admissible, jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de 15 ans.
Aujourd'hui, à l'occasion de la Semaine de l'épargne-études, la ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail, l'honorable Patty Hajdu, a lancé un appel de concepts à l'échelle nationale pour aider un plus grand nombre de personnes à accéder au Bon d'études canadien et à épargner en vue des études postsecondaires de leurs enfants. L'appel de concepts privilégiera les projets visant à aider les populations vulnérables, comme les enfants autochtones, ainsi que ceux permettant de résoudre certains problèmes auxquels les personnes qui cherchent à ouvrir un REEE sont confrontées.
En fait, 7 millions de dollars seront octroyés à des organismes au cours des trois prochaines années pour réaliser les projets choisis, une fois que des propositions complètes auront été formulées, puis sélectionnées au cours de la prochaine étape.
Citation
« Rendre les études postsecondaires plus abordables pour l'ensemble des Canadiens, surtout pour les enfants de familles à faible revenu et à revenu moyen, est non seulement la bonne chose à faire, mais c'est aussi la chose intelligente à faire. Les enfants qui ont des épargnes-études sont plus susceptibles de poursuivre et de terminer des études postsecondaires en ayant moins de dettes. Aider plus de personnes à accéder à l'éducation postsecondaire est la clé pour faire croître notre économie et renforcer notre classe moyenne. »
- L'honorable Patty Hajdu, ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail
Faits en bref
- Même si le taux de participation au Bon d'études canadien a augmenté de façon constante, passant de 0,2 % en 2005 à 34,7 % en 2016, les deux tiers des enfants admissibles ne bénéficient pas encore de cette mesure incitative à l'épargne-études, ce qui représente environ 1,8 million d'enfants à l'échelle du Canada.
- En mai 2017, le gouvernement du Canada a versé le millionième Bon d'études canadien dans un REEE; c'est-à-dire qu'il a aidé un million d'enfants canadiens à épargner en vue de financer leurs études postsecondaires.
- La date limite pour présenter une proposition est le 16 janvier 2018.
Liens connexes
Appel de concepts pour mieux faire connaître le Bon d'études canadien et accroître le taux de participation
Bon d'études canadien
Régimes enregistrés d'épargne-études
Document d'information
Emploi et Développement social Canada accepte les propositions de projets formulées par des organismes dans le but de mettre au point des approches nouvelles et novatrices afin de mieux faire connaître le Bon d'études canadien, d'accroître le taux de participation à cette mesure incitative, et d'améliorer la qualité de vie des enfants; tout spécialement celles qui mettent l'accent sur les populations vulnérables, y compris les enfants autochtones. Les projets doivent correspondre à au moins un des trois thèmes suivants : le soutien aux populations autochtones, l'amélioration de l'accessibilité aux études, et la recherche et l'innovation.
Le Bon d'études canadien est une somme d'argent que le gouvernement du Canada dépose directement dans le régime enregistré d'épargne-études (REEE) des enfants de familles à faible revenu, nés en 2004 ou après, pour les aider payer les frais liés à leurs études postsecondaires. Le Bon d'études canadien permet d'obtenir une somme initiale de 500 $, en plus de 100 $ pour chaque année où l'enfant est admissible, jusqu'à l'âge de 15 ans, pour un maximum de 2 000 $. Les cotisations personnelles ne sont pas nécessaires pour recevoir le Bon d'études canadien.
Pour être admissible au Bon d'études canadien, l'enfant doit être issu d'une famille à faible revenu et :
- être né le 1er janvier 2004 ou après;
- être un résident du Canada;
- avoir un numéro d'assurance sociale valide;
- être désigné comme bénéficiaire à un REEE.
Le pourvoyeur principal de soins d'un enfant et, à compter de janvier 2018, l'époux ou conjoint de fait du pourvoyeur peuvent demander le Bon d'études canadien au nom d'un enfant admissible. Le pourvoyeur principal de soins est la personne qui est admissible à recevoir l'Allocation canadienne pour enfants au nom de l'enfant. Le pourvoyeur principal de soins d'un enfant doit avoir présenté une demande pour l'Allocation canadienne pour enfants à l'Agence du revenu du Canada, et il doit continuer à produire des déclarations de revenus pour que l'admissibilité soit validée. Les enfants pris en charge sont admissibles au Bon d'études canadien.
SOURCE Emploi et Développement social Canada
Les médias sont priés de communiquer avec : Matt Pascuzzo, Attaché de presse, Cabinet de l'honorable Patty Hajdu, C.P., députée, Ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail, [email protected], 819-654-4183; Bureau des relations avec les médias, Emploi et Développement social Canada, 819-994-5559, [email protected]
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