L'AQLPA et Greenpeace accueillent avec satisfaction le moratoire sur le gaz de schiste - L'Assemblée nationale doit respecter la volonté de la population
SAINT-LÉON-DE-STANDON, QC, le 15 mai 2013 /CNW Telbec/ - L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et Greenpeace accueillent très favorablement le projet de loi interdisant certaines activités destinées à rechercher ou à exploiter le gaz de schiste dans les basses-terres du Saint-Laurent. Les deux organisations demandent par ailleurs à tous les partis politiques de l'Assemblée nationale d'appuyer ce projet de loi, en accord avec la grande majorité des citoyennes et citoyens et en accord également avec leurs engagements puisque tous les partis se sont dit en faveur d'un moratoire sur le gaz de schiste.
« L'AQLPA a sonné le réveil du Québec sur le gaz de schiste en demandant dès 2009 un moratoire et un BAPE sur le gaz de schiste. Nous signalons encore aujourd'hui que les dommages environnementaux liés à l'exploration et à l'exploitation du gaz de schiste s'accumulent dangereusement aux États-Unis et dans l'Ouest canadien comme nous le craignions, ce dont on ne parle pas suffisamment au Québec », déclare André Bélisle, président de l'AQLPA. « Il serait regrettable que la partisanerie politique nuise au respect d'une volonté populaire si clairement exprimée, sachant que 78% de la population québécoise est opposée au gaz de schiste », complète M. Bélisle.
« Ce projet de loi n'est certes pas parfait et des améliorations sont possibles et souhaitables, notamment en ce qui concerne l'exclusion du pétrole » poursuit Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace. L'opposition au gaz de schiste est centrée entre-autres sur la technique controversée de la fracturation hydraulique. Or cette technique est utilisée aussi pour l'exploration et l'exploitation du pétrole de schiste. Le projet de loi ne répond donc pas entièrement aux préoccupations, d'ailleurs légitimes, de la population et du milieu environnemental. Toutefois, il faut assurer un débat éclairé à l'Assemblée nationale et l'adoption de ce projet de loi, qui répond à la majorité des préoccupations.
« Pour compléter cette action positive du gouvernement québécois, nos organisations signalent deux autres gestes nécessaires : un moratoire et des BAPEs par projet sur le pétrole, incluant le pétrole de schiste, ainsi qu'un débat sur l'énergie pour assurer la planification de l'avenir énergétique en accord avec la volonté des citoyens et citoyennes du Québec et des générations futures », conclut Kim Cornelissen, vice-présidente de l'AQLPA.
SOURCE : AQLPA
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Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique
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