L'APNQL rappelle John Duncan à l'ordre : son projet de loi sur l'éducation n'est pas une priorité English
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ASSEMBLEE DES PREMIERES NATIONS DU QUEBEC ET DU LABRADOR11 oct, 2012, 16:29 ET
WENDAKE, QC, le 11 oct. 2012 /CNW Telbec/ - Dans une déclaration publiée le 3 octobre dernier, le ministre fédéral des Affaires autochtones et Développement du Nord, John Duncan, s'est dit déçu de la décision prise par les chefs en marge de l'assemblée des chefs sur l'éducation. Il serait peut-être temps que le ministre comprenne bien ce qui motive les chefs dans leur position.
« Les enfants des Premières Nations ont droit à une éducation de qualité comparable à ce qui existe ailleurs. Le gouvernement du Canada a le devoir d'y consacrer les ressources financières qui font cruellement défaut dans nos écoles », s'indigne Ghislain Picard, Chef de l'APNQL.
Réunis en assemblée spéciale la semaine dernière à Ottawa, des chefs de partout au pays ont indiqué clairement au ministre fédéral des Affaires autochtones que son projet d'une loi sur l'éducation des Premières Nations n'est pas une réponse adéquate à leurs demandes urgentes liées au rattrapage scolaire pour les enfants des Premières Nations. Le ministre Duncan reste fidèle à la démarche unilatérale du gouvernement conservateur qui consiste à imposer un agenda législatif, sans consultation réelle.
Au lieu d'encourager le dialogue et le rapprochement à la suite de la rencontre Couronne fédérale - Premières Nations en janvier dernier, le ministre préfère creuser davantage le fossé en fermant les yeux sur les solutions avancées, plusieurs fois déjà, par nos instances, notamment en ce qui a trait à la formule de financement pour nos écoles, qui n'a pas été revue depuis les 20 dernières années. Le ministre préfère une solution qui repousse à plus tard les actions immédiates que requièrent nos systèmes d'éducation.
« Nous connaissons bien le problème et le dénonçons sans succès depuis des années. Le ministre aussi connaît bien la situation mais refuse de prendre ses responsabilités. Nos enfants n'ont pas besoin d'autres rapports d'experts, d'autres recherches inutiles ou d'une loi qui ne servirait qu'à diluer la responsabilité directe du ministre fédéral des Affaires autochtones. Nos enfants ont besoin de services pédagogiques, de ressources en éducation spécialisée, de locaux convenables, de matériel pédagogique adapté à leurs cultures et à leurs besoins particuliers. Elle est là la solution. Le ministre devrait cesser de noyer le poisson et se mettre immédiatement à la tâche », ajoute le Chef Picard.
SOURCE : ASSEMBLEE DES PREMIERES NATIONS DU QUEBEC ET DU LABRADOR
Mélanie Vincent
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