Dans son nouveau rapport intitulé Dans la richesse et la pauvreté : conseils de planification financière à l'intention des jeunes mariés, Jamie Golombek, de la Banque CIBC, donne des conseils sur le maintien de l'harmonie financière après la lune de miel
TORONTO, le 4 août 2016 /CNW/ - Le mois d'août est le plus populaire pour les mariages au Canada. Selon ce que révèle un nouveau sondage de la Banque CIBC (CM aux Bourses de Toronto et New York), seulement le tiers des couples sur le point de se marier ou de vivre en union libre ont sérieusement discuté d'argent. Pourtant, presque toutes les personnes interrogées (99 %) admettent qu'il est important de planifier et de gérer ses finances ensemble, comme un couple.
« Les couples passent plusieurs mois à planifier le "grand jour" dans ses moindres détails, mais notre sondage révèle que très peu d'entre eux abordent réellement la question de savoir comment planifier et gérer leurs finances quand ils commenceront leur vie commune », déclare Jamie Golombek, directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, Groupe des stratégies de Gestion des avoirs CIBC. « Quand on est plongé dans l'euphorie du mariage, ce n'est pas particulièrement romantique de parler d'argent, mais ce sujet ne devrait pas être tabou. Avant de dire : "Oui, je le veux", il importe de s'assurer qu'on est sur la même longueur d'onde sur le plan financier. Sinon, des problèmes ne manqueront pas de survenir en cours de route. »
Dans son nouveau rapport intitulé Dans la richesse et la pauvreté : conseils de planification financière à l'intention des jeunes mariés, M. Golombek prodigue des conseils, tant aux couples sur le point de convoler qu'à ceux qui envisagent simplement d'emménager ensemble, sur le moment et la façon d'avoir cette discussion sur l'argent et de « marier » au mieux leurs personnalités financières.
Voici quelques-unes des principales conclusions du sondage :
Faites preuve d'ouverture et d'honnêteté
Les résultats du sondage indiquent également que près des deux tiers (63 %) des répondants ne prévoient pas rencontrer un conseiller financier après leur lune de miel ou le début de leur union libre. Pourtant, près du tiers (31 %) des personnes interrogées déclarent ne pas avoir envisagé cette possibilité et admettent que ce serait probablement une bonne idée.
« Ce n'est pas sans raison qu'on parle d'un "contrat" de mariage. Cependant, contrairement à la plupart des ententes contractuelles, le mariage est un événement très émotionnel », explique M. Golombek. « Quand un couple se laisse emporter dans le tourbillon d'enthousiasme qui précède son mariage, les questions d'argent sont souvent un sujet délicat qui porte une lourde charge émotionnelle. Il est donc vraiment utile de rencontrer une personne impartiale, un conseiller financier par exemple, qui vous aidera à aborder ces questions et préoccupations délicates. »
Il est important d'avoir une discussion ouverte et sincère au sujet des finances avant de faire le grand saut, et de tenir cette discussion aux premiers stades de votre relation, pour l'asseoir sur des bases financières solides, ajoute-t-il.
« Le tremplin pour parler d'argent est peut-être d'identifier votre philosophie en matière de gestion de l'argent et celle de votre conjoint », déclare M. Golombek. « Si vous êtes du type dépensier et que votre partenaire de demain a une personnalité économe, il ou elle risque de nourrir des craintes quant à vos objectifs communs d'épargne pour l'avenir, que ce soit pour les enfants, pour une maison ou pour une voiture. »
« Vous et votre partenaire n'avez pas besoin d'avoir la même personnalité financière pour réussir votre relation, mais le fait de discuter des différences de vos personnalités à l'avance peut vous éviter des tensions et du stress à long terme. »
Pour découvrir votre personnalité financière, répondez à notre sondage interactif @cibc sur Twitter.
Conseils pour réduire le stress financier de votre relation
Dans son rapport Dans la richesse et la pauvreté, M. Golombek prodigue des conseils aux couples pour les aider à démarrer leur vie commune sur des bases financières solides lorsque la lune de miel se terminera et que la réalité de la vie quotidienne s'installera.
