L'APFTQ déplore le régime minceur imposé par le gouvernement conservateur à Téléfilm Canada

MONTRÉAL, le 12 avril 2012 /CNW Telbec/ - Le cinéma québécois connait un réel succès tant au Québec que sur la scène internationale et l'APFTQ aurait trouvé plus judicieux de la part du gouvernement fédéral de développer davantage cette industrie plutôt que de la soumettre à des compressions. L'industrie cinématographique bien qu'appréciée du grand public demeure une industrie fragile et les réductions de budget de l'ordre de 10,6 millions de dollars imposées à Téléfilm Canada au cours de trois prochaines années la fragilisera davantage.

Le Fonds du long métrage du Canada (FLMC),  administré par Téléfilm constitue le principal programme fédéral de soutient et le plus gros bailleur de fonds du cinéma canadien. « Des réductions budgétaires de cet ordre auront des effets négatifs à court et à long terme sur cette industrie, » estime Claire Samson, présidente-directrice générale de l'APFTQ.

Les compressions de 155 millions de dollars à CBC-Radio-Canada, de 6,7 millions pour l'ONF et de 10,6 millions pour Téléfilm Canada soumettront l'industrie de la production indépendante à des pressions importantes. Nous savons déjà que la SRC réduira sa programmation aux heures de grande écoute, que l'ONF fermera, entre autres, son centre sur la rue St-Denis incluant la Robothèque et que Téléfilm réduira dès cette année de 1,7 million de dollars sa contribution dans ses programmes, touchant de plein fouet les programmes d'aide au développement et l'aide aux longs métrages documentaire qui se voit couper de moitié.

« Ces organismes sont des partenaires incontournables de notre industrie et cette ponction de plusieurs millions de dollars au cours des trois prochaines années dans le secteur de la culture aura des conséquences néfastes, prétendre le contraire serait une fausseté, » conclut Mme Samson.

L'APFTQ croit fermement que la culture n'est pas un luxe, mais une nécessité.

À propos de l'APFTQ
L'APFTQ regroupe plus de 140 entreprises québécoises de production indépendante qui œuvrent en cinéma et en télévision, et près de 60 membres individuels, gestionnaires de production. L'association représente ses membres auprès des gouvernements et des autres intervenants de l'industrie. Elle négocie toutes les ententes collectives avec les associations d'artistes.

Patrick Boie, directeur des communications, APFTQ
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