L'AQLPA pour le maintien ferme de l'application des normes californiennes au
Québec
MONTRÉAL, le 21 janv. /CNW Telbec/ - Un mois après l'importante mobilisation entourant la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, les fabricants et vendeurs de voitures refusent l'entrée en vigueur du nouveau Règlement sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) des véhicules automobiles au Québec et demandent le rejet de ce règlement. En refusant ces nouvelles normes d'économies d'énergie, ils s'opposent du même coup à une occasion sans pareil pour réduire les GES et à une mesure simple et essentielle dans la lutte aux changements climatiques.
"Acquiescer à cette demande serait irresponsable et minerait sérieusement les efforts du Québec en matière de réduction des GES. Déjà la population du Québec demande très majoritairement d'agir de manière responsable afin de réduire les émissions de GES et le Québec s'est engagé à réduire ses émissions d'au moins 20% d'ici 2020 par rapport à 1990. Nous accueillons donc avec satisfaction le maintien des nouvelles normes calquées sur les normes californiennes, que 14 autres états américains viennent de mettre en œuvre", a dit André Bélisle président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA). "Nous félicitons la Ministre pour sa détermination à maintenir le cap sur la réduction des GES en général et dans les transports plus spécifiquement", a ajouté André Bélisle.
Les nouvelles normes d'économies d'énergie dites californiennes ou normes CAFE (Corporate average fuel economy) mises en place par la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec, madame Line Beauchamp, visent à ramener la consommation moyenne du parc automobile en 2009 de 8,4 litres au 100 kilomètres à 7,7L/100km en 2010, puis graduellement, à 5,3L/100km en 2016. En plus de permettre des économies substantielles pour les automobilistes, cela permettrait de réduire d'environ 25% la consommation moyenne de carburant du parc automobile, entraînant par voie de conséquences, une réduction équivalente des gaz à effet de serre. Ces faits en font une mesure irremplaçable. D'autant plus que, rappelons-le, le secteur des transports est responsable à lui seul de près de 40% des émissions totales de GES du Québec.
En marge du Salon International de l'Automobile de Montréal, l'AQLPA demande donc aux manufacturiers et vendeurs d'automobiles :
- De réorienter leurs stratégies de mise en marché afin de favoriser les ventes de véhicules plus écoénergétiques - De saisir l'occasion qui leur est offerte d'assumer leurs responsabilités en matière de réduction des GES.
L'AQLPA encourage également les nouveaux acheteurs de véhicules à opter pour l'efficacité énergétique d'abord et avant tout. Il faut choisir une petite cylindrée efficace plutôt que le gros moteur gourmand et polluant. En ce sens, l'AQLPA exhorte le gouvernement de rapidement mettre en place un système de malus-bonus qui favoriserait les choix éco énergétiques. De plus, le financement des transports collectifs et l'encouragement au covoiturage permettraient une plus grande réduction des GES, tout comme le recours au vélo ou à la marche qui sont peu coûteux et gardent en forme.
Note : Aujourd'hui, jeudi le 21 janvier entre 12 h et 16 h, l'AQLPA invite les représentants des médias à rencontrer André Bélisle de l'AQLPA ainsi que Pierre Lavallée du Centre National du Transport Avancé (CNTA) aux kiosques voisins de l'AQLPA et du CNTA, au Salon de l'Auto de Montréal (Halte Verte, 5e étage).
Renseignements: André Bélisle, cellulaire: (418) 386-6992; Sophie-Anne Legendre, cellulaire: (514) 691-1829, [email protected]
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