1. |
N'évitez pas de parler d'argent - Après avoir décidé de vous « marier » et choisi l'endroit où vous vivrez ensemble, il est important de discuter de la façon de gérer les dépenses de votre ménage. M. Golombek décrit trois méthodes à envisager par les couples : |
|
|
2. |
Planifiez votre épargne - Au-delà des dépenses, discutez de votre avenir commun et de l'épargne en vue d'objectifs communs, par exemple l'achat d'une voiture, d'une maison ou de gros électroménagers, la fondation d'une famille ou l'épargne pour la retraite. Mettez aussi de l'argent de côté pour les dépenses urgentes; le montant à réserver pour ces éventualités équivaut en général aux frais de subsistance pour trois à six mois. |
3. |
Parlez à un conseiller financier - Les couples choisissent avec soin les professionnels qui vont dresser leur acte de mariage, fournir leurs bouquets de fleurs et exécuter le maquillage, mais la plupart ne prévoient pas de rencontre avec une ou un professionnel pour les aider à organiser leurs finances communes. Cette erreur courante peut être une source d'ennuis pour votre union. |
Une conseillère ou un conseiller financier est en mesure d'atténuer la charge émotive des discussions financières en aidant le couple à comprendre ses véritables priorités et à dresser un plan financier conjoint fondé sur des objectifs et des budgets réalistes. La plupart des institutions bancaires offrent ce plan gratuitement. |
PRINCIPALES CONCLUSIONS DU SONDAGE
Pourcentage de Canadiens qui projettent de se marier ou de vivre en union libre, c'est-à-dire vivre avec une ou un partenaire pendant au moins 12 mois consécutifs, dans les 24 prochains mois :
Échelle |
Ont. |
Québec |
C.-B. |
Alberta/Prairies |
|
Se marier |
44 % |
50 % |
27 % |
55 % |
49 % |
Vivre en union libre |
56 % |
50 % |
73 % |
45 % |
51 % |
Importance de discuter de la façon dont les futurs partenaires géreront les finances de leur couple :
Très important |
81 % |
Relativement important |
18 % |
Pas très important |
1 % |
Pas du tout important |
- |
Proportion de répondants ayant eu une conversation avec leur futur(e) partenaire sur la gestion des finances de leur couple :
Oui, en détail |
35 % |
Oui, brièvement |
40 % |
Non, mais nous prévoyons en discuter |
18 % |
Non, pas du tout |
7 % |
Cinq principales raisons de ne pas discuter de la façon dont les futurs partenaires géreront les finances de leur couple (choix multiple) :
Il est trop tôt |
50 % |
Je prévois improviser selon les circonstances et discuter des finances de notre couple quand l'occasion se présentera |
20 % |
J'hésite à parler de ma situation financière personnelle avec mon/ma partenaire |
13 % |
Je ne sais pas comment aborder ce sujet |
13 % |
Je n'ai pas beaucoup d'économies ni de dettes; il n'y a donc pas grand-chose à discuter ou à planifier |
12 % |
Situation financière au moment de se marier ou de vivre en union libre (choix multiple) :
J'ai des dettes (nettes) |
66 % |
J'ai des achats sur carte de crédit, un prêt personnel ou une marge de crédit à rembourser |
43 % |
J'ai une dette hypothécaire |
32 % |
J'ai un prêt étudiant à rembourser |
22 % |
Type de personnalité qui représente le mieux l'approche du couple en matière de gestion financière:
Moi |
Futur(e) partenaire |
|
L'économe : Je prends plaisir à économiser chaque dollar que je gagne.J'évite les dépenses |
10 % |
13 % |
Le prudent : Je fais attention à l'argent et j'essaie d'économiser autant que je peux. |
69 % |
55 % |
Le dépensier : Je dépense mon argent librement. J'ai du mal à économiser et à remplir mes |
17 % |
26 % |
Le laxiste : Je ne fais pas attention à l'argent. Je préfère que quelqu'un s'en occupe pour moi. |
3 % |
7 % |
Cinq principaux objectifs financiers d'ici deux ans après le mariage ou le début de l'union libre (choix multiple) :
Économiser en vue d'un voyage ou de vacances |
46 % |
Réduire mes dettes |
43 % |
Maintenir des finances séparées (pour le moment) |
38 % |
Acheter une maison |
33 % |
Commencer à épargner en vue de fonder une famille |
26 % |
Commencer à épargner en vue de la retraite |
26 % |
Pourcentage de Canadiens qui prévoient rencontrer un conseiller financier après leur mariage ou le début de leur union libre :
J'ai déjà rencontré un conseiller |
13 % |
Oui |
18 % |
Non |
32 % |
Je n'y avais pas pensé, mais c'est une bonne idée |
31 % |
Ne sais pas |
7 % |
Avis de non-responsabilité du Sondage sur les finances des couples 2016 de la Banque CIBC
Du 15 au 21 juillet 2016, un sondage en ligne a été mené auprès de 1 047 adultes canadiens choisis au hasard parmi les participants au Forum Angus Reid qui projettent de se marier ou de vivre en union libre, c'est-à-dire vivre avec une ou un partenaire pendant au moins 12 mois consécutifs, dans les 24 prochains mois. La marge d'erreur, qui mesure la variabilité d'échantillonnage, est de ±4,0 %, 19 fois sur 20.
Banque CIBC
La Banque CIBC est une importante institution financière canadienne d'envergure mondiale qui compte 11 millions de clients, tant des particuliers que des entreprises. Par l'intermédiaire de ses trois principales unités d'exploitation - Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, Gestion des avoirs et Marchés des capitaux -, la Banque CIBC offre une gamme complète de produits et de services au moyen de son réseau étendu de services bancaires électroniques, de ses centres bancaires et de ses bureaux dans tout le Canada, aux États-Unis et dans le monde entier. Vous trouverez d'autres communiqués et renseignements au sujet de la Banque CIBC à www.cibc.com/ca/media-centre/index-fr.html ou sur Twitter @CIBC, Facebook (www.facebook.com/CIBC) et Instagram @CIBCNow.
SOURCE Banque CIBC
Bas de vignette : "L'argent ne devrait pas être un sujet tabou, mais la plupart des nouveaux couples évitent d'en discuter, selon un sondage de la Banque CIBC (Groupe CNW/CIBC - Étude des besoins des consommateurs et conseils)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20160804_C2044_PHOTO_FR_747396.jpg
Caroline Van Hasselt, directrice en chef, Communications externes, 416 784-6699 ou [email protected].
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